L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
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L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
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folle- Nombre de messages : 3347
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Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
Louenas Hassani ce natif d’Aokas qui a quitté l’Algérie en 2001 pour continuer ses études à Paris. En 2006, il immigre au Canada. Il travaille actuellement comme enseignant en Ontario. A mis sur les étals des librairies son premier roman intitulé "La coureuse des vents" aux éditions l’interligne sises au Canada. Louenas Hassani collabore avec plusieurs médias électroniques où il nous fait régaler à chaque fois par ses contributions de haute gamme
Louenas Hassani ce natif d’Aokas qui a quitté l’Algérie en 2001 pour continuer ses études à Paris. En 2006, il immigre au Canada. Il travaille actuellement comme enseignant en Ontario. A mis sur les étals des librairies son premier roman intitulé "La coureuse des vents" aux éditions l’interligne sises au Canada. Louenas Hassani collabore avec plusieurs médias électroniques où il nous fait régaler à chaque fois par ses contributions de haute gamme
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Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
Louenas Hassani ce natif d’Aokas qui a quitté l’Algérie en 2001 pour continuer ses études à Paris. En 2006, il immigre au Canada. Il travaille actuellement comme enseignant en Ontario. A mis sur les étals des librairies son premier roman intitulé "La coureuse des vents" aux éditions l’interligne sises au Canada. Louenas Hassani collabore avec plusieurs médias électroniques où il nous fait régaler à chaque fois par ses contributions de haute gamme
Louenas Hassani ce natif d’Aokas qui a quitté l’Algérie en 2001 pour continuer ses études à Paris. En 2006, il immigre au Canada. Il travaille actuellement comme enseignant en Ontario. A mis sur les étals des librairies son premier roman intitulé "La coureuse des vents" aux éditions l’interligne sises au Canada. Louenas Hassani collabore avec plusieurs médias électroniques où il nous fait régaler à chaque fois par ses contributions de haute gamme
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Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
Max de partage SVP
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folle- Nombre de messages : 3347
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Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
"Conférence-débat à ne jamais rater.
C'est un livre d'une grande qualité qu'il va nous présenter. J'ai un exemplaire qui m'est parvenu du Canada. Il est superbe."
Zidani Azzedine
C'est un livre d'une grande qualité qu'il va nous présenter. J'ai un exemplaire qui m'est parvenu du Canada. Il est superbe."
Zidani Azzedine
folle- Nombre de messages : 3347
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Madona- Nombre de messages : 3426
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Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
Idriss Radjouh
18 juillet, 01:51 ·
Hommage à Louenas Hassani
Une oeuvre à découvrir "La coureuse des vents"
Lorsqu'il s'agit d'une oeuvre authentique et originale, l'hésitation de faire un commentaire est grande. S'agissant de la tienne, puisque tu as fait une synérgie entre les forces d'une prose rafinée et hautement articulée et la beauté poétique, il m'est encore plus difficile de rédiger une quelconque phrase en guise de commentaire. En même temps, je ne peux laisser passer une telle occasion pour développer certaines idées subjectivement se trouvant dans ton oeuvre qui m'a tant fasciné.
Il me plaît tout d'abord de révéler à mon sens un point commun entre ton œuvre et celle de Kateb Yacine.Tout au long de ma lecture, je ne pus m'empêcher de penser à Nedjma; la similitude étant d'abord l'originalite des deux oeuvres traitant le problème identitaire quoique chacune à sa manière. À la différence de Nedjma, la femme traditionnelle, l'âme de la patrie, en fait l'Algérie, qui reste en arrière plan à l'image de la femme orientale, Addis s'emancipe, fouille l'histoire et se met en avant plan. Au contraire, elle se cherche, elle est historienne. Nul doute, les deux femmes sont le reflet du contexte de chacune d'elle.
Toutefois, comprendre les mots écrits dans cet ouvrage n'induit pas nécessairement à la compréhension des sens variés que contient chaque paragraphe. Si la quatrième page fait un résumé de l'histoire d'Addis, les portées des sens profonds de l'Histoire demandent une cetaine culture. Puis la page couverture est revelatrice, elle représente le bouleversement dialectique de l'idéal en réalité malheureuse. L'ombre de la paix est la guerre, mais l'avenir de toute guerre n'est jamais la paix. Il faut non seulement comprendre l'Histoire, son déroulement et ses bouleversements tragiques, mais aussi son sens philosophique telle que sa finalité universelle comme l'ont fait d'ailleurs Hegel et Marx. Mais, la condition humaine réifiée et la conscience malheureuse sont les seuls des points communs universellement reconnus entre les humains à présent. Ce qui est universel contrairement à l'idéalisme de Hegel ou à celui de Marx, c'est la misère humaine, l'intolérance, " l'ideologisme" et la négation narcissique de l'autre tel qu'on le trouve bien articulé et qui se présente aujourd'hui sous le nom de l'Etat Islamique.. Si non, comment expliquer que les victimes de l'holocauste deviennent les auteurs des pires atrocités dans l'histoire? C'est vrai que ce qui est universel est l'humain, mais l'humain aussi dans toute sa traîtrise, sa férocité et sa méchanceté comme le laissent croire certains passages de ton roman. Dans ton ouvrage on trouve justement cette conscience malheureuse.
Il me plait aussi de développer le thème de la chosification abordé dans ton livre. La chosification est aussi un thème central de la Théorie Critique depuis Max Horkheimer et Adorno dés les années 20. On parle de ce que la modérnité a produit comme chose pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme une chose. L'individu n'est plus pris pour humain, il est un élément de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." C'est la domination de la raison subjective et insrrumentale sur les sphères de la vie qui fait que la société d'aujourd'hui produit la réification qui est un état plus avancé que l'aliénation de Marx. Elle est liée à la domination de la chose, des moyens, de la pacotille sur les moindre détails de la vie .« le mythe lui-même est déjà Raison et la Raison se retourne en mythologie » disait Hortkheimer dans Dialectique de la raison.
