conférence-débat autour du combat identitaire berbère de 1980 et 2001 à Aokas
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conférence-débat autour du combat identitaire berbère de 1980 et 2001 à Aokas
conférence-débat autour du combat identitaire berbère de 1980 et 2001 à Aokas
« Le capitalisme est le premier ennemi de Tamazight »
Célébrant le double anniversaire du printemps berbère est le printemps noir qui coïncide avec le 20 Avril, Mohamed Saïd AKROUR, militant de la cause berbère et membre du bureau national du PST, à animé jeudi au centre culturel d’Aokas, une conférence-débat sous thème : « les raison de l’échec du combat identitaire en Kabylie ».
Après avoir brossé un tableau noir sur la conjoncture sociopolitique actuelle de notre pays, et les acquis du mouvement citoyen des années 1980 et 2001 tant sur le plan politique que socio économique, le conférencier, en sus des entraves dues aux discordes politiques, il fit le point sur le recul du mouvement citoyen ces dernières années en Kabylie. Un laisser-aller claire du notamment au malaise social. Il se traduit par, a-t-il regretté, l’émergence du comportement individualiste et l’effritement progressif de la conscience collective face à la « machination» de l’homme. « Elle devra répercuter négativement sur le devenir de tamazight avec ses dialectes et notre culture, donc notre personnalité », a-t-il prévu avec amertume. Cette situation dans laquelle s’enlisent nombre de langues minoritaires à travers le monde est engendrée, explique le conférencier, par un rythme de vie matérialiste dicté par les pays capitalistes disposant d’encrage politique économique et culturelle et encourageant l’extension de leurs langues pour bafouer celles des autres. « Qu’on le veuille ou non, nous somme dans l’obligation d’apprendre l’anglais et le français au même titre, voire mieux, que notre langue pour faire face aux exigences de la vie moderne », a-t-il soutenu non sans énumérer les facilités accordées par les pouvoirs publiques dans le sens de l’émancipation de la langue mère de l’Afrique du nord. « Malgré l’officialisation de Tamazight, son intégration dans le cursus universitaire ainsi l’accès à la télévision et la radio, le combat reste encore à acheminer en guise de résister face au capitalisme, le premier ennemi de Tamazight», a ajouté M. AKROUR qui s’est longuement étalé sur la logique capitaliste mondialiste favorisant l’extension des cultures bourgeoises au détriment des cultures populaires. Apostrophé par un jeune étudiant qui, rejetant cette hypothèse, il a mis à l’index nos responsables politiques avec leurs diversités pour avoir « semé le régionalisme » et par la suite la division de la Kabylie pour affaiblir le mouvement citoyen, le conférencier s’est rendu à l’évidence que : « la diversité des langues et traditions en Algérie est un atout que les politiques Algériens devaient en profiter et encourager la culture du respect de l’opinion d’autrui pour le seule intérêt de la nation, mais la chose ne semble pas avoir été bien saisies». Signalons que, toujours dans le cadre des festivités du printemps berbère, d’autres conférences sont prévues au programme du parti à travers plusieurs villes de Kabylie.
Salim Nasri
« Le capitalisme est le premier ennemi de Tamazight »
Célébrant le double anniversaire du printemps berbère est le printemps noir qui coïncide avec le 20 Avril, Mohamed Saïd AKROUR, militant de la cause berbère et membre du bureau national du PST, à animé jeudi au centre culturel d’Aokas, une conférence-débat sous thème : « les raison de l’échec du combat identitaire en Kabylie ».
