Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…
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Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…
http://www.lematindz.net/news/3211-bakchich-et-notre-ami-bouteflika-algerie-absurdistan.html#at_pco=smlwn-1.0&at_si=57f37c831b720cef&at_ab=per-2&at_pos=0&at_tot=1
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Re: Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…
Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…
L’hebdomadaire satirique «Bakchich» consacre un dossier au dernier livre «Notre ami Bouteflika» dont il publie les bonnes feuilles. Il écrit :
«L’ouvrage collectif Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, écrit sous la direction du journaliste Mohamed Benchicou, emprisonné pendant deux ans, décrit une Algérie en pleine régression où Bouteflika, après plus de dix ans de règne, contrôle tout. Dix ans de règne, ça se fête. Pour marquer le coup, en avril 2009, Abdelaziz Bouteflika entame un troisième mandat présidentiel.Il modifie, au passage, la Constitution et procède à l’émasculation du pays. Une longue transformation en un Absurdistan où tout n’est que luxe, calme et avidité. L’Algérie pointe aujourd’hui à la 111e place (sur 180) des pays les plus corrompus, selon l’ONG Transparency. Frustré de ne pas avoir accédé au pouvoir dès 1979, quand il s’estimait à même de succéder à Houari Boumédiène, Boutef ’ savoure sa revanche. Contre ces autres généraux d’Alger, putschistes post-coloniaux qui tiennent encore une partie du pouvoir. Contre les Algériens, ce peuple qu’il n’a jamais respecté et qui fuit le pays (lire «les Harragas»). Contre les milieux d’affaires, qu’il a confisqués au profit de ses proches.
Même malade, même acculé, ce «civil à l’âme militaire» continue à vouloir tout diriger dans un pays qui ne cesse de reculer. À dessein. Comme les contre-révolutionnaires qui résumèrent leur programme à une date, 1788, Bouteflika veut revenir à 1988. Avant le soulèvement d’octobre qui brisa l’hégémonie du parti unique, le FLN, et du parti d’État. Avant que le peuple essaie de se réapproprier le pays, que le pouvoir soit partagé et la liberté de la presse consacrée.Un réquisitoire implacable, Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, taillade ce constat. Un ouvrage placé sous la férule de Mohamed Benchicou, journaliste fort énervé : deux ans de prison, ça agace. Surtout quand le fallacieux prétexte d’«infraction régissant le contrôle des changes et les mouvements des capitaux» sanctionne la sortie d’un précédent brûlot contre Boutef ’, Une imposture algérienne (2004)."
L’hebdomadaire satirique «Bakchich» consacre un dossier au dernier livre «Notre ami Bouteflika» dont il publie les bonnes feuilles. Il écrit :
«L’ouvrage collectif Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, écrit sous la direction du journaliste Mohamed Benchicou, emprisonné pendant deux ans, décrit une Algérie en pleine régression où Bouteflika, après plus de dix ans de règne, contrôle tout. Dix ans de règne, ça se fête. Pour marquer le coup, en avril 2009, Abdelaziz Bouteflika entame un troisième mandat présidentiel.Il modifie, au passage, la Constitution et procède à l’émasculation du pays. Une longue transformation en un Absurdistan où tout n’est que luxe, calme et avidité. L’Algérie pointe aujourd’hui à la 111e place (sur 180) des pays les plus corrompus, selon l’ONG Transparency. Frustré de ne pas avoir accédé au pouvoir dès 1979, quand il s’estimait à même de succéder à Houari Boumédiène, Boutef ’ savoure sa revanche. Contre ces autres généraux d’Alger, putschistes post-coloniaux qui tiennent encore une partie du pouvoir. Contre les Algériens, ce peuple qu’il n’a jamais respecté et qui fuit le pays (lire «les Harragas»). Contre les milieux d’affaires, qu’il a confisqués au profit de ses proches.
Même malade, même acculé, ce «civil à l’âme militaire» continue à vouloir tout diriger dans un pays qui ne cesse de reculer. À dessein. Comme les contre-révolutionnaires qui résumèrent leur programme à une date, 1788, Bouteflika veut revenir à 1988. Avant le soulèvement d’octobre qui brisa l’hégémonie du parti unique, le FLN, et du parti d’État. Avant que le peuple essaie de se réapproprier le pays, que le pouvoir soit partagé et la liberté de la presse consacrée.Un réquisitoire implacable, Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, taillade ce constat. Un ouvrage placé sous la férule de Mohamed Benchicou, journaliste fort énervé : deux ans de prison, ça agace. Surtout quand le fallacieux prétexte d’«infraction régissant le contrôle des changes et les mouvements des capitaux» sanctionne la sortie d’un précédent brûlot contre Boutef ’, Une imposture algérienne (2004)."