« l'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose ».
L'individu est considéré dans cette perspective comme élément de production et sa valeur se mesure par son efficacité et par son excellence. Tout compte fait, il ne dépasse pas l'attribut de " CHOSE".
On parle alors de ce que la modérnité a produit comme individu chosifié en transformant l'humain et ses valeurs pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme un moyen de production. L'individu n'est plus pris comme humain, il est un élément compétitif de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." Mais aujourd'hui encore, il va falloir faire une distinction entre la modérnité et la "Sophistication", Si la modernité a comme conséquence la chosification, l'étape de
" la Sophistication " a pour conséquence la Rienification de l'Homme".
Bientôt l'humanité sera remplacée par toutes sortes de gadgets électroniques, on entend parler même d'abeille électronique produisant un miel naturel et de robots qui peuvent même réfléchir à la place de l'homme. Et si les robots prenaient le destin de l'humanité en main avec une armée et des puissances artificiellement intelligente?!
Par ailleurs ce qui a attiré mon attention le plus, c'est ce jus philosophique qu'on trouve traité dans les grandes philosophies sociales, telle la Théorie Critique; la chosification, le moi, le rapport entre sujet et objet, le holocauste, en passant par le problème isrélo-palestinien, sans oublier la condition humaine contextuelle se référant à chaque fois à des réalités dures et parfois absurdes pour une vie humaines rationnelle.
Au fur et mesure que l'Histoire avance, l'humanité recule et se dégrade. Dans tous les systèmes économiques, l'humain sauvegarde son utilité et sa définition humaine, le risque aujourd'hui tourne au tour de l'humain, ce n'est plus une question d'exploitation, ni de réification, mais c'est une question d'effacement sans disparition de la race humaine, puisque la prochaine révolution sera celle de l'intelligence artificielle.
En lisant ton oeuvre, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle aussi avec le "Je" phénoménologique sartrien et ton "Autre" qui heureusement n'est " pas "enfer"
Ton "Je" est comme dans l'humain universel de notre grand philosophe Koribaa Nabhani, comme-quoi l'histoire de l'islam; langue, science et civilisation, fait partie de l'universalité pour le distinguer de sa maladresse violente d'aujourd'hui. Es-tu berbère? s’inquiéteront alors les pseudos leader intellectuels berbères montrealais qui n'ont pas osé feuilleter une page ce romain magnifique.
Ce qui intéressant dans cet ouvrage, c'est cette prise de conscience de ce qui est l'humanité. Comme dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" l'ouvrage central de "Yuval Noah Harar"i, qui révèle au grand jour l'importance d'abord de la révolution cognitive, puis le contexte socio-culturel dans la détermination de l'état de conscience de l'individu à un moment donné, selon un contexte bien spécifique.
Même si Evangiline devient Addis, même si elle change de contexte, il reste qu'elle porte en elle-même l'humanité. Mais aujourd'hui l'humanité n'est menacée pas par la mort seulement mais bel et bien par l'inutilité, laort sociale lorsque l'IA l'intelligence artificielle remplacera celle de l'humanité. C'est grave ce qui nous guette! Que ferons-nous lorsque des centaines de millions seront renvoyer à la maison parce que les robots ont pris leurs places?
Lors de ma lecture, des passages m'ont interpellé au point de croire que l'autre c'est moi: "L'oud empoussiérait le silence. Les cordes fécondaient les pleurs dans nos cœurs. nvUn air suave, un istikhbar langoureux qui décuplait la mer, la nuit, les étoiles." Et ça a réveillé les doux et les durs souvenirs.
Il y a tant de choses à dire et cet espace ne suffit pas, sauf que je dois rajouter que l'olivier, mon olivier à moi aussi était là bien avant Jésus-Christ, pourquoi alors le cyprès est le plus sage des arbres?
18 juillet, 01:51 ·
Hommage à Louenas Hassani
Une oeuvre à découvrir "La coureuse des vents"
Lorsqu'il s'agit d'une oeuvre authentique et originale, l'hésitation de faire un commentaire est grande. S'agissant de la tienne, puisque tu as fait une synérgie entre les forces d'une prose rafinée et hautement articulée et la beauté poétique, il m'est encore plus difficile de rédiger une quelconque phrase en guise de commentaire. En même temps, je ne peux laisser passer une telle occasion pour développer certaines idées subjectivement se trouvant dans ton oeuvre qui m'a tant fasciné.
Il me plaît tout d'abord de révéler à mon sens un point commun entre ton œuvre et celle de Kateb Yacine.Tout au long de ma lecture, je ne pus m'empêcher de penser à Nedjma; la similitude étant d'abord l'originalite des deux oeuvres traitant le problème identitaire quoique chacune à sa manière. À la différence de Nedjma, la femme traditionnelle, l'âme de la patrie, en fait l'Algérie, qui reste en arrière plan à l'image de la femme orientale, Addis s'emancipe, fouille l'histoire et se met en avant plan. Au contraire, elle se cherche, elle est historienne. Nul doute, les deux femmes sont le reflet du contexte de chacune d'elle.
