A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Mohamed Boudiaf assassiné par "les siens" le 29 juin 1992.... Alors que la France coloniale qu'il a combattue farouchement n'a pas réussi à l'abattre.... Où va l'Algérie? Où va le pays qui assassine ceux qui l'ont libéré?
Mohamed Boudiaf assassiné par "les siens" le 29 juin 1992.... Alors que la France coloniale qu'il a combattue farouchement n'a pas réussi à l'abattre.... Où va l'Algérie? Où va le pays qui assassine ceux qui l'ont libéré?
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
https://web.facebook.com/Nacer-Boudiaf-335429159831430/?fref=ts
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
La page de Nacer Boudiaf ( fils de Mohamed Boudiaf )
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Repose en paix brave Homme!
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Nacer Boudiaf à Benbella: “Est-ce votre incomplète algérianité qui vous a permis de tenter de vendre l’Algérie à l’Egypte ? “
Monsieur le Président, Dans votre dernière interview à « Jeune Afrique », vous avez qualifié Mohamed Boudiaf de «Zéro sur le plan militaire». Si vous insinuez que s’il était un peu plus rusé sur ce plan, il ne serait pas lâchement assassiné, les milit...aires algériens apprécieront. Quant à son algérianité, vous n’en parlez pas pour la raison simple qu’elle est irréprochable, contrairement à la votre. Est-ce votre incomplète algérianité qui vous a permis de tenter de vendre l’Algérie à l’Egypte ? » - et vous savez très bien par qui- Feu Ferhat Abbas nous informe que : «En effet, dans son livre « C’est à cause de cela que vous avez été très loin de la réunion des 22, donc du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et que votre présence au Congrès de la Soummam n’était pas souhaitée par les Grands de la Révolution qui ont eu vent de votre piètre prestation devant la police française en 1950.Toujours dans l’Indépendance confisquée, Ferhat Abbas rapporte un témoignage de Abane Ramdane où il dit : « » En effet, au cours de votre audition devant le Commissaire de police Havard Jean, le 12 mai 1950, vous n’avez affiché aucune résistance et le procès-verbal complet de l’audition est actuellement disponible sur la toile Internet. Je vous cite quelques extraits de votre audition : « Pour sa part, Lounis Aggoun dans son ouvrage, « la colonie française en Algérie » cite Roger Rey qui raconte comment vous avez refusé l’évasion de la prison. Il dit à ce sujet : « ». Quant à Benyoucef Benkhedda, dans son livre « Abbane – Ben M’hidi », il attire l’attention du lecteur sur le fait que : « La France, elle aussi, se rend compte de votre facile malléabilité et réalise la fameuse prise d’otage de l’avion qui vous conduisait du Maroc vers la Tunisie. Messieurs Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider et Mostfa Lacheref étaient dans ce même avion. Et de toutes ces augustes figures, la France décide d’appeler cette opération « l’Avion de Ben Bella ». D’emblée de jeu, la France vous choisit pour faire de vous une image et manipule les médias et les foules pour faire oublier les hommes comme Abbane, Boudiaf, Ait Ahmed, Khider, Krim et bien d’autres. Plus tard, le Général De Gaulle ne souhaitait pas, pour des raisons évidentes, avoir en face de lui, dans une Algérie indépendante, un Ferhat Abbas, un Boudiaf, un Ait Ahmed. Très fin manipulateur, De gaulle enchaîne plusieurs manœuvres d’écarter deux pharmaciens (Abbas et Benkhedda) et réussit à placer à la tête de l’Algérie un adjudant décoré par l’Armée française. Ainsi, vous n’hésitez pas une seconde à répondre favorablement à l’Etat Major quand il vous a proposé le pouvoir. Une proposition qui a été faite d’abord à Mohamed Boudiaf quand il était en prison à Aulnoy. Il avait refusé et condamné les manœuvres fractionnelles de l’Etat Major. Le Président Ferhat Abbas cite le nom du messager qui a été envoyé par l’Etat Major à Mohamed Boudiaf. ». Aussitôt arrivé au pouvoir, vous écartez les Algériens dignes de ce nom et faites appel à Hervé Bourges qui, dans son ouvrage « de mémoire d’éléphant », dit qu’il a reçu un appel téléphonique de Boumaaza au cours duquel ce dernier lui dit : « ? », une question toujours d’actualité. Dès que vous arrivez à la tête de l’Etat algérien, votre police arrête Mohamed Boudiaf par le même policier qui l’avait arrêté avant l’indépendance, le poussant ainsi à se poser la question : « Depuis lors, les acteurs ont changé mais le peuple vit dans un cinéma animé par le même scénario. Vous arrêtez également Ferhat Abbas, et avec Boudiaf, vous les envoyez tous les deux dans les conditions les plus pénibles au fond du sahara. Sur son arrestation Ferhat Abbas apporte ce témoignage : « ». Vous resterez seul parce que au moment où quelqu’un a fait de vous « le sage des sages de l’Afrique », vous n’hésitez pas à vous immiscer dans sa vie privée que vous étalez en public. Maintenant, je reviens à Mohamed Boudiaf. Voilà ce qu’il a dit de vous a Ferhat Abbas : « Vous resterez seul