Amar Adjili, l’écolo-citoyen de Tipaza de passage à Aokas
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Re: Amar Adjili, l’écolo-citoyen de Tipaza de passage à Aokas
http://www.tsa-algerie.com/20160817/amar-adjili-lecolo-citoyen-guerre-contre-ordures/
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Re: Amar Adjili, l’écolo-citoyen de Tipaza de passage à Aokas
Amar Adjili, l’écolo-citoyen en guerre contre les ordures
12:04 mercredi 17 août 2016 | Par Samira Hadj Amar | Actualité
Amar Adjili, cet artisan écolo a décidé de partir en campagne de propreté dans plusieurs villes d’Algérie
12:04 mercredi 17 août 2016 | Par Samira Hadj Amar | Actualité
Amar Adjili, cet artisan écolo a décidé de partir en campagne de propreté dans plusieurs villes d’Algérie
C’est à la veille d’un départ pour Annaba, que nous rencontrons Amar Adjili près des Grands thermes romains à Tipaza. Cet homme humble et très modeste a décidé, il y a moins d’un an, de partir en guerre contre la saleté et la pollution qui asphyxient les plages et les forêts en Algérie.
Un Don Quichotte des temps modernes
Amar Adjili, la cinquantaine, est né à Trévoux en France. Cet artisan charpentier de profession nourrie une passion : la nature. Son objectif : la protéger et surtout la conserver à tout prix. Amar est un grand voyageur. Il a même traversé la jungle au péril de sa vie mais lorsqu’il a découvert l’état pitoyable de la plage du Chenoua, à Tipaza, il s’est effondré face à tant de mépris. Tout a commencé par une simple promenade en famille.
« L’année dernière, j’avais emmené mon petit-neveu au Chenoua. Il était choqué de découvrir le paysage défiguré par autant d’ordures », raconte Amar. C’est à ce moment-là que son combat commence. Quelques jours après, il se retrouve sur la plage du complexe Matares. Ce qu’Amar y découvrira lui donnera encore plus de force dans sa quête pour un pays propre et respectueux de l’environnement. « À l’intérieur du complexe Matares, dans les allées et les bungalows, j’ai vu des montagnes de déchets et d’ordures de toutes sortes. J’étais choqué qu’un site pareil avec une telle architecture soit laissé à l’abandon ». Depuis, Amar Adjili n’a ménagé aucun effort pour sensibiliser et attirer l’attention du public notamment sur les réseaux sociaux.
Une passion coûteuse…
Pour mener à bien son projet, ce passionné met la main à la poche. « Je dépense l’équivalent de 50 000 à 60 000 dinars par mois pour acheter des gants, râteaux, sacs-poubelles… et tout ce qu’il faut pour le nettoyage des plages. Je n’attends rien de personne mais à la fin de tout ce travail acharné, tout ce que je demande, c’est que la mairie envoie au moins des camions pour ramasser les sacs », dit-il.
M. Adjili s’en fiche qu’on le prenne pour un original. Il se défend comme il peut contre ceux qui ont tenté de lui barrer la route. Il accuse en premier lieu les collectivités locales qui laissent les ordures s’accumuler sans intervenir. Mais le pire, cet éco-citoyen l’explique en ces termes : « Même quand j’arrive à louer des camions pour transporter ces tonnes de détritus à la déchetterie, on me demande de payer 2 340 dinars la tonne pour m’en débarrasser », affirme-t-il.
Une tournée pour la sensibilisation
Cet artisan écolo a décidé de partir en campagne de propreté dans plusieurs villes d’Algérie. Il n’a plus l’intention de se limiter à la seule wilaya de Tipaza. « Je ne sais pas exactement où je vais aller mais ce qui est sûr, c’est que je m’arrêterai là où il y aura des ordures. Je commencerai par Annaba ensuite Skikda… Personne ne m’attend là-bas, tout sera à mes frais », assure Amar.
Cet homme très courageux a su faire valoir sa passion pour la protection de l’environnement et beaucoup de personnes, notamment sur les réseaux sociaux, ont promis de l’aider à son arrivée à Annaba ou ailleurs. Pour lui « La sensibilisation est en train de se faire peu à peu. Ça prouve que nous avançons sur la bonne voie. J’espère que nous arriverons au bout de la saleté, Inchallah », conclut Amar Adjili, confiant.
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