Toutefois, comprendre les mots écrits dans cet ouvrage n'induit pas nécessairement à la compréhension des sens variés que contient chaque paragraphe. Si la quatrième page fait un résumé de l'histoire d'Addis, les portées des sens profonds de l'Histoire demandent une cetaine culture. Puis la page couverture est revelatrice, elle représente le bouleversement dialectique de l'idéal en réalité malheureuse. L'ombre de la paix est la guerre, mais l'avenir de toute guerre n'est jamais la paix. Il faut non seulement comprendre l'Histoire, son déroulement et ses bouleversements tragiques, mais aussi son sens philosophique telle que sa finalité universelle comme l'ont fait d'ailleurs Hegel et Marx. Mais, la condition humaine réifiée et la conscience malheureuse sont les seuls des points communs universellement reconnus entre les humains à présent. Ce qui est universel contrairement à l'idéalisme de Hegel ou à celui de Marx, c'est la misère humaine, l'intolérance, " l'ideologisme" et la négation narcissique de l'autre tel qu'on le trouve bien articulé et qui se présente aujourd'hui sous le nom de l'Etat Islamique.. Si non, comment expliquer que les victimes de l'holocauste deviennent les auteurs des pires atrocités dans l'histoire? C'est vrai que ce qui est universel est l'humain, mais l'humain aussi dans toute sa traîtrise, sa férocité et sa méchanceté comme le laissent croire certains passages de ton roman. Dans ton ouvrage on trouve justement cette conscience malheureuse.
Il me plait aussi de développer le thème de la chosification abordé dans ton livre. La chosification est aussi un thème central de la Théorie Critique depuis Max Horkheimer et Adorno dés les années 20. On parle de ce que la modérnité a produit comme chose pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme une chose. L'individu n'est plus pris pour humain, il est un élément de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." C'est la domination de la raison subjective et insrrumentale sur les sphères de la vie qui fait que la société d'aujourd'hui produit la réification qui est un état plus avancé que l'aliénation de Marx. Elle est liée à la domination de la chose, des moyens, de la pacotille sur les moindre détails de la vie .« le mythe lui-même est déjà Raison et la Raison se retourne en mythologie » disait Hortkheimer dans Dialectique de la raison.
« l'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose ».
L'individu est considéré dans cette perspective comme élément de production et sa valeur se mesure par son efficacité et par son excellence. Tout compte fait, il ne dépasse pas l'attribut de " CHOSE".
On parle alors de ce que la modérnité a produit comme individu chosifié en transformant l'humain et ses valeurs pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme un moyen de production. L'individu n'est plus pris comme humain, il est un élément compétitif de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." Mais aujourd'hui encore, il va falloir faire une distinction entre la modérnité et la "Sophistication", Si la modernité a comme conséquence la chosification, l'étape de
" la Sophistication " a pour conséquence la Rienification de l'Homme".
Bientôt l'humanité sera remplacée par toutes sortes de gadgets électroniques, on entend parler même d'abeille électronique produisant un miel naturel et de robots qui peuvent même réfléchir à la place de l'homme. Et si les robots prenaient le destin de l'humanité en main avec une armée et des puissances artificiellement intelligente?!
Par ailleurs ce qui a attiré mon attention le plus, c'est ce jus philosophique qu'on trouve traité dans les grandes philosophies sociales, telle la Théorie Critique; la chosification, le moi, le rapport entre sujet et objet, le holocauste, en passant par le problème isrélo-palestinien, sans oublier la condition humaine contextuelle se référant à chaque fois à des réalités dures et parfois absurdes pour une vie humaines rationnelle.
Au fur et mesure que l'Histoire avance, l'humanité recule et se dégrade. Dans tous les systèmes économiques, l'humain sauvegarde son utilité et sa définition humaine, le risque aujourd'hui tourne au tour de l'humain, ce n'est plus une question d'exploitation, ni de réification, mais c'est une question d'effacement sans disparition de la race humaine, puisque la prochaine révolution sera celle de l'intelligence artificielle.
En lisant ton oeuvre, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle aussi avec le "Je" phénoménologique sartrien et ton "Autre" qui heureusement n'est " pas "enfer"
Ton "Je" est comme dans l'humain universel de notre grand philosophe Koribaa Nabhani, comme-quoi l'histoire de l'islam; langue, science et civilisation, fait partie de l'universalité pour le distinguer de sa maladresse violente d'aujourd'hui. Es-tu berbère? s’inquiéteront alors les pseudos leader intellectuels berbères montrealais qui n'ont pas osé feuilleter une page ce romain magnifique.
Ce qui intéressant dans cet ouvrage, c'est cette prise de conscience de ce qui est l'humanité. Comme dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" l'ouvrage central de "Yuval Noah Harar"i, qui révèle au grand jour l'importance d'abord de la révolution cognitive, puis le contexte socio-culturel dans la détermination de l'état de conscience de l'individu à un moment donné, selon un contexte bien spécifique.
Même si Evangiline devient Addis, même si elle change de contexte, il reste qu'elle porte en elle-même l'humanité. Mais aujourd'hui l'humanité n'est menacée pas par la mort seulement mais bel et bien par l'inutilité, laort sociale lorsque l'IA l'intelligence artificielle remplacera celle de l'humanité. C'est grave ce qui nous guette! Que ferons-nous lorsque des centaines de millions seront renvoyer à la maison parce que les robots ont pris leurs places?
Lors de ma lecture, des passages m'ont interpellé au point de croire que l'autre c'est moi: "L'oud empoussiérait le silence. Les cordes fécondaient les pleurs dans nos cœurs. nvUn air suave, un istikhbar langoureux qui décuplait la mer, la nuit, les étoiles." Et ça a réveillé les doux et les durs souvenirs.
Il y a tant de choses à dire et cet espace ne suffit pas, sauf que je dois rajouter que l'olivier, mon olivier à moi aussi était là bien avant Jésus-Christ, pourquoi alors le cyprès est le plus sage des arbres?
Madona- Nombre de messages : 3426
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Idriss Radjouh
18 juillet, 01:51 ·
Hommage à Louenas Hassani
Une oeuvre à découvrir "La coureuse des vents"
Lorsqu'il s'agit d'une oeuvre authentique et originale, l'hésitation de faire un commentaire est grande. S'agissant de la tienne, puisque tu as fait une synérgie entre les forces d'une prose rafinée et hautement articulée et la beauté poétique, il m'est encore plus difficile de rédiger une quelconque phrase en guise de commentaire. En même temps, je ne peux laisser passer une telle occasion pour développer certaines idées subjectivement se trouvant dans ton oeuvre qui m'a tant fasciné.
