Commune de Tizi N’Berber:La malvie au quotidien
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Commune de Tizi N’Berber:La malvie au quotidien
Commune de Tizi N’Berber
La malvie au quotidien
A l’instar des autres communes rurales « pauvres », Tizi N’Berber s’enlise dans les difficultés induites par l’inexistence d’infrastructures génératrices d’emplois. D’où le problème du chômage qui ravage presque tous les jeunes de la commune. A Tazrourt, le café du village ne désemplit pas.
Attablés, des jeunes, des universitaires chômeurs dans leur majorité, « vident » leur sac. « Je rêve de quitter un jour ce hameau misérable », nous confie désappointé, un ex-étudiant au chômage. Zahir avoue, quant à lui, qu’il « envisage de s’établir au Canada ». « Ici, à Tazrourt, nous n’avons rien sauf cette cafétéria que nous considérons comme une maison de jeunes. On ne voit absolument rien venir. Nous n’avons bénéficié d’aucun projet. Dites-leur que nous n’avons rien et si vous en doutez, vous n’avez qu’à faire un tour dans le village », lancent d’autres jeunes. A Tizi N’Berber, il n’y a, en effet, ni maison de jeunes, ni club sportif, et encore moins une bibliothèque. Un no man’s land où n’existe aucun espace pouvant combler le vide auquel sont confrontés les jeunes de la commune. « Nous sommes résolus depuis longtemps à adopter un passe-temps, celui de regarder passer les bus », ironise Salim, étudiant de son état. A l’entrée de la commune, la route en pente est plus ou moins praticable. Dans la localité, excepté le siège de l’APC et les établissements scolaires, il y a une épicerie, un café, un arrêt de bus, une « table » de tabac, puis… plus rien. D’ailleurs, apprend-on des habitants, parmi les trois écoles primaires de la commune une n’est toujours pas mise en service. S’agissant du palier fondamental, la commune dispose d’un seul CEM auquel est rattachée une annexe. En l’absence d’entités économiques devant embaucher les chômeurs de cette municipalité de plus de 15 000 habitants, ces derniers sont contraints, depuis longtemps, à se prendre en charge. Ainsi, les paysans s’adonnent aux cultures maraichères, l’apiculture, l’aviculture, l’élevage de bétail, leur seul gagne-pain. Au chômage et à la pauvreté s’ajoute le suicide, un phénomène qui frappe, aux dires des habitants, toujours la région. Toutefois, la commune commence à « arracher » quelques projets inscrits dans le cadre du PPDRI (Projet de proximité de développent rural intégré). Ainsi donc, l’APC peut compter désormais sur cet apport financier. Selon la décision d’approbation émanant du wali, il est noté que le PPDRI, dont le montant total s’élève à un peu moins de 20 millions de dinars, sera réalisé avec le concours des fonds publics et du budget d’équipement de l’Etat, à savoir les programmes dits PSD et PCD. On apprend également que des associations de la commune ont participé à l’élaboration du projet. A la lecture de la décision d’approbation, il ressort que le budget est réparti sur plusieurs volets, à savoir la réalisation d’une salle d’activités pour les jeunes à Ouagaz sur un terrain de 220 m2 et qui s’adjuge d’ailleurs la grosse part avec plus de 5,5 millions de dinars. Le projet comprend également la réalisation d’un terrain combiné, une aire de jeux pour un montant de plus de 4 millions de dinars. Les avantages de ce projet de proximité sont élargis pour atteindre les agriculteurs de la localité en approuvant la création d’unités d’élevage, l’affectation de 70 ruches, des plantations fruitières, et la réalisation de bassins d’accumulation.
Par Yazid Madi
La malvie au quotidien
A l’instar des autres communes rurales « pauvres », Tizi N’Berber s’enlise dans les difficultés induites par l’inexistence d’infrastructures génératrices d’emplois. D’où le problème du chômage qui ravage presque tous les jeunes de la commune. A Tazrourt, le café du village ne désemplit pas.