parce qu’au moment où l’Algérie est en proie à toutes les manœuvres de déstabilisation, vous qualifiez un homme d’envergure tel qu’Ait Ahmed de «kabyle plus qu’Algérien». Le peuple n’est pas dupe et il ne tombera pas dans le piège de « diviser pour régner ». Et même s’il y a de sérieux problèmes en Kabylie, les Algériens ne tomberont pas cette fois-ci dans ce piège. Actuellement, là où l’Algérie a le plus mal, c’est l’école. Et vous en portez une historique responsabilité car dès 1963, Mohamed Boudiaf, dans « Où va l’Algérie ? », remarque pertinemment que : « Toujours dès 1963, Mohamed Boudiaf tente d’alerter le peuple algérien, dans où va l’Algérie en nous disant : « Abane assassiné, Boudiaf et Abbas emprisonnés, Ait Ahmed écarté dès les premiers mois de l’indépendance, alors vous vous décernez le statut de bourreau de l’indépendance d’Algérie ; et comme le dit Jean Paul Sartre, En essayant de jeter de l’huile sur le feu en ce moment en Algérie, vous voulez aider les concepteurs des plans de déstabilisation dans notre région. Mais comme à votre habitude, vous vous y prenez maladroitement et perdez l’occasion de préparer votre départ. Le peuple ne vous pardonnera pas d’avoir enchaîné Abbas, Boudiaf et tant d’autres pour vendre l’Algérie aux moins offrants. Le peuple ne vous pardonnera pas de sortir le 8 mai 2011, donc 66 ans après les événements du 8 mai 1945, pour essayer de le plonger dans une dangereuse incertitude. Pour cela, le peuple ne vous accordera pas une place au cimetière d’El Alia, pour ne pas côtoyer Boudiaf, Abbas, Ben M’Hidi, Ben Boulaid, Khider, Fatma N’Soumer et bien d’autres hommes et femmes cent pour cent algériens.
Monsieur le Président, Dans votre dernière interview à « Jeune Afrique », vous avez qualifié Mohamed Boudiaf de «Zéro sur le plan militaire». Si vous insinuez que s’il était un peu plus rusé sur ce plan, il ne serait pas lâchement assassiné, les milit...aires algériens apprécieront. Quant à son algérianité, vous n’en parlez pas pour la raison simple qu’elle est irréprochable, contrairement à la votre. Est-ce votre incomplète algérianité qui vous a permis de tenter de vendre l’Algérie à l’Egypte ? » - et vous savez très bien par qui- Feu Ferhat Abbas nous informe que : «En effet, dans son livre « C’est à cause de cela que vous avez été très loin de la réunion des 22, donc du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et que votre présence au Congrès de la Soummam n’était pas souhaitée par les Grands de la Révolution qui ont eu vent de votre piètre prestation devant la police française en 1950.Toujours dans l’Indépendance confisquée, Ferhat Abbas rapporte un témoignage de Abane Ramdane où il dit : « » En effet, au cours de votre audition devant le Commissaire de police Havard Jean, le 12 mai 1950, vous n’avez affiché aucune résistance et le procès-verbal complet de l’audition est actuellement disponible sur la toile Internet. Je vous cite quelques extraits de votre audition : « Pour sa part, Lounis Aggoun dans son ouvrage, « la colonie française en Algérie » cite Roger Rey qui raconte comment vous avez refusé l’évasion de la prison. Il dit à ce sujet : « ». Quant à Benyoucef Benkhedda, dans son livre « Abbane – Ben M’hidi », il attire l’attention du lecteur sur le fait que : « La France, elle aussi, se rend compte de votre facile malléabilité et réalise la fameuse prise d’otage de l’avion qui vous conduisait du Maroc vers la Tunisie. Messieurs Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider et Mostfa Lacheref étaient dans ce même avion. Et de toutes ces augustes figures, la France décide d’appeler cette opération « l’Avion de Ben Bella ». D’emblée de jeu, la France vous choisit pour faire de vous une image et manipule les médias et les foules pour faire oublier les hommes comme Abbane, Boudiaf, Ait Ahmed, Khider, Krim et bien d’autres. Plus tard, le Général De Gaulle ne souhaitait pas, pour des raisons évidentes, avoir en face de lui, dans une Algérie indépendante, un Ferhat Abbas, un Boudiaf, un Ait Ahmed. Très fin manipulateur, De gaulle enchaîne plusieurs manœuvres d’écarter deux pharmaciens (Abbas et Benkhedda) et réussit à placer à la tête de l’Algérie un adjudant décoré par l’Armée française. Ainsi, vous n’hésitez pas une seconde à répondre favorablement à l’Etat Major quand il vous a proposé le pouvoir. Une proposition qui a été faite d’abord à Mohamed Boudiaf quand il était en prison à Aulnoy. Il avait refusé et condamné les manœuvres fractionnelles de l’Etat Major. Le Président Ferhat Abbas cite le nom du messager qui a été envoyé par l’Etat Major à Mohamed Boudiaf. ». Aussitôt arrivé au pouvoir, vous écartez les Algériens dignes de ce nom et faites appel à Hervé Bourges qui, dans son ouvrage « de mémoire d’éléphant », dit qu’il a reçu un appel téléphonique de Boumaaza au cours duquel ce dernier lui dit : « ? », une question toujours d’actualité. Dès que vous arrivez à la tête de l’Etat algérien, votre police arrête Mohamed Boudiaf par le même policier