Il me plaît tout d'abord de révéler à mon sens un point commun entre ton œuvre et celle de Kateb Yacine.Tout au long de ma lecture, je ne pus m'empêcher de penser à Nedjma; la similitude étant d'abord l'originalite des deux oeuvres traitant le problème identitaire quoique chacune à sa manière. À la différence de Nedjma, la femme traditionnelle, l'âme de la patrie, en fait l'Algérie, qui reste en arrière plan à l'image de la femme orientale, Addis s'emancipe, fouille l'histoire et se met en avant plan. Au contraire, elle se cherche, elle est historienne. Nul doute, les deux femmes sont le reflet du contexte de chacune d'elle.
Toutefois, comprendre les mots écrits dans cet ouvrage n'induit pas nécessairement à la compréhension des sens variés que contient chaque paragraphe. Si la quatrième page fait un résumé de l'histoire d'Addis, les portées des sens profonds de l'Histoire demandent une cetaine culture. Puis la page couverture est revelatrice, elle représente le bouleversement dialectique de l'idéal en réalité malheureuse. L'ombre de la paix est la guerre, mais l'avenir de toute guerre n'est jamais la paix. Il faut non seulement comprendre l'Histoire, son déroulement et ses bouleversements tragiques, mais aussi son sens philosophique telle que sa finalité universelle comme l'ont fait d'ailleurs Hegel et Marx. Mais, la condition humaine réifiée et la conscience malheureuse sont les seuls des points communs universellement reconnus entre les humains à présent. Ce qui est universel contrairement à l'idéalisme de Hegel ou à celui de Marx, c'est la misère humaine, l'intolérance, " l'ideologisme" et la négation narcissique de l'autre tel qu'on le trouve bien articulé et qui se présente aujourd'hui sous le nom de l'Etat Islamique.. Si non, comment expliquer que les victimes de l'holocauste deviennent les auteurs des pires atrocités dans l'histoire? C'est vrai que ce qui est universel est l'humain, mais l'humain aussi dans toute sa traîtrise, sa férocité et sa méchanceté comme le laissent croire certains passages de ton roman. Dans ton ouvrage on trouve justement cette conscience malheureuse.
Il me plait aussi de développer le thème de la chosification abordé dans ton livre. La chosification est aussi un thème central de la Théorie Critique depuis Max Horkheimer et Adorno dés les années 20. On parle de ce que la modérnité a produit comme chose pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme une chose. L'individu n'est plus pris pour humain, il est un élément de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." C'est la domination de la raison subjective et insrrumentale sur les sphères de la vie qui fait que la société d'aujourd'hui produit la réification qui est un état plus avancé que l'aliénation de Marx. Elle est liée à la domination de la chose, des moyens, de la pacotille sur les moindre détails de la vie .« le mythe lui-même est déjà Raison et la Raison se retourne en mythologie » disait Hortkheimer dans Dialectique de la raison.
« l'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose ».
L'individu est considéré dans cette perspective comme élément de production et sa valeur se mesure par son efficacité et par son excellence. Tout compte fait, il ne dépasse pas l'attribut de " CHOSE".
On parle alors de ce que la modérnité a produit comme individu chosifié en transformant l'humain et ses valeurs pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme un moyen de production. L'individu n'est plus pris comme humain, il est un élément compétitif de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." Mais aujourd'hui encore, il va falloir faire une distinction entre la modérnité et la "Sophistication", Si la modernité a comme conséquence la chosification, l'étape de
" la Sophistication " a pour conséquence la Rienification de l'Homme".
Bientôt l'humanité sera remplacée par toutes sortes de gadgets électroniques, on entend parler même d'abeille électronique produisant un miel naturel et de robots qui peuvent même réfléchir à la place de l'homme. Et si les robots prenaient le destin de l'humanité en main avec une armée et des puissances artificiellement intelligente?!
Par ailleurs ce qui a attiré mon attention le plus, c'est ce jus philosophique qu'on trouve traité dans les grandes philosophies sociales, telle la Théorie Critique; la chosification, le moi, le rapport entre sujet et objet, le holocauste, en passant par le problème isrélo-palestinien, sans oublier la condition humaine contextuelle se référant à chaque fois à des réalités dures et parfois absurdes pour une vie humaines rationnelle.
Au fur et mesure que l'Histoire avance, l'humanité recule et se dégrade. Dans tous les systèmes économiques, l'humain sauvegarde son utilité et sa définition humaine, le risque aujourd'hui tourne au tour de l'humain, ce n'est plus une question d'exploitation, ni de réification, mais c'est une question d'effacement sans disparition de la race humaine, puisque la prochaine révolution sera celle de l'intelligence artificielle.
En lisant ton oeuvre, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle aussi avec le "Je" phénoménologique sartrien et ton "Autre" qui heureusement n'est " pas "enfer"
Ton "Je" est comme dans l'humain universel de notre grand philosophe Koribaa Nabhani, comme-quoi l'histoire de l'islam; langue, science et civilisation, fait partie de l'universalité pour le distinguer de sa maladresse violente d'aujourd'hui. Es-tu berbère? s’inquiéteront alors les pseudos leader intellectuels berbères montrealais qui n'ont pas osé feuilleter une page ce romain magnifique.
Ce qui intéressant dans cet ouvrage, c'est cette prise de conscience de ce qui est l'humanité. Comme dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" l'ouvrage central de "Yuval Noah Harar"i, qui révèle au grand jour l'importance d'abord de la révolution cognitive, puis le contexte socio-culturel dans la détermination de l'état de conscience de l'individu à un moment donné, selon un contexte bien spécifique.
