Intrigant silence des autorités face à une incursion afghane à Béjaïa : peur ou laxisme ?
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Intrigant silence des autorités face à une incursion afghane à Béjaïa : peur ou laxisme ?
Intrigant silence des autorités face à une incursion afghane à Béjaïa : peur ou laxisme ?
Article | 16. mars 2016 - 12:59
Le groupe de prédicateurs occupe la rue impunément. D. R.
Le bureau de Béjaïa de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH) a appelé à une riposte massive de la société civile contre le sit-in observé depuis deux jours devant la mosquée Ben-Badis, au centre-ville, par un groupe de personnes se présentant comme des prédicateurs et vêtus à l’afghane. Un phénomène qui ne manque de susciter des inquiétudes dans une conjoncture marquée par la montée de l’intolérance à travers le pays, face à un relâchement de vigilance de plus en plus visible des autorités. Ce groupe de prédicateurs autoproclamés s’adonne à des prêches religieux et appelle à «suivre le bon chemin», tout en évitant néanmoins de verser dans le discours politique, a-t-on constaté sur place. Mais ce qui suscite la curiosité et l’inquiétude des citoyens dans cette affaire est le silence des autorités qui, après un contrôle d’identité ordinaire, ont laissé les étranges hôtes de la ville poursuivre leur harangue. Devant le silence des autorités et de la classe politique locales, le bureau de Béjaïa de la LADDH a pris l’initiative de faire barrage à cette incursion islamiste d’un genre nouveau. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, la Ligue s’interroge sur l'absence des services de sécurité et «leur passivité devant cette situation». «Face à cette provocation, poursuit le communiqué, la LADDH rappelle que l'Etat est garant du respect du droit de culte dans des lieux appropriés et ne saurait admettre un tel dérapage.» Dénonçant l’attitude «passive» des autorités publiques, les auteurs du communiqué estiment que ces dernières «ont le devoir d'intervenir pour restituer ces espaces dans leurs vocations naturelles, des espaces citoyens qui appartiennent à toutes et à tous», insistent-ils avant d’appeler les militants politiques, la société civile et les citoyens de Béjaïa à réagir à travers une rencontre au siège du Centre de documentation des droits de l’Homme (CDDH) aujourd’hui mercredi à 16h pour décider ensemble d'une action de riposte d'envergure, «afin de dénoncer le laxisme des autorités et condamner l'occupation des espaces publics par des fanatiques religieux et des charlatans», conclut le communiqué. On apprend également que ce groupe d’illuminés projette de sillonner les autres villes du pays pour prêcher la bonne parole.
R. Mahmoudi
Article | 16. mars 2016 - 12:59
Le groupe de prédicateurs occupe la rue impunément. D. R.
Le bureau de Béjaïa de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH) a appelé à une riposte massive de la société civile contre le sit-in observé depuis deux jours devant la mosquée Ben-Badis, au centre-ville, par un groupe de personnes se présentant comme des prédicateurs et vêtus à l’afghane. Un phénomène qui ne manque de susciter des inquiétudes dans une conjoncture marquée par la montée de l’intolérance à travers le pays, face à un relâchement de vigilance de plus en plus visible des autorités. Ce groupe de prédicateurs autoproclamés s’adonne à des prêches religieux et appelle à «suivre le bon chemin», tout en évitant néanmoins de verser dans le discours politique, a-t-on constaté sur place. Mais ce qui suscite la curiosité et l’inquiétude des citoyens dans cette affaire est le silence des autorités qui, après un contrôle d’identité ordinaire, ont laissé les étranges hôtes de la ville poursuivre leur harangue. Devant le silence des autorités et de la classe politique locales, le bureau de Béjaïa de la LADDH a pris l’initiative de faire barrage à cette incursion islamiste d’un genre nouveau. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, la Ligue s’interroge sur l'absence des services de sécurité et «leur passivité devant cette situation». «Face à cette provocation, poursuit le communiqué, la LADDH rappelle que l'Etat est garant du respect du droit de culte dans des lieux appropriés et ne saurait admettre un tel dérapage.» Dénonçant l’attitude «passive» des autorités publiques, les auteurs du communiqué estiment que ces dernières «ont le devoir d'intervenir pour restituer ces espaces dans leurs vocations naturelles, des espaces citoyens qui appartiennent à toutes et à tous», insistent-ils avant d’appeler les militants politiques, la société civile et les citoyens de Béjaïa à réagir à travers une rencontre au siège du Centre de documentation des droits de l’Homme (CDDH) aujourd’hui mercredi à 16h pour décider ensemble d'une action de riposte d'envergure, «afin de dénoncer le laxisme des autorités et condamner l'occupation des espaces publics par des fanatiques religieux et des charlatans», conclut le communiqué. On apprend également que ce groupe d’illuminés projette de sillonner les autres villes du pays pour prêcher la bonne parole.
R. Mahmoudi
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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