qui l’avait arrêté avant l’indépendance, le poussant ainsi à se poser la question : « Depuis lors, les acteurs ont changé mais le peuple vit dans un cinéma animé par le même scénario. Vous arrêtez également Ferhat Abbas, et avec Boudiaf, vous les envoyez tous les deux dans les conditions les plus pénibles au fond du sahara. Sur son arrestation Ferhat Abbas apporte ce témoignage : « ». Vous resterez seul parce que au moment où quelqu’un a fait de vous « le sage des sages de l’Afrique », vous n’hésitez pas à vous immiscer dans sa vie privée que vous étalez en public. Maintenant, je reviens à Mohamed Boudiaf. Voilà ce qu’il a dit de vous a Ferhat Abbas : « Vous resterez seul parce qu’au moment où l’Algérie est en proie à toutes les manœuvres de déstabilisation, vous qualifiez un homme d’envergure tel qu’Ait Ahmed de «kabyle plus qu’Algérien». Le peuple n’est pas dupe et il ne tombera pas dans le piège de « diviser pour régner ». Et même s’il y a de sérieux problèmes en Kabylie, les Algériens ne tomberont pas cette fois-ci dans ce piège. Actuellement, là où l’Algérie a le plus mal, c’est l’école. Et vous en portez une historique responsabilité car dès 1963, Mohamed Boudiaf, dans « Où va l’Algérie ? », remarque pertinemment que : « Toujours dès 1963, Mohamed Boudiaf tente d’alerter le peuple algérien, dans où va l’Algérie en nous disant : « Abane assassiné, Boudiaf et Abbas emprisonnés, Ait Ahmed écarté dès les premiers mois de l’indépendance, alors vous vous décernez le statut de bourreau de l’indépendance d’Algérie ; et comme le dit Jean Paul Sartre, En essayant de jeter de l’huile sur le feu en ce moment en Algérie, vous voulez aider les concepteurs des plans de déstabilisation dans notre région. Mais comme à votre habitude, vous vous y prenez maladroitement et perdez l’occasion de préparer votre départ. Le peuple ne vous pardonnera pas d’avoir enchaîné Abbas, Boudiaf et tant d’autres pour vendre l’Algérie aux moins offrants. Le peuple ne vous pardonnera pas de sortir le 8 mai 2011, donc 66 ans après les événements du 8 mai 1945, pour essayer de le plonger dans une dangereuse incertitude. Pour cela, le peuple ne vous accordera pas une place au cimetière d’El Alia, pour ne pas côtoyer Boudiaf, Abbas, Ben M’Hidi, Ben Boulaid, Khider, Fatma N’Soumer et bien d’autres hommes et femmes cent pour cent algériens.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
l'assassinat de boudief soussigne définitivement en caractère gras l'acte de décès de la démocratie tant de
fois promise pour les algériens qui l'ont attendue inlassablement . les présents , dans la salle , avaient plongé dans un coma profond aucuns d'entre eux ne souvienaient de ce que c'est passé . nos dirigeant ne ratent plus aucun moment de nous montrer de ces scènes propres au tier-monde et nous arriérer encore des années et des années . comment cela pu arriver ni le temps ni le lieu ne convient pour commettre de tel crime . oui , de tel gêné , en une minute, ont pu tuer l'espoir de tous les algériens . cela peut bien arriver avec des gens qui ont pris serment que ne vive l'Algérie
fois promise pour les algériens qui l'ont attendue inlassablement . les présents , dans la salle , avaient plongé dans un coma profond aucuns d'entre eux ne souvienaient de ce que c'est passé . nos dirigeant ne ratent plus aucun moment de nous montrer de ces scènes propres au tier-monde et nous arriérer encore des années et des années . comment cela pu arriver ni le temps ni le lieu ne convient pour commettre de tel crime . oui , de tel gêné , en une minute, ont pu tuer l'espoir de tous les algériens . cela peut bien arriver avec des gens qui ont pris serment que ne vive l'Algérie
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Mohamed BOUDIAF !
Cet Homme Nation, surnommé « Si Tayeb El Ouatani » par les plus grands révolutionnaire, témoignage par ses pairs de son dévouement à son Pays ! Car il pensait plus à son Pays l’Algérie qu’a lui-même et au poste qu’il pourra occuper après l’indépendance !!!
Surnommé aussi « Le Père de la Révolution », car il était le principal coordinateur de la réunion des 22, organisant (avec les chefs de Wilaya) lu déclenchement du 1 novembre 1954.
Propager ses idées et apporter des témoignages sur son parcours est donc plus qu’un acte d’admiration envers son combat, mais un grand devoir qui repose sur tout Algériens, Amoureux de son Pays et souhaitant le rétablissement des valeurs de cette Algérie Indépendante souhaitée par BOUDIAF et nôs ancêtres qui ont donnés leurs vies pour qu’on ais une meilleure vie !!!
Cet Homme Nation, surnommé « Si Tayeb El Ouatani » par les plus grands révolutionnaire, témoignage par ses pairs de son dévouement à son Pays ! Car il pensait plus à son Pays l’Algérie qu’a lui-même et au poste qu’il pourra occuper après l’indépendance !!!
Surnommé aussi « Le Père de la Révolution », car il était le principal coordinateur de la réunion des 22, organisant (avec les chefs de Wilaya) lu déclenchement du 1 novembre 1954.