Même si Evangiline devient Addis, même si elle change de contexte, il reste qu'elle porte en elle-même l'humanité. Mais aujourd'hui l'humanité n'est menacée pas par la mort seulement mais bel et bien par l'inutilité, laort sociale lorsque l'IA l'intelligence artificielle remplacera celle de l'humanité. C'est grave ce qui nous guette! Que ferons-nous lorsque des centaines de millions seront renvoyer à la maison parce que les robots ont pris leurs places?
Lors de ma lecture, des passages m'ont interpellé au point de croire que l'autre c'est moi: "L'oud empoussiérait le silence. Les cordes fécondaient les pleurs dans nos cœurs. nvUn air suave, un istikhbar langoureux qui décuplait la mer, la nuit, les étoiles." Et ça a réveillé les doux et les durs souvenirs.
Il y a tant de choses à dire et cet espace ne suffit pas, sauf que je dois rajouter que l'olivier, mon olivier à moi aussi était là bien avant Jésus-Christ, pourquoi alors le cyprès est le plus sage des arbres?
18 juillet, 01:51 ·
Hommage à Louenas Hassani
Une oeuvre à découvrir "La coureuse des vents"
Lorsqu'il s'agit d'une oeuvre authentique et originale, l'hésitation de faire un commentaire est grande. S'agissant de la tienne, puisque tu as fait une synérgie entre les forces d'une prose rafinée et hautement articulée et la beauté poétique, il m'est encore plus difficile de rédiger une quelconque phrase en guise de commentaire. En même temps, je ne peux laisser passer une telle occasion pour développer certaines idées subjectivement se trouvant dans ton oeuvre qui m'a tant fasciné.
Il me plaît tout d'abord de révéler à mon sens un point commun entre ton œuvre et celle de Kateb Yacine.Tout au long de ma lecture, je ne pus m'empêcher de penser à Nedjma; la similitude étant d'abord l'originalite des deux oeuvres traitant le problème identitaire quoique chacune à sa manière. À la différence de Nedjma, la femme traditionnelle, l'âme de la patrie, en fait l'Algérie, qui reste en arrière plan à l'image de la femme orientale, Addis s'emancipe, fouille l'histoire et se met en avant plan. Au contraire, elle se cherche, elle est historienne. Nul doute, les deux femmes sont le reflet du contexte de chacune d'elle.
Toutefois, comprendre les mots écrits dans cet ouvrage n'induit pas nécessairement à la compréhension des sens variés que contient chaque paragraphe. Si la quatrième page fait un résumé de l'histoire d'Addis, les portées des sens profonds de l'Histoire demandent une cetaine culture. Puis la page couverture est revelatrice, elle représente le bouleversement dialectique de l'idéal en réalité malheureuse. L'ombre de la paix est la guerre, mais l'avenir de toute guerre n'est jamais la paix. Il faut non seulement comprendre l'Histoire, son déroulement et ses bouleversements tragiques, mais aussi son sens philosophique telle que sa finalité universelle comme l'ont fait d'ailleurs Hegel et Marx. Mais, la condition humaine réifiée et la conscience malheureuse sont les seuls des points communs universellement reconnus entre les humains à présent. Ce qui est universel contrairement à l'idéalisme de Hegel ou à celui de Marx, c'est la misère humaine, l'intolérance, " l'ideologisme" et la négation narcissique de l'autre tel qu'on le trouve bien articulé et qui se présente aujourd'hui sous le nom de l'Etat Islamique.. Si non, comment expliquer que les victimes de l'holocauste deviennent les auteurs des pires atrocités dans l'histoire? C'est vrai que ce qui est universel est l'humain, mais l'humain aussi dans toute sa traîtrise, sa férocité et sa méchanceté comme le laissent croire certains passages de ton roman. Dans ton ouvrage on trouve justement cette conscience malheureuse.
Il me plait aussi de développer le thème de la chosification abordé dans ton livre. La chosification est aussi un thème central de la Théorie Critique depuis Max Horkheimer et Adorno dés les années 20. On parle de ce que la modérnité a produit comme chose pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme une chose. L'individu n'est plus pris pour humain, il est un élément de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." C'est la domination de la raison subjective et insrrumentale sur les sphères de la vie qui fait que la société d'aujourd'hui produit la réification qui est un état plus avancé que l'aliénation de Marx. Elle est liée à la domination de la chose, des moyens, de la pacotille sur les moindre détails de la vie .« le mythe lui-même est déjà Raison et la Raison se retourne en mythologie » disait Hortkheimer dans Dialectique de la raison.
« l'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose ».
L'individu est considéré dans cette perspective comme élément de production et sa valeur se mesure par son efficacité et par son excellence. Tout compte fait, il ne dépasse pas l'attribut de " CHOSE".
On parle alors de ce que la modérnité a produit comme individu chosifié en transformant l'humain et ses valeurs pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme un moyen de production. L'individu n'est plus pris comme humain, il est un élément compétitif de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." Mais aujourd'hui encore, il va falloir faire une distinction entre la modérnité et la "Sophistication", Si la modernité a comme conséquence la chosification, l'étape de
" la Sophistication " a pour conséquence la Rienification de l'Homme".
Bientôt l'humanité sera remplacée par toutes sortes de gadgets électroniques, on entend parler même d'abeille électronique produisant un miel naturel et de robots qui peuvent même réfléchir à la place de l'homme. Et si les robots prenaient le destin de l'humanité en main avec une armée et des puissances artificiellement intelligente?!
Par ailleurs ce qui a attiré mon attention le plus, c'est ce jus philosophique qu'on trouve traité dans les grandes philosophies sociales, telle la Théorie Critique; la chosification, le moi, le rapport entre sujet et objet, le holocauste, en passant par le problème isrélo-palestinien, sans oublier la condition humaine contextuelle se référant à chaque fois à des réalités dures et parfois absurdes pour une vie humaines rationnelle.
