Issad Rebrab. PDG du groupe Cevital
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Issad Rebrab. PDG du groupe Cevital
Issad Rebrab. PDG du groupe Cevital
«Je ne m’attendais pas à ce qu’on descende aussi bas»
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le 23.05.16 | 10h00 Réagissez
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- Cevital a été empêché de participer au Forum d’affaires algéro-britannique. Que s’est-il passé exactement ?
Il y a trois mois, Business Developement Manager (DMA) a sollicité Cevital pour le sponsoring du forum qui se déroule aujourd’hui. Ma directrice de la communication a répondu favorablement. Je devais participer à ce forum, d’autant que nous avons des relations de partenariat économique avec un certain nombre de grandes entreprises britanniques.
D’ailleurs, nous allons signer des contrats cet après-midi avec une société anglaise pour l’importation d’équipements de dernière technologie. Nous avons l’intention aussi, en contrepartie des importations d’équipements, de solliciter les autorités de ce pays pour encourager l’importation des produits Cevital. Le Royaume-Uni est en mesure d’intervenir pour accorder à l’Algérie un quota d’exportation de sucre blanc vers l’UE.
Hier soir (samedi), nous avons été invités par l’ambassadeur du Royaume-Uni à une réception organisée à l’occasion de ce forum d’affaires. Il m’a présenté le ministre du Budget de son pays et j’ai rencontré Lord Risby, le représentant du Premier ministre britannique. Lors de cette rencontre, l’ambassadeur nous a informés que, malgré son insistance, le ministre de l’Industrie a refusé que Cevital participe au forum.
Et en plus, ce ministre a demandé la suppression du logo de notre groupe sur tous les supports de communication du forum, alors que nous avons payé la facture de sponsoring ! Aujourd’hui, on se demande comment un ministre de l’Industrie peut empêcher le développement industriel dans notre pays. Pourquoi se mêle-t-il d’une transaction de sponsoring conclue entre deux sociétés privées ? Il a donné une très mauvaise image de l’Algérie.
- Vous attendiez-vous à une telle réaction après le conflit que vous avez eu avec le gouvernement ces derniers mois ?
Le conflit était uniquement avec le ministre de l’Industrie. Je ne pense pas que d’autres membres du gouvernement partagent la hargne de ce ministre.
Je ne m’attendais pas à ce qu’on descende aussi bas et qu’on empêche le premier groupe privé algérien d’essayer d’attirer des investisseurs étrangers dans notre pays. Nous avons un problème avec le ministre de l’Industrie qui a bloqué l’importation de certains équipements, ce qui a retardé le lancement de notre ligne de production de machines à laver destinées, à hauteur de 80%, à l’exportation.
Mais je croyais que l’affaire était close. On m’a envoyé des messages d’excuses et tout devait rentrer dans l’ordre. J’ai appris qu’on lui avait dit de se calmer et on a mis fin à la polémique. Mais ce qui vient de se passer est extrêmement grave pour l’image de notre pays.
- Comment expliquez-vous l’attitude du ministre de l’Industrie à l’égard de Cevital ?
C’est une question que je me pose aussi. Je pense que c’est une question qu’il faut poser au ministre concerné.
- Un dernier mot...
Je fais appel aux plus hautes autorités, notamment au Premier ministre, pour nous dire s’il est de l’intérêt de notre pays de bloquer les investisseurs dont il a tant besoin pour créer des emplois et des richesses.
Farouk Djouadi
«Je ne m’attendais pas à ce qu’on descende aussi bas»
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- Cevital a été empêché de participer au Forum d’affaires algéro-britannique. Que s’est-il passé exactement ?
Il y a trois mois, Business Developement Manager (DMA) a sollicité Cevital pour le sponsoring du forum qui se déroule aujourd’hui. Ma directrice de la communication a répondu favorablement. Je devais participer à ce forum, d’autant que nous avons des relations de partenariat économique avec un certain nombre de grandes entreprises britanniques.
D’ailleurs, nous allons signer des contrats cet après-midi avec une société anglaise pour l’importation d’équipements de dernière technologie. Nous avons l’intention aussi, en contrepartie des importations d’équipements, de solliciter les autorités de ce pays pour encourager l’importation des produits Cevital. Le Royaume-Uni est en mesure d’intervenir pour accorder à l’Algérie un quota d’exportation de sucre blanc vers l’UE.
Hier soir (samedi), nous avons été invités par l’ambassadeur du Royaume-Uni à une réception organisée à l’occasion de ce forum d’affaires. Il m’a présenté le ministre du Budget de son pays et j’ai rencontré Lord Risby, le représentant du Premier ministre britannique. Lors de cette rencontre, l’ambassadeur nous a informés que, malgré son insistance, le ministre de l’Industrie a refusé que Cevital participe au forum.
Et en plus, ce ministre a demandé la suppression du logo de notre groupe sur tous les supports de communication du forum, alors que nous avons payé la facture de sponsoring ! Aujourd’hui, on se demande comment un ministre de l’Industrie peut empêcher le développement industriel dans notre pays. Pourquoi se mêle-t-il d’une transaction de sponsoring conclue entre deux sociétés privées ? Il a donné une très mauvaise image de l’Algérie.
- Vous attendiez-vous à une telle réaction après le conflit que vous avez eu avec le gouvernement ces derniers mois ?
Le conflit était uniquement avec le ministre de l’Industrie. Je ne pense pas que d’autres membres du gouvernement partagent la hargne de ce ministre.
Je ne m’attendais pas à ce qu’on descende aussi bas et qu’on empêche le premier groupe privé algérien d’essayer d’attirer des investisseurs étrangers dans notre pays. Nous avons un problème avec le ministre de l’Industrie qui a bloqué l’importation de certains équipements, ce qui a retardé le lancement de notre ligne de production de machines à laver destinées, à hauteur de 80%, à l’exportation.
Mais je croyais que l’affaire était close. On m’a envoyé des messages d’excuses et tout devait rentrer dans l’ordre. J’ai appris qu’on lui avait dit de se calmer et on a mis fin à la polémique. Mais ce qui vient de se passer est extrêmement grave pour l’image de notre pays.
- Comment expliquez-vous l’attitude du ministre de l’Industrie à l’égard de Cevital ?
C’est une question que je me pose aussi. Je pense que c’est une question qu’il faut poser au ministre concerné.
- Un dernier mot...
Je fais appel aux plus hautes autorités, notamment au Premier ministre, pour nous dire s’il est de l’intérêt de notre pays de bloquer les investisseurs dont il a tant besoin pour créer des emplois et des richesses.
Farouk Djouadi
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: Issad Rebrab. PDG du groupe Cevital
http://www.elwatan.com/actualite/je-ne-m-attendais-pas-a-ce-qu-on-descende-aussi-bas-23-05-2016-321506_109.php
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
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