Propager ses idées et apporter des témoignages sur son parcours est donc plus qu’un acte d’admiration envers son combat, mais un grand devoir qui repose sur tout Algériens, Amoureux de son Pays et souhaitant le rétablissement des valeurs de cette Algérie Indépendante souhaitée par BOUDIAF et nôs ancêtres qui ont donnés leurs vies pour qu’on ais une meilleure vie !!!
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Cher père
Il y a dix huit ans, le peuple algérien, qui a renoué avec l’espoir après ton retour, apprend par la Télévision Nationale ton assassinat, qualifié par la Justice algérienne « d’acte isolé ».
En principe, après dix huit ans, on devient majeur et à ce titre, on peut supposer qu’un tel « acte isolé » n’aurait été possible qu’à la suite de négligences graves des services de protection du Chef de l’Etat ou de leur complicité. Les négligences auraient provoqué des démissions et des sanctions ; les complicités auraient appelé la justice. Mais il n’en fut rien. Tout simplement « l’acte isolé » est resté isolé sans suite. Cependant, certains hommes qui étaient au Sommet des services de sécurité, ne sont plus de ce monde et doivent très certainement répondre maintenant, devant le Tout Puissant, de leurs responsabilités de l’acte dit isolé.
Je me souviens que tu tirais du Coran et précisément de l’histoire de Noé une moralité que tu étais le seul à en apprécier la profondeur. En effet, pendant le déluge, c’est-à-dire le danger, l’arche abritait le prophète et les animaux tous ensemble mais après le déluge, le prophète a repris son statut afin de mener à bien la mission dont Dieu l’a investi. Quant au plus vil des animaux, il a vaqué à ses basses besognes. En 1962, après le déluge qui avait duré 132 ans de colonialisme, tu voulais qu’on fasse la même chose, c’est-à-dire que les hommes dignes de responsabilité dirigent le pays et que les animaux rejoignent leur tanière.
On est alors venu te voir pour te proposer de diriger le pays. Tu étais encore à la prison d’Aulnoy. Une proposition que tu as rejetée au motif que tu étais contre toute action fractionnelle. A l’indépendance, on te refait la même proposition que tu rejettes sans hésitation, en leur demandant à quel titre, ils te faisaient cet honneur. Tu devines alors leur jeu et tu as choisi de t’exiler. Depuis lors, le pays est passé d’une crise à une autre jusqu’en 1992 où les plus puissants hommes du pays décident de te rappeler de ton exil, à 72 ans. A ton retour, le 16 janvier, quand tu as voulu que les meilleurs hommes et femmes deviennent les dirigeants de ce pays, tu t’es retrouvé victime de « l’acte isolé », exactement vingt un jour après avoir rappelé, à ceux qui voulaient bien l’entendre, que « l’ennemi d’hier est l’ennemi d’aujourd’hui ».
Aujourd’hui, l’école algérienne que tu as été le premier à qualifier de « sinistrée », elle l’est de plus en plus. L’année qui vient de se terminer a frôlé « l’année » blanche. L’école vit une situation que Platon décrit pour nous avertir car, disait-il, « lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves, et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie ».
Une tyrannie que tu n’as cessé de dénoncer comme tu l’as fait au lendemain du 19 juin 1965, quand, avec tes compagnons du Comité National de Défense de la Révolution, tu avais publiquement déclaré: «Ni la démagogie, ni les basses manœuvres n’ont pu empêcher la déconfiture d’un régime maintenu coûte que coûte, au mépris de toutes les aspirations et de tous les espoirs du peuple algérien. L’élimination de Ben Bella démontre en outre la justesse de nos positions. Mais le changement intervenu à Alger ne peut nous satisfaire. C’est tout le système qui était condamné et qui doit disparaître… Il ne peut y avoir de demi solutions, il faut que l’Algérie ait à sa tête un véritable pouvoir… »
Au début des années 1980, l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, t’avait proposé de rentrer au pays mais en t’abstenant de faire de la politique, en rajoutant : « Si Mohamed, ton traitement et tes indemnités t’attendent depuis l’indépendance à ce jour ». Ainsi, tu piques une crise de colère considérant qu’il s’agissait ici d’une tentative de corruption.
La corruption contre laquelle tu as lutté toute ta vie est devenue le principal élément de la vie en Algérie. Elle s’est installée et commence à se banaliser, comme s’est banalisé le crime. Le premier chef de la police a été assassiné tout simplement dans son bureau. L’impunité étant devenue le meilleur instrument de réguler la société, elle est alors généralisée, et l’inquiétude ne touche que les innocents. Les corrompus et corrupteurs se multiplient quotidiennement et font de la corruption un fait tout à fait banal.
Dans ton fameux « Où va l’Algérie », tu écris clairement que :
« En dénonçant la corruption et les scandales, en exigeant du travail pour tous, en organisant des manifestations autour de mots d’ordre précis, le bouillonnement qui agite les masses algériennes, prendra forme, acquerra un sens politique et donnera naissance à un mouvement puissant que n’arrêteront ni les menaces ni la répression que semble préparer le système actuel. »
Malheureusement, le ridicule s’est installé et la majorité semble y prendre goût. D’une telle majorité, Goethe disait : « Rien n’est plus contraire que la majorité : car elle se compose d’un petit nombre de meneurs énergiques, de coquins qui s’accommodent, de faibles qui s’assimilent et de la masse qui suit cahin-caha, sans savoir le moins du monde ce qu’elle veut ».