Au fur et mesure que l'Histoire avance, l'humanité recule et se dégrade. Dans tous les systèmes économiques, l'humain sauvegarde son utilité et sa définition humaine, le risque aujourd'hui tourne au tour de l'humain, ce n'est plus une question d'exploitation, ni de réification, mais c'est une question d'effacement sans disparition de la race humaine, puisque la prochaine révolution sera celle de l'intelligence artificielle.
En lisant ton oeuvre, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle aussi avec le "Je" phénoménologique sartrien et ton "Autre" qui heureusement n'est " pas "enfer"
Ton "Je" est comme dans l'humain universel de notre grand philosophe Koribaa Nabhani, comme-quoi l'histoire de l'islam; langue, science et civilisation, fait partie de l'universalité pour le distinguer de sa maladresse violente d'aujourd'hui. Es-tu berbère? s’inquiéteront alors les pseudos leader intellectuels berbères montrealais qui n'ont pas osé feuilleter une page ce romain magnifique.
Ce qui intéressant dans cet ouvrage, c'est cette prise de conscience de ce qui est l'humanité. Comme dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" l'ouvrage central de "Yuval Noah Harar"i, qui révèle au grand jour l'importance d'abord de la révolution cognitive, puis le contexte socio-culturel dans la détermination de l'état de conscience de l'individu à un moment donné, selon un contexte bien spécifique.
Même si Evangiline devient Addis, même si elle change de contexte, il reste qu'elle porte en elle-même l'humanité. Mais aujourd'hui l'humanité n'est menacée pas par la mort seulement mais bel et bien par l'inutilité, laort sociale lorsque l'IA l'intelligence artificielle remplacera celle de l'humanité. C'est grave ce qui nous guette! Que ferons-nous lorsque des centaines de millions seront renvoyer à la maison parce que les robots ont pris leurs places?
Lors de ma lecture, des passages m'ont interpellé au point de croire que l'autre c'est moi: "L'oud empoussiérait le silence. Les cordes fécondaient les pleurs dans nos cœurs. nvUn air suave, un istikhbar langoureux qui décuplait la mer, la nuit, les étoiles." Et ça a réveillé les doux et les durs souvenirs.
Il y a tant de choses à dire et cet espace ne suffit pas, sauf que je dois rajouter que l'olivier, mon olivier à moi aussi était là bien avant Jésus-Christ, pourquoi alors le cyprès est le plus sage des arbres?
Madona- Nombre de messages : 3426
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folle- Nombre de messages : 3347
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
Hommage à Louenas Hassani
Une oeuvre à découvrir "La coureuse des vents"
Lorsqu'il s'agit d'une oeuvre authentique et originale, l'hésitation de faire un commentaire est grande. S'agissant de la tienne, puisque tu as fait une synérgie entre les forces d'une prose rafinée et hautement articulée et la beauté poétique, il m'est encore plus difficile de rédiger une quelconque phrase en guise de commentaire. En même temps, je ne peux laisser passer une telle occasion pour développer certaines idées subjectivement se trouvant dans ton oeuvre qui m'a tant fasciné.
Il me plaît tout d'abord de révéler à mon sens un point commun entre ton œuvre et celle de Kateb Yacine.Tout au long de ma lecture, je ne pus m'empêcher de penser à Nedjma; la similitude étant d'abord l'originalite des deux oeuvres traitant le problème identitaire quoique chacune à sa manière. À la différence de Nedjma, la femme traditionnelle, l'âme de la patrie, en fait l'Algérie, qui reste en arrière plan à l'image de la femme orientale, Addis s'emancipe, fouille l'histoire et se met en avant plan. Au contraire, elle se cherche, elle est historienne. Nul doute, les deux femmes sont le reflet du contexte de chacune d'elle.
Toutefois, comprendre les mots écrits dans cet ouvrage n'induit pas nécessairement à la compréhension des sens variés que contient chaque paragraphe. Si la quatrième page fait un résumé de l'histoire d'Addis, les portées des sens profonds de l'Histoire demandent une cetaine culture. Puis la page couverture est revelatrice, elle représente le bouleversement dialectique de l'idéal en réalité malheureuse. L'ombre de la paix est la guerre, mais l'avenir de toute guerre n'est jamais la paix. Il faut non seulement comprendre l'Histoire, son déroulement et ses bouleversements tragiques, mais aussi son sens philosophique telle que sa finalité universelle comme l'ont fait d'ailleurs Hegel et Marx. Mais, la condition humaine réifiée et la conscience malheureuse sont les seuls des points communs universellement reconnus entre les humains à présent. Ce qui est universel contrairement à l'idéalisme de Hegel ou à celui de Marx, c'est la misère humaine, l'intolérance, " l'ideologisme" et la négation narcissique de l'autre tel qu'on le trouve bien articulé et qui se présente aujourd'hui sous le nom de l'Etat Islamique.. Si non, comment expliquer que les victimes de l'holocauste deviennent les auteurs des pires atrocités dans l'histoire? C'est vrai que ce qui est universel est l'humain, mais l'humain aussi dans toute sa traîtrise, sa férocité et sa méchanceté comme le laissent croire certains passages de ton roman. Dans ton ouvrage on trouve justement cette conscience malheureuse.
Il me plait aussi de développer le thème de la chosification abordé dans ton livre. La chosification est aussi un thème central de la Théorie Critique depuis Max Horkheimer et Adorno dés les années 20. On parle de ce que la modérnité a produit comme chose pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme une chose. L'individu n'est plus pris pour humain, il est un élément de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." C'est la domination de la raison subjective et insrrumentale sur les sphères de la vie qui fait que la société d'aujourd'hui produit la réification qui est un état plus avancé que l'aliénation de Marx. Elle est liée à la domination de la chose, des moyens, de la pacotille sur les moindre détails de la vie .« le mythe lui-même est déjà Raison et la Raison se retourne en mythologie » disait Hortkheimer dans Dialectique de la raison.
« l'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose ».