Après avoir brossé un tableau noir sur la conjoncture sociopolitique actuelle de notre pays, et les acquis du mouvement citoyen des années 1980 et 2001 tant sur le plan politique que socio économique, le conférencier, en sus des entraves dues aux discordes politiques, il fit le point sur le recul du mouvement citoyen ces dernières années en Kabylie. Un laisser-aller claire du notamment au malaise social. Il se traduit par, a-t-il regretté, l’émergence du comportement individualiste et l’effritement progressif de la conscience collective face à la « machination» de l’homme. « Elle devra répercuter négativement sur le devenir de tamazight avec ses dialectes et notre culture, donc notre personnalité », a-t-il prévu avec amertume. Cette situation dans laquelle s’enlisent nombre de langues minoritaires à travers le monde est engendrée, explique le conférencier, par un rythme de vie matérialiste dicté par les pays capitalistes disposant d’encrage politique économique et culturelle et encourageant l’extension de leurs langues pour bafouer celles des autres. « Qu’on le veuille ou non, nous somme dans l’obligation d’apprendre l’anglais et le français au même titre, voire mieux, que notre langue pour faire face aux exigences de la vie moderne », a-t-il soutenu non sans énumérer les facilités accordées par les pouvoirs publiques dans le sens de l’émancipation de la langue mère de l’Afrique du nord. « Malgré l’officialisation de Tamazight, son intégration dans le cursus universitaire ainsi l’accès à la télévision et la radio, le combat reste encore à acheminer en guise de résister face au capitalisme, le premier ennemi de Tamazight», a ajouté M. AKROUR qui s’est longuement étalé sur la logique capitaliste mondialiste favorisant l’extension des cultures bourgeoises au détriment des cultures populaires. Apostrophé par un jeune étudiant qui, rejetant cette hypothèse, il a mis à l’index nos responsables politiques avec leurs diversités pour avoir « semé le régionalisme » et par la suite la division de la Kabylie pour affaiblir le mouvement citoyen, le conférencier s’est rendu à l’évidence que : « la diversité des langues et traditions en Algérie est un atout que les politiques Algériens devaient en profiter et encourager la culture du respect de l’opinion d’autrui pour le seule intérêt de la nation, mais la chose ne semble pas avoir été bien saisies». Signalons que, toujours dans le cadre des festivités du printemps berbère, d’autres conférences sont prévues au programme du parti à travers plusieurs villes de Kabylie.
Salim Nasri
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: conférence-débat autour du combat identitaire berbère de 1980 et 2001 à Aokas
mais qu'elle est cette mouche qui nous a piquer pour qu'on laisse mourrir ce genre de sujets qui nous consernent directement??
est ce que nous sommes aussi complexés de nous mêmes pour qu'on s'intéresse à l'histoire de la tunisie et de l'égypte et même de la lointaine chine et inde et qu'on néglige criminelleemnt notre histoire et un pan entier de notre personnalité .
je comprends maintenant parfaitement pourquoi les deux derniéres vagues de suicides à la corde et par la suite le suicide par immolation . ça y est ,tout est clair comme l'eau de roche , vous étes tellement un peuple complexé et hypocrite que vous savez au fond de vous même que vous ne méritiez pas cette merveilleuse chose qu'est la vie .
est ce que nous sommes aussi complexés de nous mêmes pour qu'on s'intéresse à l'histoire de la tunisie et de l'égypte et même de la lointaine chine et inde et qu'on néglige criminelleemnt notre histoire et un pan entier de notre personnalité .
je comprends maintenant parfaitement pourquoi les deux derniéres vagues de suicides à la corde et par la suite le suicide par immolation . ça y est ,tout est clair comme l'eau de roche , vous étes tellement un peuple complexé et hypocrite que vous savez au fond de vous même que vous ne méritiez pas cette merveilleuse chose qu'est la vie .
Re: conférence-débat autour du combat identitaire berbère de 1980 et 2001 à Aokas
aokas de 2001 ,des débats conférences de haut niveau sont organisés .
aokas de 2011 ,une minorité réactionnaire sous l'impulsion d'un certain journalisme réactionnaires ,des appels de la honte sont lancés .
grave retour en arriére.
aokas de 2011 ,une minorité réactionnaire sous l'impulsion d'un certain journalisme réactionnaires ,des appels de la honte sont lancés .
grave retour en arriére.
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