L'écriture ésotérique des femmes
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L'écriture ésotérique des femmes
L'écriture ésotérique des femmes
Au printemps, obligatoirement avant les semailles, la femme kabyle « débute le cycle de la poterie en accord avec les interdits de la terre et elle crépit l'intérieur de ses murs avant de les revêtir de peintures magiques».
L'auteur Makilam, autour de huit illustrations, aborde l'écriture ésotérique des poteries et des décorations murales et formule l'interprétation de quelques figures particulières :
• La lampe représente aussi bien l'homme que la femme dont elle figure les parties sexuelles. La cruche est plus particulièrement une figuration de la femme.
• Les triangles dont le sommet est dirigé vers le bas (la terre) « traduisent le principe primaire de la vie dans le delta fertile du corps de la femme » dont ils glorifient la nature créatrice dans un sens mystique. Les traits parallèles de la partie supérieure représentent les jambes. Dans la partie inférieure du V un point noir (figure n° 1) ou un losange constitue une « porte magique ». Elle peut être figurée par un trait vertical rouge entourés de deux traits noirs (figure n° 2) ou un damier de carreaux noirs et blancs (figures n° 3 et n° 4). Selon l'auteur tous ces dessins qui portent les noms de l'œil ou de la ruche sont des allusions au sexe féminin. La base du losange est parfois complétée par un « M » représentant les jambes repliées.
• Les triangles dont le sommet est inversement dirigé vers le haut (le ciel) évoquent le principe masculin. Un motif montrant la superposition des deux triangles accompagnés de « M » est analysé par Makilam comme une représentation de l'acte sexuel dont le message ne saurait être réduit à la seule union physique.
• L'œuf, dessiné sous la forme d'un triangle blanc sans signe de remplissage, est symbole de la naissance et de l'éternité de la germination de la vie.
• Le palmier est un arbre dont les femmes kabyles, dans de nombreux rites de fécondité, associent la datte à la naissance d'un enfant. On peut l'interpréter comme une visualisation de l'étreinte amoureuse.
Via
https://fr.wikipedia.org/wiki/Signes_et_symboles_de_Kabylie…
Makilam [Malika Grasshoff], Signes et rituels magiques des femmes kabyles, Aix-en-Provence, Édisud, 1999 (réimpr. 2005), 160 p
adm. Samir REKIK
Au printemps, obligatoirement avant les semailles, la femme kabyle « débute le cycle de la poterie en accord avec les interdits de la terre et elle crépit l'intérieur de ses murs avant de les revêtir de peintures magiques».
L'auteur Makilam, autour de huit illustrations, aborde l'écriture ésotérique des poteries et des décorations murales et formule l'interprétation de quelques figures particulières :
• La lampe représente aussi bien l'homme que la femme dont elle figure les parties sexuelles. La cruche est plus particulièrement une figuration de la femme.
• Les triangles dont le sommet est dirigé vers le bas (la terre) « traduisent le principe primaire de la vie dans le delta fertile du corps de la femme » dont ils glorifient la nature créatrice dans un sens mystique. Les traits parallèles de la partie supérieure représentent les jambes. Dans la partie inférieure du V un point noir (figure n° 1) ou un losange constitue une « porte magique ». Elle peut être figurée par un trait vertical rouge entourés de deux traits noirs (figure n° 2) ou un damier de carreaux noirs et blancs (figures n° 3 et n° 4). Selon l'auteur tous ces dessins qui portent les noms de l'œil ou de la ruche sont des allusions au sexe féminin. La base du losange est parfois complétée par un « M » représentant les jambes repliées.
• Les triangles dont le sommet est inversement dirigé vers le haut (le ciel) évoquent le principe masculin. Un motif montrant la superposition des deux triangles accompagnés de « M » est analysé par Makilam comme une représentation de l'acte sexuel dont le message ne saurait être réduit à la seule union physique.
• L'œuf, dessiné sous la forme d'un triangle blanc sans signe de remplissage, est symbole de la naissance et de l'éternité de la germination de la vie.
• Le palmier est un arbre dont les femmes kabyles, dans de nombreux rites de fécondité, associent la datte à la naissance d'un enfant. On peut l'interpréter comme une visualisation de l'étreinte amoureuse.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Signes_et_symboles_de_Kabylie…
Makilam [Malika Grasshoff], Signes et rituels magiques des femmes kabyles, Aix-en-Provence, Édisud, 1999 (réimpr. 2005), 160 p
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Date d'inscription : 09/07/2008
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