L'individu est considéré dans cette perspective comme élément de production et sa valeur se mesure par son efficacité et par son excellence. Tout compte fait, il ne dépasse pas l'attribut de " CHOSE".
On parle alors de ce que la modérnité a produit comme individu chosifié en transformant l'humain et ses valeurs pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme un moyen de production. L'individu n'est plus pris comme humain, il est un élément compétitif de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." Mais aujourd'hui encore, il va falloir faire une distinction entre la modérnité et la "Sophistication", Si la modernité a comme conséquence la chosification, l'étape de
" la Sophistication " a pour conséquence la Rienification de l'Homme".
Bientôt l'humanité sera remplacée par toutes sortes de gadgets électroniques, on entend parler même d'abeille électronique produisant un miel naturel et de robots qui peuvent même réfléchir à la place de l'homme. Et si les robots prenaient le destin de l'humanité en main avec une armée et des puissances artificiellement intelligente?!
Par ailleurs ce qui a attiré mon attention le plus, c'est ce jus philosophique qu'on trouve traité dans les grandes philosophies sociales, telle la Théorie Critique; la chosification, le moi, le rapport entre sujet et objet, le holocauste, en passant par le problème isrélo-palestinien, sans oublier la condition humaine contextuelle se référant à chaque fois à des réalités dures et parfois absurdes pour une vie humaines rationnelle.
Au fur et mesure que l'Histoire avance, l'humanité recule et se dégrade. Dans tous les systèmes économiques, l'humain sauvegarde son utilité et sa définition humaine, le risque aujourd'hui tourne au tour de l'humain, ce n'est plus une question d'exploitation, ni de réification, mais c'est une question d'effacement sans disparition de la race humaine, puisque la prochaine révolution sera celle de l'intelligence artificielle.
En lisant ton oeuvre, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle aussi avec le "Je" phénoménologique sartrien et ton "Autre" qui heureusement n'est " pas "enfer"
Ton "Je" est comme dans l'humain universel de notre grand philosophe Koribaa Nabhani, comme-quoi l'histoire de l'islam; langue, science et civilisation, fait partie de l'universalité pour le distinguer de sa maladresse violente d'aujourd'hui. Es-tu berbère? s’inquiéteront alors les pseudos leader intellectuels berbères montrealais qui n'ont pas osé feuilleter une page ce romain magnifique.
Ce qui intéressant dans cet ouvrage, c'est cette prise de conscience de ce qui est l'humanité. Comme dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" l'ouvrage central de "Yuval Noah Harar"i, qui révèle au grand jour l'importance d'abord de la révolution cognitive, puis le contexte socio-culturel dans la détermination de l'état de conscience de l'individu à un moment donné, selon un contexte bien spécifique.
Même si Evangiline devient Addis, même si elle change de contexte, il reste qu'elle porte en elle-même l'humanité. Mais aujourd'hui l'humanité n'est menacée pas par la mort seulement mais bel et bien par l'inutilité, laort sociale lorsque l'IA l'intelligence artificielle remplacera celle de l'humanité. C'est grave ce qui nous guette! Que ferons-nous lorsque des centaines de millions seront renvoyer à la maison parce que les robots ont pris leurs places?
Lors de ma lecture, des passages m'ont interpellé au point de croire que l'autre c'est moi: "L'oud empoussiérait le silence. Les cordes fécondaient les pleurs dans nos cœurs. nvUn air suave, un istikhbar langoureux qui décuplait la mer, la nuit, les étoiles." Et ça a réveillé les doux et les durs souvenirs.
Il y a tant de choses à dire et cet espace ne suffit pas, sauf que je dois rajouter que l'olivier, mon olivier à moi aussi était là bien avant Jésus-Christ, pourquoi alors le cyprès est le plus sage des arbres?
Une oeuvre à découvrir "La coureuse des vents"
Lorsqu'il s'agit d'une oeuvre authentique et originale, l'hésitation de faire un commentaire est grande. S'agissant de la tienne, puisque tu as fait une synérgie entre les forces d'une prose rafinée et hautement articulée et la beauté poétique, il m'est encore plus difficile de rédiger une quelconque phrase en guise de commentaire. En même temps, je ne peux laisser passer une telle occasion pour développer certaines idées subjectivement se trouvant dans ton oeuvre qui m'a tant fasciné.
Il me plaît tout d'abord de révéler à mon sens un point commun entre ton œuvre et celle de Kateb Yacine.Tout au long de ma lecture, je ne pus m'empêcher de penser à Nedjma; la similitude étant d'abord l'originalite des deux oeuvres traitant le problème identitaire quoique chacune à sa manière. À la différence de Nedjma, la femme traditionnelle, l'âme de la patrie, en fait l'Algérie, qui reste en arrière plan à l'image de la femme orientale, Addis s'emancipe, fouille l'histoire et se met en avant plan. Au contraire, elle se cherche, elle est historienne. Nul doute, les deux femmes sont le reflet du contexte de chacune d'elle.
Toutefois, comprendre les mots écrits dans cet ouvrage n'induit pas nécessairement à la compréhension des sens variés que contient chaque paragraphe. Si la quatrième page fait un résumé de l'histoire d'Addis, les portées des sens profonds de l'Histoire demandent une cetaine culture. Puis la page couverture est revelatrice, elle représente le bouleversement dialectique de l'idéal en réalité malheureuse. L'ombre de la paix est la guerre, mais l'avenir de toute guerre n'est jamais la paix. Il faut non seulement comprendre l'Histoire, son déroulement et ses bouleversements tragiques, mais aussi son sens philosophique telle que sa finalité universelle comme l'ont fait d'ailleurs Hegel et Marx. Mais, la condition humaine réifiée et la conscience malheureuse sont les seuls des points communs universellement reconnus entre les humains à présent. Ce qui est universel contrairement à l'idéalisme de Hegel ou à celui de Marx, c'est la misère humaine, l'intolérance, " l'ideologisme" et la négation narcissique de l'autre tel qu'on le trouve bien articulé et qui se présente aujourd'hui sous le nom de l'Etat Islamique.. Si non, comment expliquer que les victimes de l'holocauste deviennent les auteurs des pires atrocités dans l'histoire? C'est vrai que ce qui est universel est l'humain, mais l'humain aussi dans toute sa traîtrise, sa férocité et sa méchanceté comme le laissent croire certains passages de ton roman. Dans ton ouvrage on trouve justement cette conscience malheureuse.