Pour revenir à ton « acte isolé », il serait opportun de rappeler que Ben Boulaid, Ben M’Hidi et toi-même, vous avez été tous les trois assassinés, avec cependant la lourde différence que tu as été assassiné par « un cadet de la Révolution ». Tel a été ton sort et celui de ce pays où malheureusement c’est le cadet qui exécute le Père de la Révolution. Au profit de qui ? La question reste isolée.
Toujours, dans « Où va l’Algérie », comme à ton habitude, tu dissèques le système politique en avertissant les dirigeants de l’époque que :
« A la veille de l’indépendance, l’Algérie était à la fois plus apte et moins préparée que d’autres pays aux taches d’une édification socialiste. Plus apte, parce que la guerre pour l’indépendance, avait remué toutes les couches du peuple, détruit l’influence du colonialisme, sur les consciences, habitué chacun à comprendre que son sort dépendait de sa propre action. Moins préparée parce que l’affreuse misère et l’inculture de la majorité de nos frères les empêchait de trouver facilement le moyen de traduire en termes politiques leur volonté révolutionnaire latente. Un encadrement politique leur était nécessaire et cet encadrement leur faisait défaut. L’Algérie est un pays sans tradition politique et jamais les organisations patriotiques, PPA – MTLD compris, n’ont joué le rôle d’éducateur qui incombe à un Parti authentique.»
Aujourd’hui, l’Algérie est riche comme elle ne l’a jamais été de sa vie. Les Universités, les lycées, les autoroutes, les belles maisons, sont prolifiques mais il manque à notre vie quelque chose comme il manque un peu de sel pour donner un bon goût. On essaye alors de s’accrocher, par exemple, au football pour donner un peu de goût à notre vie mais malheureusement c’est le goût d’inachevé qui prend toujours le dessus.
La régression a touché profondément l’homme en Algérie comme le parasite qui touche le fruit qui semble parfait de l’extérieur, mais une fois que tu l’ouvres tu constates alors que la pourriture le ronge inexorablement.
Le 29 juin, jour commémorant « l’acte isolé » ne retient pas l’attention du Ministre des Moudjahidin, ni celle de l’Organisation Nationale des Moudjahidin, ni celle des Chouhads. Ceux-là ont-ils oublié ce que tu as fait avant, pendant et après la Révolution. Cet oubli dont la première responsabilité incombe aux premiers responsables de la mémoire est tout simplement cruel et inacceptable. Inacceptable pour la raison simple que, d’une part, nous voulons tirer profit du football pour faire revivre le nationalisme et d’autre part on impose un silence cruel à la commémoration de l’assassinat de Boudiaf, un crime appelé « acte isolé ».
Ainsi, un nombre cruellement limité de fidèles vient au cimetière d’El Alia, se recueillir sur ta somptueuse tombe que tu aurais très certainement refusée comme tu as refusé systématiquement le faste qu’on essayait de te présenter quant tu étais à la tête du Haut Comité d’Etat.
De quoi ont-il peur de venir à El Alia. Ont-ils peur que tu te lèves encore une fois pour un nouveau 1er Novembre. Eux seuls peuvent y répondre.
Ce dernier passage de « Où va l’Algérie » pourrait-il expliquer, ne serait-ce qu’en partie, leur dérobade de commémorer le 29 juin, car tu proposes clairement :
« Comme au 1er Novembre 1954, l’heure a sonné pour tour tous ces militants d’avant-garde de se remettre à la barre et de prendre la tête de la marche. Les relents de régionalisme, l’esprit de clan, les liens de sentiments doivent être balayés pour ne laisser place qu’aux idées claires, à l’organisation et à l’action. Le temps n’attend pas. »
Pour sa part, Ferhat Abbas, avec lequel tu as été écarté, dès l’indépendance, pour faire place nette à qui nous savons, notait dans son livre « L’indépendance confisquée » que :
« Notre révolution a commis de graves erreurs. Elle continuera à en commettre, même après l’indépendance… Lorsque l’exécution des ordres reçus revient à des hommes plus ignorants encore, on trouve l’explication, dans certains cas, de cruautés inutiles. » Nacer Boudiaf
Il y a dix huit ans, le peuple algérien, qui a renoué avec l’espoir après ton retour, apprend par la Télévision Nationale ton assassinat, qualifié par la Justice algérienne « d’acte isolé ».
En principe, après dix huit ans, on devient majeur et à ce titre, on peut supposer qu’un tel « acte isolé » n’aurait été possible qu’à la suite de négligences graves des services de protection du Chef de l’Etat ou de leur complicité. Les négligences auraient provoqué des démissions et des sanctions ; les complicités auraient appelé la justice. Mais il n’en fut rien. Tout simplement « l’acte isolé » est resté isolé sans suite. Cependant, certains hommes qui étaient au Sommet des services de sécurité, ne sont plus de ce monde et doivent très certainement répondre maintenant, devant le Tout Puissant, de leurs responsabilités de l’acte dit isolé.
