Panama Papers : l’épouse de Khelil impliquée
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Panama Papers : l’épouse de Khelil impliquée
Les fils de Zerhouni et de Chadli également cités dans le scandale
Panama Papers : l’épouse de Khelil impliquée
Najat Arafat, l’épouse de Chakib Khelil. © D. R.
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Selon les nouveaux documents cités par le site d’investigation Desk, l’épouse de l’ex-ministre de l’Énergie détenait deux sociétés offshores au Panama, Carnelian Group Inc. et Parkford Consulting Inc.
La baraka des zaouïas risque de s’avérer insuffisante pour absoudre l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, des scandales dans lesquels il est cité. Au moment où il clamait, de nouveau (lundi soir, ndlr) sur le plateau de la chaîne Ennahar, “proche du palais”, son innocence, Chakib Khelil a vu le nom de son épouse, Najat Arafat, cité dans les nouveaux documents publiés par le consortium international des journalistes d’investigation (Icij) dans le cadre du scandale connu sous le nom de “Panama Papers”.
Selon les nouveaux documents cités par le site d’investigation Desk, l’épouse de l’ex-ministre de l’Énergie détenait deux sociétés offshores au Panama, Carnelian Group Inc. et Parkford Consulting Inc. Créées en 2005 et destinées à servir de paravent à des comptes bancaires en Suisse. Deux ans plus tard, soit en 2007, ces sociétés passent sous la main d’Omar Habbour, un Franco-Algérien, de
77 ans, natif d’Oujda, et cité dans le scandale de Sonatrach impliquant la société italienne Saipem. D’après les investigations, il y aurait un lien avec l’affaire Sonatrach et l’enquête menée par la justice suisse. L’instruction, selon les mêmes révélations, a établi qu’une partie de l’argent encaissé par Pearl Partners Ltd, la société de Farid Bedjaoui, neveu de l’ex-ministre, et présenté comme l’intermédiaire, a été reversée à d’autres lobbyistes algériens et à des responsables de Saipem, via des sociétés-écrans. L’arrêt du tribunal pénal fédéral helvète souligne que “les magistrats instructeurs algériens ont identifié des versements qui ont profité à Najat Arafat, épouse de Chakib Khelil”, affirme le Desk. Outre l’épouse de l’ex-ministre, d’autres algériens sont cités dans les nouveaux documents rendus publics : il s’agit notamment de Tewfik Bendjedid, fils de l’ex-défunt président de la République, et Amine Zerhouni, fils de l’ex-ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui était actionnaire entre 2007 et 2010 de la société offshore Carrant Plus Ltd, basée au Royaume-Uni, et enregistrée aux îles Vierges britanniques entre 2007 et 2010. En tout, c’est une vingtaine de noms d’Algériens, pour la plupart inconnus du grand public, qui a été rendue publique. Le plus curieux est la citation également de la Banque extérieure d’Algérie comme actionnaire d’une société, Algerian Saudi Leasing Ltd, basée en Tunisie, et enregistrée aux îles Vierges britanniques, autre paradis fiscal réputé mondialement. Il faut dire que le scandale des Panama Papers est une véritable boîte de Pandore. L’Icij n’a mis en ligne qu’une partie des documents. La publication se fait au fur à mesure que les investigations, qui risquent de durer dans le temps, aboutissent à des vérifications. Mais si ces révélations ont donné lieu à des démissions de responsables cités dans le scandale ou à l’ouverture d’informations judicaires, tel n’est pas le cas en Algérie où les autorités observent un grand silence, notamment par rapport au ministre de l’Industrie et des Mines cité récemment.
La baraka des zaouïas risque de s’avérer insuffisante pour absoudre l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, des scandales dans lesquels il est cité. Au moment où il clamait, de nouveau (lundi soir, ndlr) sur le plateau de la chaîne Ennahar, “proche du palais”, son innocence, Chakib Khelil a vu le nom de son épouse, Najat Arafat, cité dans les nouveaux documents publiés par le consortium international des journalistes d’investigation (Icij) dans le cadre du scandale connu sous le nom de “Panama Papers”.
Selon les nouveaux documents cités par le site d’investigation Desk, l’épouse de l’ex-ministre de l’Énergie détenait deux sociétés offshores au Panama, Carnelian Group Inc. et Parkford Consulting Inc. Créées en 2005 et destinées à servir de paravent à des comptes bancaires en Suisse. Deux ans plus tard, soit en 2007, ces sociétés passent sous la main d’Omar Habbour, un Franco-Algérien, de
77 ans, natif d’Oujda, et cité dans le scandale de Sonatrach impliquant la société italienne Saipem. D’après les investigations, il y aurait un lien avec l’affaire Sonatrach et l’enquête menée par la justice suisse. L’instruction, selon les mêmes révélations, a établi qu’une partie de l’argent encaissé par Pearl Partners Ltd, la société de Farid Bedjaoui, neveu de l’ex-ministre, et présenté comme l’intermédiaire, a été reversée à d’autres lobbyistes algériens et à des responsables de Saipem, via des sociétés-écrans. L’arrêt du tribunal pénal fédéral helvète souligne que “les magistrats instructeurs algériens ont identifié des versements qui ont profité à Najat Arafat, épouse de Chakib Khelil”, affirme le Desk. Outre l’épouse de l’ex-ministre, d’autres algériens sont cités dans les nouveaux documents rendus publics : il s’agit notamment de Tewfik Bendjedid, fils de l’ex-défunt président de la République, et Amine Zerhouni, fils de l’ex-ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui était actionnaire entre 2007 et 2010 de la société offshore Carrant Plus Ltd, basée au Royaume-Uni, et enregistrée aux îles Vierges britanniques entre 2007 et 2010. En tout, c’est une vingtaine de noms d’Algériens, pour la plupart inconnus du grand public, qui a été rendue publique. Le plus curieux est la citation également de la Banque extérieure d’Algérie comme actionnaire d’une société, Algerian Saudi Leasing Ltd, basée en Tunisie, et enregistrée aux îles Vierges britanniques, autre paradis fiscal réputé mondialement. Il faut dire que le scandale des Panama Papers est une véritable boîte de Pandore. L’Icij n’a mis en ligne qu’une partie des documents. La publication se fait au fur à mesure que les investigations, qui risquent de durer dans le temps, aboutissent à des vérifications. Mais si ces révélations ont donné lieu à des démissions de responsables cités dans le scandale ou à l’ouverture d’informations judicaires, tel n’est pas le cas en Algérie où les autorités observent un grand silence, notamment par rapport au ministre de l’Industrie et des Mines cité récemment.
K. K.
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: Panama Papers : l’épouse de Khelil impliquée
http://www.liberte-algerie.com/actualite/panama-papers-lepouse-de-khelil-impliquee-247395
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Date d'inscription : 30/01/2009
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