Il me plait aussi de développer le thème de la chosification abordé dans ton livre. La chosification est aussi un thème central de la Théorie Critique depuis Max Horkheimer et Adorno dés les années 20. On parle de ce que la modérnité a produit comme chose pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme une chose. L'individu n'est plus pris pour humain, il est un élément de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." C'est la domination de la raison subjective et insrrumentale sur les sphères de la vie qui fait que la société d'aujourd'hui produit la réification qui est un état plus avancé que l'aliénation de Marx. Elle est liée à la domination de la chose, des moyens, de la pacotille sur les moindre détails de la vie .« le mythe lui-même est déjà Raison et la Raison se retourne en mythologie » disait Hortkheimer dans Dialectique de la raison.
« l'animisme avait donné une âme à la chose, l'industrialisme transforme l'âme de l'homme en chose ».
L'individu est considéré dans cette perspective comme élément de production et sa valeur se mesure par son efficacité et par son excellence. Tout compte fait, il ne dépasse pas l'attribut de " CHOSE".
On parle alors de ce que la modérnité a produit comme individu chosifié en transformant l'humain et ses valeurs pour la survie, jusqu'au point de considèrer l'individu comme un moyen de production. L'individu n'est plus pris comme humain, il est un élément compétitif de production. Sa valeur se résume à sa contribution productive dans cette énorme machine complexe qu'on appelle "société humaine." Mais aujourd'hui encore, il va falloir faire une distinction entre la modérnité et la "Sophistication", Si la modernité a comme conséquence la chosification, l'étape de
" la Sophistication " a pour conséquence la Rienification de l'Homme".
Bientôt l'humanité sera remplacée par toutes sortes de gadgets électroniques, on entend parler même d'abeille électronique produisant un miel naturel et de robots qui peuvent même réfléchir à la place de l'homme. Et si les robots prenaient le destin de l'humanité en main avec une armée et des puissances artificiellement intelligente?!
Par ailleurs ce qui a attiré mon attention le plus, c'est ce jus philosophique qu'on trouve traité dans les grandes philosophies sociales, telle la Théorie Critique; la chosification, le moi, le rapport entre sujet et objet, le holocauste, en passant par le problème isrélo-palestinien, sans oublier la condition humaine contextuelle se référant à chaque fois à des réalités dures et parfois absurdes pour une vie humaines rationnelle.
Au fur et mesure que l'Histoire avance, l'humanité recule et se dégrade. Dans tous les systèmes économiques, l'humain sauvegarde son utilité et sa définition humaine, le risque aujourd'hui tourne au tour de l'humain, ce n'est plus une question d'exploitation, ni de réification, mais c'est une question d'effacement sans disparition de la race humaine, puisque la prochaine révolution sera celle de l'intelligence artificielle.
En lisant ton oeuvre, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle aussi avec le "Je" phénoménologique sartrien et ton "Autre" qui heureusement n'est " pas "enfer"
Ton "Je" est comme dans l'humain universel de notre grand philosophe Koribaa Nabhani, comme-quoi l'histoire de l'islam; langue, science et civilisation, fait partie de l'universalité pour le distinguer de sa maladresse violente d'aujourd'hui. Es-tu berbère? s’inquiéteront alors les pseudos leader intellectuels berbères montrealais qui n'ont pas osé feuilleter une page ce romain magnifique.
Ce qui intéressant dans cet ouvrage, c'est cette prise de conscience de ce qui est l'humanité. Comme dans "Sapiens, une brève histoire de l'humanité" l'ouvrage central de "Yuval Noah Harar"i, qui révèle au grand jour l'importance d'abord de la révolution cognitive, puis le contexte socio-culturel dans la détermination de l'état de conscience de l'individu à un moment donné, selon un contexte bien spécifique.
Même si Evangiline devient Addis, même si elle change de contexte, il reste qu'elle porte en elle-même l'humanité. Mais aujourd'hui l'humanité n'est menacée pas par la mort seulement mais bel et bien par l'inutilité, laort sociale lorsque l'IA l'intelligence artificielle remplacera celle de l'humanité. C'est grave ce qui nous guette! Que ferons-nous lorsque des centaines de millions seront renvoyer à la maison parce que les robots ont pris leurs places?
Lors de ma lecture, des passages m'ont interpellé au point de croire que l'autre c'est moi: "L'oud empoussiérait le silence. Les cordes fécondaient les pleurs dans nos cœurs. nvUn air suave, un istikhbar langoureux qui décuplait la mer, la nuit, les étoiles." Et ça a réveillé les doux et les durs souvenirs.
Il y a tant de choses à dire et cet espace ne suffit pas, sauf que je dois rajouter que l'olivier, mon olivier à moi aussi était là bien avant Jésus-Christ, pourquoi alors le cyprès est le plus sage des arbres?
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Re: L’écrivain Louenas Hassani à Aokas le samedi 23 juillet 2016
Louenas Hassani Merci et encore merci les miens! C’était beau, c’était chaleureux. Aokas, au risque de me répéter, est ce possible à la barbe et au nez des orfèvres de l'oubli; elle est l'arpent d'un pays qui propose une autre manière de vivre ensemble l'espace citoyen... Pour le reste, tant que deux hommes continueront à échanger, on ne pourra pas totalement désespérer de l’humanité, disait Gotthold Ephraim Lessing.
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