Je me souviens que tu tirais du Coran et précisément de l’histoire de Noé une moralité que tu étais le seul à en apprécier la profondeur. En effet, pendant le déluge, c’est-à-dire le danger, l’arche abritait le prophète et les animaux tous ensemble mais après le déluge, le prophète a repris son statut afin de mener à bien la mission dont Dieu l’a investi. Quant au plus vil des animaux, il a vaqué à ses basses besognes. En 1962, après le déluge qui avait duré 132 ans de colonialisme, tu voulais qu’on fasse la même chose, c’est-à-dire que les hommes dignes de responsabilité dirigent le pays et que les animaux rejoignent leur tanière.
On est alors venu te voir pour te proposer de diriger le pays. Tu étais encore à la prison d’Aulnoy. Une proposition que tu as rejetée au motif que tu étais contre toute action fractionnelle. A l’indépendance, on te refait la même proposition que tu rejettes sans hésitation, en leur demandant à quel titre, ils te faisaient cet honneur. Tu devines alors leur jeu et tu as choisi de t’exiler. Depuis lors, le pays est passé d’une crise à une autre jusqu’en 1992 où les plus puissants hommes du pays décident de te rappeler de ton exil, à 72 ans. A ton retour, le 16 janvier, quand tu as voulu que les meilleurs hommes et femmes deviennent les dirigeants de ce pays, tu t’es retrouvé victime de « l’acte isolé », exactement vingt un jour après avoir rappelé, à ceux qui voulaient bien l’entendre, que « l’ennemi d’hier est l’ennemi d’aujourd’hui ».
Aujourd’hui, l’école algérienne que tu as été le premier à qualifier de « sinistrée », elle l’est de plus en plus. L’année qui vient de se terminer a frôlé « l’année » blanche. L’école vit une situation que Platon décrit pour nous avertir car, disait-il, « lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves, et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie ».
Une tyrannie que tu n’as cessé de dénoncer comme tu l’as fait au lendemain du 19 juin 1965, quand, avec tes compagnons du Comité National de Défense de la Révolution, tu avais publiquement déclaré: «Ni la démagogie, ni les basses manœuvres n’ont pu empêcher la déconfiture d’un régime maintenu coûte que coûte, au mépris de toutes les aspirations et de tous les espoirs du peuple algérien. L’élimination de Ben Bella démontre en outre la justesse de nos positions. Mais le changement intervenu à Alger ne peut nous satisfaire. C’est tout le système qui était condamné et qui doit disparaître… Il ne peut y avoir de demi solutions, il faut que l’Algérie ait à sa tête un véritable pouvoir… »
Au début des années 1980, l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, t’avait proposé de rentrer au pays mais en t’abstenant de faire de la politique, en rajoutant : « Si Mohamed, ton traitement et tes indemnités t’attendent depuis l’indépendance à ce jour ». Ainsi, tu piques une crise de colère considérant qu’il s’agissait ici d’une tentative de corruption.
La corruption contre laquelle tu as lutté toute ta vie est devenue le principal élément de la vie en Algérie. Elle s’est installée et commence à se banaliser, comme s’est banalisé le crime. Le premier chef de la police a été assassiné tout simplement dans son bureau. L’impunité étant devenue le meilleur instrument de réguler la société, elle est alors généralisée, et l’inquiétude ne touche que les innocents. Les corrompus et corrupteurs se multiplient quotidiennement et font de la corruption un fait tout à fait banal.
Dans ton fameux « Où va l’Algérie », tu écris clairement que :
« En dénonçant la corruption et les scandales, en exigeant du travail pour tous, en organisant des manifestations autour de mots d’ordre précis, le bouillonnement qui agite les masses algériennes, prendra forme, acquerra un sens politique et donnera naissance à un mouvement puissant que n’arrêteront ni les menaces ni la répression que semble préparer le système actuel. »
Malheureusement, le ridicule s’est installé et la majorité semble y prendre goût. D’une telle majorité, Goethe disait : « Rien n’est plus contraire que la majorité : car elle se compose d’un petit nombre de meneurs énergiques, de coquins qui s’accommodent, de faibles qui s’assimilent et de la masse qui suit cahin-caha, sans savoir le moins du monde ce qu’elle veut ».
Pour revenir à ton « acte isolé », il serait opportun de rappeler que Ben Boulaid, Ben M’Hidi et toi-même, vous avez été tous les trois assassinés, avec cependant la lourde différence que tu as été assassiné par « un cadet de la Révolution ». Tel a été ton sort et celui de ce pays où malheureusement c’est le cadet qui exécute le Père de la Révolution. Au profit de qui ? La question reste isolée.
Toujours, dans « Où va l’Algérie », comme à ton habitude, tu dissèques le système politique en avertissant les dirigeants de l’époque que :
« A la veille de l’indépendance, l’Algérie était à la fois plus apte et moins préparée que d’autres pays aux taches d’une édification socialiste. Plus apte, parce que la guerre pour l’indépendance, avait remué toutes les couches du peuple, détruit l’influence du colonialisme, sur les consciences, habitué chacun à comprendre que son sort dépendait de sa propre action. Moins préparée parce que l’affreuse misère et l’inculture de la majorité de nos frères les empêchait de trouver facilement le moyen de traduire en termes politiques leur volonté révolutionnaire latente. Un encadrement politique leur était nécessaire et cet encadrement leur faisait défaut. L’Algérie est un pays sans tradition politique et jamais les organisations patriotiques, PPA – MTLD compris, n’ont joué le rôle d’éducateur qui incombe à un Parti authentique.»