Attablés, des jeunes, des universitaires chômeurs dans leur majorité, « vident » leur sac. « Je rêve de quitter un jour ce hameau misérable », nous confie désappointé, un ex-étudiant au chômage. Zahir avoue, quant à lui, qu’il « envisage de s’établir au Canada ». « Ici, à Tazrourt, nous n’avons rien sauf cette cafétéria que nous considérons comme une maison de jeunes. On ne voit absolument rien venir. Nous n’avons bénéficié d’aucun projet. Dites-leur que nous n’avons rien et si vous en doutez, vous n’avez qu’à faire un tour dans le village », lancent d’autres jeunes. A Tizi N’Berber, il n’y a, en effet, ni maison de jeunes, ni club sportif, et encore moins une bibliothèque. Un no man’s land où n’existe aucun espace pouvant combler le vide auquel sont confrontés les jeunes de la commune. « Nous sommes résolus depuis longtemps à adopter un passe-temps, celui de regarder passer les bus », ironise Salim, étudiant de son état. A l’entrée de la commune, la route en pente est plus ou moins praticable. Dans la localité, excepté le siège de l’APC et les établissements scolaires, il y a une épicerie, un café, un arrêt de bus, une « table » de tabac, puis… plus rien. D’ailleurs, apprend-on des habitants, parmi les trois écoles primaires de la commune une n’est toujours pas mise en service. S’agissant du palier fondamental, la commune dispose d’un seul CEM auquel est rattachée une annexe. En l’absence d’entités économiques devant embaucher les chômeurs de cette municipalité de plus de 15 000 habitants, ces derniers sont contraints, depuis longtemps, à se prendre en charge. Ainsi, les paysans s’adonnent aux cultures maraichères, l’apiculture, l’aviculture, l’élevage de bétail, leur seul gagne-pain. Au chômage et à la pauvreté s’ajoute le suicide, un phénomène qui frappe, aux dires des habitants, toujours la région. Toutefois, la commune commence à « arracher » quelques projets inscrits dans le cadre du PPDRI (Projet de proximité de développent rural intégré). Ainsi donc, l’APC peut compter désormais sur cet apport financier. Selon la décision d’approbation émanant du wali, il est noté que le PPDRI, dont le montant total s’élève à un peu moins de 20 millions de dinars, sera réalisé avec le concours des fonds publics et du budget d’équipement de l’Etat, à savoir les programmes dits PSD et PCD. On apprend également que des associations de la commune ont participé à l’élaboration du projet. A la lecture de la décision d’approbation, il ressort que le budget est réparti sur plusieurs volets, à savoir la réalisation d’une salle d’activités pour les jeunes à Ouagaz sur un terrain de 220 m2 et qui s’adjuge d’ailleurs la grosse part avec plus de 5,5 millions de dinars. Le projet comprend également la réalisation d’un terrain combiné, une aire de jeux pour un montant de plus de 4 millions de dinars. Les avantages de ce projet de proximité sont élargis pour atteindre les agriculteurs de la localité en approuvant la création d’unités d’élevage, l’affectation de 70 ruches, des plantations fruitières, et la réalisation de bassins d’accumulation.
Par Yazid Madi
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Commune de Tizi N’Berber:La malvie au quotidien
pauvre Kabylie, nous continuons cette vie dans les montagnes malgré l'inexistence des moindres moyens, TNB n'est pas la seule commune qui souffre de cette mal vie, y en a d'autres qui vivent le pire que l'on peut imaginer. quel est le remède, qui est derrière ce chaos et qui serai ce messie qui va sauver cette jeunesse.
Re: Commune de Tizi N’Berber:La malvie au quotidien
et on ose encore parler de l'autonomie de la misére, pardon de la kabylie
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Commune de Tizi N’Berber:La malvie au quotidien
- Je suis en total desaccord avec les termes de cette article . la situation n'est pas aussi sombre qu'il le pretend !
Tizi N berber , je vous le dis , fait partie des rares endroits ou il fait encore bon vivre en Algerie , ou il est possible de respirer un air pur .Les constructions y sont belles et spacieuses ,dignes des villas occidentales.
Les jeunes ,au lieu de sombrer dans l'ennui et le desoeuvrement , peuvent , selon les cas , rester à la maison pour reviser leurs leçons ,lire ou suivre un bon film à la télé . Pour d'autres ,aider leurs parents ds les travaux de jardinage ,de debroussaillage , de s'investir ds les mouvements associatifs etc. et enfin , au lieu de se morfondre ds les cafés , ils ont la possibiltés de faire des footings au milieu d'une nature saisante de beauté et pleine de parfums de plantes sauvages.
albatros- Nombre de messages : 79
Date d'inscription : 27/01/2011
Re: Commune de Tizi N’Berber:La malvie au quotidien
je suis tout à fait d'accord avec toi ,il est vrai que ce Z.hafit voit des problémes partout ,il se montre parfois alarmiste pouir un rien du tout .
tnb est l'une des plus paisibles communes d'algérie .
tnb est l'une des plus paisibles communes d'algérie .
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