Aokas by night
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Re: Aokas by night
Aokas by night
Photo prise par Chabane Lounis
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Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
Re: Aokas by night
AOKAS ou la Baie du Requin
Crédit photo: Hedache Salim
La station balnéaire d’Aokas est située à 25 Km à l’est de Béjaia. Sa proximité avec Kéfrida, où se trouve actuellement la cascade du même nom - Kéfrida étant la déformation de l’expression latine - laisse supposer que l’ensemble de la région formait une province romaine. On rapporte même qu’elle répondait à cette époque reculée, vers 33 av. J.-C.429, au nom de Muslobio. La présence de quelques vestiges de cette lointaine période corroborerait-elle cette hypothèse ? Des fouilles archéologiques révéleront à coup sûr un passé intéressant enterré depuis des lustres. A l’époque coloniale, la charmante localité était connue sous le nom de Cap-Aokas et de Oued-Marsa ; après l’indépendance elle redevint Aokas, car les ancêtres désignaient la crique par le terme « Tamda N’Wakas » : la baie du requin. En Tamazight, le terme « Wakas » est le nom commun de ce squale. Et Tamazight est une langue maternelle pratiquée depuis l’antiquité... D’une superficie de 27,87 km2, Aokas recèle aujourd’hui des volets touristiques divers qui font d’elle, assurément, un lieu rêvé pour les villégiateurs qui souhaitent passer un séjour estival inoubliable. Dans les années 1970, dans un jeu radiophonique à RMC qualifié Aokas - sujet de la question - de « l’une des meilleurs stations balnéaires pour ses sites (mer, plages, montagnes, forêts...) à nuls autres pareils ». En effet, l’harmonie admirable et vivante entre ses sites confère à toute la région une pittoresque et originale beauté pour le plaisir des yeux. Par ailleurs, Aokas aurait pu s’appeler la « ville des fleurs », tant ces belles plantes odorantes poussaient partout, le long des artères ou au-devant des habitations. Aokas ressemblait alors à un immense jardin où grandissaient toutes sortes de végétaux dont la floraison colorait l’espace alentour et emplissait l’atmosphère d’une myriade de senteurs. Or, inexorablement, les « priorités » ont relégué à la dernière place l’entretien et l’embellissement de la cité, si bien que le béton a eu vite raison de ces fragiles plantes qui ont fini par disparaître. Et c’est ainsi que les soucis quotidiens supplantèrent les soucis des champs ! Aokas offre aux estivants des plages de galets, des plages de sable noir, des plages de sable doré. Avant d’accéder à la plage de sable d’or, on traverse une forêt peuplée d’eucalyptus et de pins qui invite à un pique-nique à la fraîcheur de son ombrage. On peut aller respirer l’air pur de la montagne en organisant une excursion pédestre. De ces hauteurs, on peut admirer un panorama incomparable où s’étendent l’immensité bleue et le beau paysage méditerranéen. Le soir venu, on peut emprunter, pour une douce promenade nocturne, une ancienne route goudronnée jalonnée de lampadaires qui serpente le long du cap. De ce promontoire, on peut contempler avec ravissement l’immensité bleue qui se déroule en plongée sous nos pieds. Et en regardant l’eau de là, on oublie vite l’au-delà ! De ce cap, on peut admirer les mille et un scintillements de lumières qui s’étalent tout là-bas sur la ville de Béjaia qui paraît toute proche à vol d’oiseau, et qui ressemble de loin à un gâteau géant garni d’un million de... bougies.
Crédit photo: Hedache Salim
La station balnéaire d’Aokas est située à 25 Km à l’est de Béjaia. Sa proximité avec Kéfrida, où se trouve actuellement la cascade du même nom - Kéfrida étant la déformation de l’expression latine - laisse supposer que l’ensemble de la région formait une province romaine. On rapporte même qu’elle répondait à cette époque reculée, vers 33 av. J.-C.429, au nom de Muslobio. La présence de quelques vestiges de cette lointaine période corroborerait-elle cette hypothèse ? Des fouilles archéologiques révéleront à coup sûr un passé intéressant enterré depuis des lustres. A l’époque coloniale, la charmante localité était connue sous le nom de Cap-Aokas et de Oued-Marsa ; après l’indépendance elle redevint Aokas, car les ancêtres désignaient la crique par le terme « Tamda N’Wakas » : la baie du requin. En Tamazight, le terme « Wakas » est le nom commun de ce squale. Et Tamazight est une langue maternelle pratiquée depuis l’antiquité... D’une superficie de 27,87 km2, Aokas recèle aujourd’hui des volets touristiques divers qui font d’elle, assurément, un lieu rêvé pour les villégiateurs qui souhaitent passer un séjour estival inoubliable. Dans les années 1970, dans un jeu radiophonique à RMC qualifié Aokas - sujet de la question - de « l’une des meilleurs stations balnéaires pour ses sites (mer, plages, montagnes, forêts...) à nuls autres pareils ». En effet, l’harmonie admirable et vivante entre ses sites confère à toute la région une pittoresque et originale beauté pour le plaisir des yeux. Par ailleurs, Aokas aurait pu s’appeler la « ville des fleurs », tant ces belles plantes odorantes poussaient partout, le long des artères ou au-devant des habitations. Aokas ressemblait alors à un immense jardin où grandissaient toutes sortes de végétaux dont la floraison colorait l’espace alentour et emplissait l’atmosphère d’une myriade de senteurs. Or, inexorablement, les « priorités » ont relégué à la dernière place l’entretien et l’embellissement de la cité, si bien que le béton a eu vite raison de ces fragiles plantes qui ont fini par disparaître. Et c’est ainsi que les soucis quotidiens supplantèrent les soucis des champs ! Aokas offre aux estivants des plages de galets, des plages de sable noir, des plages de sable doré. Avant d’accéder à la plage de sable d’or, on traverse une forêt peuplée d’eucalyptus et de pins qui invite à un pique-nique à la fraîcheur de son ombrage. On peut aller respirer l’air pur de la montagne en organisant une excursion pédestre. De ces hauteurs, on peut admirer un panorama incomparable où s’étendent l’immensité bleue et le beau paysage méditerranéen. Le soir venu, on peut emprunter, pour une douce promenade nocturne, une ancienne route goudronnée jalonnée de lampadaires qui serpente le long du cap. De ce promontoire, on peut contempler avec ravissement l’immensité bleue qui se déroule en plongée sous nos pieds. Et en regardant l’eau de là, on oublie vite l’au-delà ! De ce cap, on peut admirer les mille et un scintillements de lumières qui s’étalent tout là-bas sur la ville de Béjaia qui paraît toute proche à vol d’oiseau, et qui ressemble de loin à un gâteau géant garni d’un million de... bougies.
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