Aujourd’hui, l’Algérie est riche comme elle ne l’a jamais été de sa vie. Les Universités, les lycées, les autoroutes, les belles maisons, sont prolifiques mais il manque à notre vie quelque chose comme il manque un peu de sel pour donner un bon goût. On essaye alors de s’accrocher, par exemple, au football pour donner un peu de goût à notre vie mais malheureusement c’est le goût d’inachevé qui prend toujours le dessus.
La régression a touché profondément l’homme en Algérie comme le parasite qui touche le fruit qui semble parfait de l’extérieur, mais une fois que tu l’ouvres tu constates alors que la pourriture le ronge inexorablement.
Le 29 juin, jour commémorant « l’acte isolé » ne retient pas l’attention du Ministre des Moudjahidin, ni celle de l’Organisation Nationale des Moudjahidin, ni celle des Chouhads. Ceux-là ont-ils oublié ce que tu as fait avant, pendant et après la Révolution. Cet oubli dont la première responsabilité incombe aux premiers responsables de la mémoire est tout simplement cruel et inacceptable. Inacceptable pour la raison simple que, d’une part, nous voulons tirer profit du football pour faire revivre le nationalisme et d’autre part on impose un silence cruel à la commémoration de l’assassinat de Boudiaf, un crime appelé « acte isolé ».
Ainsi, un nombre cruellement limité de fidèles vient au cimetière d’El Alia, se recueillir sur ta somptueuse tombe que tu aurais très certainement refusée comme tu as refusé systématiquement le faste qu’on essayait de te présenter quant tu étais à la tête du Haut Comité d’Etat.
De quoi ont-il peur de venir à El Alia. Ont-ils peur que tu te lèves encore une fois pour un nouveau 1er Novembre. Eux seuls peuvent y répondre.
Ce dernier passage de « Où va l’Algérie » pourrait-il expliquer, ne serait-ce qu’en partie, leur dérobade de commémorer le 29 juin, car tu proposes clairement :
« Comme au 1er Novembre 1954, l’heure a sonné pour tour tous ces militants d’avant-garde de se remettre à la barre et de prendre la tête de la marche. Les relents de régionalisme, l’esprit de clan, les liens de sentiments doivent être balayés pour ne laisser place qu’aux idées claires, à l’organisation et à l’action. Le temps n’attend pas. »
Pour sa part, Ferhat Abbas, avec lequel tu as été écarté, dès l’indépendance, pour faire place nette à qui nous savons, notait dans son livre « L’indépendance confisquée » que :
« Notre révolution a commis de graves erreurs. Elle continuera à en commettre, même après l’indépendance… Lorsque l’exécution des ordres reçus revient à des hommes plus ignorants encore, on trouve l’explication, dans certains cas, de cruautés inutiles. » Nacer Boudiaf
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Message d'un ami de la page
" Tous les coupables de l'assassinat de Mohamed Boudiaf doivent être guillotinés sur la place publique de la place des martyrs à Alger"
" Tous les coupables de l'assassinat de Mohamed Boudiaf doivent être guillotinés sur la place publique de la place des martyrs à Alger"
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Mohamed Boudiaf était un grand seigneur. Il avait un port d’aristocrate, une intelligence très fine. Il lisait énormément. Mohamed était un homme intègre, vertueux. Un homme très structuré, un organisateur né. Mohamed Boudiaf était animé d’une volonté de démocratie réelle. Il avait beaucoup souffert du manque de démocratie.
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Boudiaf, l’oublié des hommages
Par : Azzeddine Bensouiah
Mohamed Boudiaf a été assassiné, en direct à la télévision, un certain 29 juin 1992 à la Maison de la culture de Annaba. 17 ans après, la commémoration de la mort de ce grand homme est passée sous silence.
Si Tayeb El-Watani dérange-t-il à ce point-là ? Même l’évocation de sa mort, une fois par an, semble perturber la quiétude de tout un monde. Ni la fondation qui porte son nom, encore moins le ministère des Moudjahidine et l’Organisation nationale des moudjahidine, ou encore le FLN qu’il a enfanté, personne n’ose organiser un hommage officiel à cet homme, pourtant assassiné alors qu’il présidait aux destinées de l’Algérie. Mohamed Boudiaf a consacré toute sa vie pour l’Algérie. Militant dans le mouvement national de la première heure, il est l’un des pères fondateurs, sinon le père, du FLN. Après l’Indépendance, il marque son désaccord avec Ahmed Ben Bella. Il sera arrêté et forcé à l’exil en 1963. Il élira domicile à Kenitra, au Maroc. Il créera un parti d’opposition, le Parti révolutionnaire socialiste (PRS), qu’il dissoudra à la mort de Houari Boumediene en 1979. Il se consacrera à la gestion de sa briqueterie. En 1992, alors que l’État vacillait, on fait appel à lui pour sauver le bateau Algérie. Le peuple algérien découvre un homme humble qui utilise un langage clair, direct, et qui parvient, l’espace d’une parenthèse, à se faire aimer comme jamais un chef d’État algérien ne l’a été. Ce natif de Ouled-Madi (M’sila) a su, en quelques mois seulement, gagner le cœur des jeunes à travers sa simplicité et sa modestie.