Re: Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…
Algérie: Abdelaziz Bouteflika demande à nouveau à la France de reconnaître les souffrances liées à la colonisation
DIPLOMATIE La question des excuses françaises n’avait pas été soulevée depuis que François Hollande avait, en 2012, reconnu des «souffrances» sans toutefois formuler de repentance…
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 10 avril 2016 à Zeralda près d'Alger
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 10 avril 2016 à Zeralda près d'Alger — Eric FEFERBERG AFP
«Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France.» C'est en ces termes, mercredi et à l'occasion des 55 ans de l'indépendance de l'Algérie que le président algérien Abdelaziz Bouteflika a de nouveau demandé à la France d'admettre officiellement les «souffrances» infligées au peuple algérien sous la colonisation.
>> A lire aussi : VIDEO. Algérie: Macron qualifie la colonisation de «crime contre l'humanité», la droite et le FN s'indignent
Des blessures toujours pas cicatrisées en Algérie
L'Algérie a par le passé réclamé que la France reconnaisse officiellement ses «crimes» en Algérie et s'en excuse, après 132 ans de colonisation française et une guerre d'indépendance sanglante qui ont laissé des blessures toujours pas cicatrisées.
«Le partenariat d'exception» dont l'Algérie et la France ont engagé la construction depuis la visite à Alger fin 2012 du président français François Hollande, «gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire», a poursuivi le chef de l'État algérien dans ce message diffusé par l'agence de presse officielle APS.
Pas d'excuses ni de repentance de la part de la France
La question des excuses françaises a été rarement soulevée ces dernières années, notamment depuis que le président Hollande avait le 20 décembre 2012, solennellement reconnu devant le Parlement algérien «les souffrances» infligées par «la colonisation française», sans toutefois formuler d'excuses ou de repentance.
Les relations - compliquées et passionnelles - entre Paris et Alger s'étaient alors réchauffées, après avoir été longtemps plombées par un article d'une loi française votée en 2005, mentionnant «le rôle positif de la colonisation». Abdelaziz Bouteflika avait vu dans cette loi une «cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme» et exigé une «repentance» de la France.
>> A lire aussi : VIDEO. Très affaibli, Abdelaziz Bouteflika apparaît sur des images de la télévision d’Etat
L'année suivante, malgré l'abrogation de cet article, il avait réclamé des «excuses publiques et solennelles» de la France pour «le crime de colonialisme» comme préalable à la signature d'un accord d'amitié entre les deux pays, finalement abandonné.
Renforcer le «partenariat d'exception» avec Alger
Cette nouvelle demande d'Alger intervient peu après l'élection à la présidence française d'Emmanuel Macron, qui souhaite renforcer le «partenariat d'exception» avec Alger et est attendu en visite à Alger à une date non encore précisée.
Encore candidat, Emmanuel Macron, qualifié par Abdelaziz Bouteflika d'«ami de l'Algérie», avait à Alger, qualifié la colonisation française en Algérie (1830-1962) de «crime contre l'humanité».
DIPLOMATIE La question des excuses françaises n’avait pas été soulevée depuis que François Hollande avait, en 2012, reconnu des «souffrances» sans toutefois formuler de repentance…
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 10 avril 2016 à Zeralda près d'Alger
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 10 avril 2016 à Zeralda près d'Alger — Eric FEFERBERG AFP
«Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France.» C'est en ces termes, mercredi et à l'occasion des 55 ans de l'indépendance de l'Algérie que le président algérien Abdelaziz Bouteflika a de nouveau demandé à la France d'admettre officiellement les «souffrances» infligées au peuple algérien sous la colonisation.
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Des blessures toujours pas cicatrisées en Algérie
L'Algérie a par le passé réclamé que la France reconnaisse officiellement ses «crimes» en Algérie et s'en excuse, après 132 ans de colonisation française et une guerre d'indépendance sanglante qui ont laissé des blessures toujours pas cicatrisées.
«Le partenariat d'exception» dont l'Algérie et la France ont engagé la construction depuis la visite à Alger fin 2012 du président français François Hollande, «gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire», a poursuivi le chef de l'État algérien dans ce message diffusé par l'agence de presse officielle APS.
Pas d'excuses ni de repentance de la part de la France
La question des excuses françaises a été rarement soulevée ces dernières années, notamment depuis que le président Hollande avait le 20 décembre 2012, solennellement reconnu devant le Parlement algérien «les souffrances» infligées par «la colonisation française», sans toutefois formuler d'excuses ou de repentance.
Les relations - compliquées et passionnelles - entre Paris et Alger s'étaient alors réchauffées, après avoir été longtemps plombées par un article d'une loi française votée en 2005, mentionnant «le rôle positif de la colonisation». Abdelaziz Bouteflika avait vu dans cette loi une «cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme» et exigé une «repentance» de la France.
>> A lire aussi : VIDEO. Très affaibli, Abdelaziz Bouteflika apparaît sur des images de la télévision d’Etat
L'année suivante, malgré l'abrogation de cet article, il avait réclamé des «excuses publiques et solennelles» de la France pour «le crime de colonialisme» comme préalable à la signature d'un accord d'amitié entre les deux pays, finalement abandonné.
Renforcer le «partenariat d'exception» avec Alger
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