Patrimoine forestier du sahel est en danger
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Patrimoine forestier du sahel est en danger
Azul,
.." La forêt de Boutaher, dans la commune de Tichy, riche en faune et en flore, subit des dégradations. Pour s’accaparer une parcelle de terrain, des personnes n’hésitent pas à couper des arbres pour dégager l’espace tant convoité....
Par ailleurs, la forêt de cèdre qu’abrite la montagne de Takoucht, dans la commune de Taskeriout, la plus haute dans la wilaya de Béjaïa qui culmine à plus de 1700 mètres d’altitude, subit elle aussi les affres de la destruction. Unique foyer naturel de bois de cèdre, elle est fragilisée au fur et à mesure que les habitants qui vivent à ses alentours se livrent à des coupes pour utiliser le bois comme combustible pour se chauffer..."
lire :
http://iflisen2008.over-blog.com/article-30763746.html
.." La forêt de Boutaher, dans la commune de Tichy, riche en faune et en flore, subit des dégradations. Pour s’accaparer une parcelle de terrain, des personnes n’hésitent pas à couper des arbres pour dégager l’espace tant convoité....
Par ailleurs, la forêt de cèdre qu’abrite la montagne de Takoucht, dans la commune de Taskeriout, la plus haute dans la wilaya de Béjaïa qui culmine à plus de 1700 mètres d’altitude, subit elle aussi les affres de la destruction. Unique foyer naturel de bois de cèdre, elle est fragilisée au fur et à mesure que les habitants qui vivent à ses alentours se livrent à des coupes pour utiliser le bois comme combustible pour se chauffer..."
lire :
http://iflisen2008.over-blog.com/article-30763746.html
Ukerdis- Nombre de messages : 77
Date d'inscription : 29/04/2008
Patrimoine forestier de Béjaïa : Les forêts du littoral se dégradent
La forêt de Boutaher, dans la commune de Tichy, riche en faune et en flore, subit des dégradations. Pour s’accaparer une parcelle de terrain, des personnes n’hésitent pas à couper des arbres pour dégager l’espace tant convoité.
Ce phénomène n’est pas sans conséquences néfastes qui se sont d’ailleurs manifestées par les inondations qu’a connues le village de Bacarro durant les dernières intempéries. Du fait des fortes précipitations, les eaux ont charrié des quantités importantes de boue des hauteurs vers le village côtier. Du jamais vu, selon le témoignage des personnes âgées de la région. Le manteau végétal qui permet de stabiliser le sol se rétrécie aujourd’hui. Le même sort est réservé au bois, l’un des plus importants de la région, qui couvre la montagne Chaboune entre la municipalité de Tichy et celle d’Aokas. Il n’a pas échappé, lui aussi, aux convoitises des gens. Si son aspect humide et l’absence de couche herbacée l’ont épargné des incendies ravageurs, la hache et la scie y ont, par contre, faits des dégâts.
Par ailleurs, la forêt de cèdre qu’abrite la montagne de Takoucht, dans la commune de Taskeriout, la plus haute dans la wilaya de Béjaïa qui culmine à plus de 1700 mètres d’altitude, subit elle aussi les affres de la destruction. Unique foyer naturel de bois de cèdre, elle est fragilisée au fur et à mesure que les habitants qui vivent à ses alentours se livrent à des coupes pour utiliser le bois comme combustible pour se chauffer. On y creuse aussi des trous sur les troncs d’arbres pour extraire leur sève qui sert de remède. « Pourtant nous avons effectué plusieurs démarches auprès des services concernés pour les alerter du phénomène du saccage et du risque d’extinction de cette unique espèce d’arbre de la région » déclare M. Haddad, président de l’association pour la préservation de l’environnement au niveau de la région. La déforestation par le fait de l’homme concerne aussi le patrimoine forestier des autres communes de la côte Est de la wilaya, malgré les efforts des agents des forêts. Outre ses retombées environnementales, elle a aussi un impact négatif sur le plan économique concernant par exemple l’extraction du liège qui est d’une valeur inestimable. Pour quantifier les pertes économiques engendrées par le phénomène de déboisement, il importe de signaler que la production du liège qui était durant la période coloniale de 10 000 stères n’est aujourd’hui que de l’ordre de 3 000 stères. Une réduction qui illustre parfaitement le rétrécissement de l’espace qu’occupe le chêne-liège.
Par Akli Malek EL WATAN.
Ce phénomène n’est pas sans conséquences néfastes qui se sont d’ailleurs manifestées par les inondations qu’a connues le village de Bacarro durant les dernières intempéries. Du fait des fortes précipitations, les eaux ont charrié des quantités importantes de boue des hauteurs vers le village côtier. Du jamais vu, selon le témoignage des personnes âgées de la région. Le manteau végétal qui permet de stabiliser le sol se rétrécie aujourd’hui. Le même sort est réservé au bois, l’un des plus importants de la région, qui couvre la montagne Chaboune entre la municipalité de Tichy et celle d’Aokas. Il n’a pas échappé, lui aussi, aux convoitises des gens. Si son aspect humide et l’absence de couche herbacée l’ont épargné des incendies ravageurs, la hache et la scie y ont, par contre, faits des dégâts.
Par ailleurs, la forêt de cèdre qu’abrite la montagne de Takoucht, dans la commune de Taskeriout, la plus haute dans la wilaya de Béjaïa qui culmine à plus de 1700 mètres d’altitude, subit elle aussi les affres de la destruction. Unique foyer naturel de bois de cèdre, elle est fragilisée au fur et à mesure que les habitants qui vivent à ses alentours se livrent à des coupes pour utiliser le bois comme combustible pour se chauffer. On y creuse aussi des trous sur les troncs d’arbres pour extraire leur sève qui sert de remède. « Pourtant nous avons effectué plusieurs démarches auprès des services concernés pour les alerter du phénomène du saccage et du risque d’extinction de cette unique espèce d’arbre de la région » déclare M. Haddad, président de l’association pour la préservation de l’environnement au niveau de la région. La déforestation par le fait de l’homme concerne aussi le patrimoine forestier des autres communes de la côte Est de la wilaya, malgré les efforts des agents des forêts. Outre ses retombées environnementales, elle a aussi un impact négatif sur le plan économique concernant par exemple l’extraction du liège qui est d’une valeur inestimable. Pour quantifier les pertes économiques engendrées par le phénomène de déboisement, il importe de signaler que la production du liège qui était durant la période coloniale de 10 000 stères n’est aujourd’hui que de l’ordre de 3 000 stères. Une réduction qui illustre parfaitement le rétrécissement de l’espace qu’occupe le chêne-liège.
Par Akli Malek EL WATAN.
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
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