Boudiaf, qui a été déconnecté des réalités du sérail, ne s’est pas fait que des amis depuis son arrivée à El-Mouradia. Hostile au faste et autres extravagances liées au pouvoir, Boudiaf bousculait les bonnes vieilles habitudes du sérail. Appelé à la rescousse en 1992, au lendemain de l’arrêt du processus électoral et de la démission forcée du président Chadli Bendjedid, Mohamed Boudiaf ne faisait aucune ambiguïté sur ses choix politiques. Ceux qui ont décidé de l’arrêt du processus électoral et poussé Chadli à la démission savaient que Boudiaf était un homme de principes. Ils l’ont pourtant laissé mourir, un certain 29 juin, six mois seulement après son arrivée à El-Mouradia. Le procès de son assassin présumé, Lembarek Boumaârfi, un sous-lieutenant du GIS, a conclu à l’acte isolé. Une page a été tournée et refermée à jamais. Son livre Où va l’Algérie ? restera, cependant, comme un os en travers de la gorge de tous ceux qui portent la responsabilité des assassinats de l’homme. Oui, Boudiaf a été assassiné plusieurs fois. Celui qui voulait bâtir une Algérie démocratique, débarrassée de la corruption et dédiée aux jeunes compétences, a payé le prix de sa vie. Après 1992, la corruption n’a jamais été aussi prospère, la démocratie n’a jamais connu un tel recul et les jeunes n’ont jamais été aussi désespérés.
Les millions de personnes qui avaient pleuré la mort de Boudiaf ont vite oublié. On cultive bien l’amnésie générale !
Par : Azzeddine Bensouiah
Mohamed Boudiaf a été assassiné, en direct à la télévision, un certain 29 juin 1992 à la Maison de la culture de Annaba. 17 ans après, la commémoration de la mort de ce grand homme est passée sous silence.
Si Tayeb El-Watani dérange-t-il à ce point-là ? Même l’évocation de sa mort, une fois par an, semble perturber la quiétude de tout un monde. Ni la fondation qui porte son nom, encore moins le ministère des Moudjahidine et l’Organisation nationale des moudjahidine, ou encore le FLN qu’il a enfanté, personne n’ose organiser un hommage officiel à cet homme, pourtant assassiné alors qu’il présidait aux destinées de l’Algérie. Mohamed Boudiaf a consacré toute sa vie pour l’Algérie. Militant dans le mouvement national de la première heure, il est l’un des pères fondateurs, sinon le père, du FLN. Après l’Indépendance, il marque son désaccord avec Ahmed Ben Bella. Il sera arrêté et forcé à l’exil en 1963. Il élira domicile à Kenitra, au Maroc. Il créera un parti d’opposition, le Parti révolutionnaire socialiste (PRS), qu’il dissoudra à la mort de Houari Boumediene en 1979. Il se consacrera à la gestion de sa briqueterie. En 1992, alors que l’État vacillait, on fait appel à lui pour sauver le bateau Algérie. Le peuple algérien découvre un homme humble qui utilise un langage clair, direct, et qui parvient, l’espace d’une parenthèse, à se faire aimer comme jamais un chef d’État algérien ne l’a été. Ce natif de Ouled-Madi (M’sila) a su, en quelques mois seulement, gagner le cœur des jeunes à travers sa simplicité et sa modestie.
Boudiaf, qui a été déconnecté des réalités du sérail, ne s’est pas fait que des amis depuis son arrivée à El-Mouradia. Hostile au faste et autres extravagances liées au pouvoir, Boudiaf bousculait les bonnes vieilles habitudes du sérail. Appelé à la rescousse en 1992, au lendemain de l’arrêt du processus électoral et de la démission forcée du président Chadli Bendjedid, Mohamed Boudiaf ne faisait aucune ambiguïté sur ses choix politiques. Ceux qui ont décidé de l’arrêt du processus électoral et poussé Chadli à la démission savaient que Boudiaf était un homme de principes. Ils l’ont pourtant laissé mourir, un certain 29 juin, six mois seulement après son arrivée à El-Mouradia. Le procès de son assassin présumé, Lembarek Boumaârfi, un sous-lieutenant du GIS, a conclu à l’acte isolé. Une page a été tournée et refermée à jamais. Son livre Où va l’Algérie ? restera, cependant, comme un os en travers de la gorge de tous ceux qui portent la responsabilité des assassinats de l’homme. Oui, Boudiaf a été assassiné plusieurs fois. Celui qui voulait bâtir une Algérie démocratique, débarrassée de la corruption et dédiée aux jeunes compétences, a payé le prix de sa vie. Après 1992, la corruption n’a jamais été aussi prospère, la démocratie n’a jamais connu un tel recul et les jeunes n’ont jamais été aussi désespérés.
Les millions de personnes qui avaient pleuré la mort de Boudiaf ont vite oublié. On cultive bien l’amnésie générale !
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Re: A quand un hommage à Mohamed Boudiaf à Aokas ?
Rendons un hommage de patriotes a un des meilleurs fils de l'Algerie, assassine par les traitres qui ont plonge notre pays dans le chaos. Au cours de cette triste journee, que chacun passe deposer une fleur sur la tombe du president. Pour ceux qui ne seront pas, pour une raison ou pour une autre, a Alger, participez la ou vous serez, en ayant une pensee a la memoire de Si Tayeb, en partageant ce moment avec vos proches et amis, en evoquant ce grand homme , son patriotisme et son integrite.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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