Aokas: Protestation contre l’abattage d’arbres
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Aokas: Protestation contre l’abattage d’arbres
Aokas: Protestation contre l’abattage d’arbres
Si le 21 mars est partout dans le monde une date où l’on plante des arbres et l’on sensibilise les enfants sur la nécessité de les protéger, il n’en est pas de même chez nous.
Ainsi à Aokas, la journée mondiale de l’arbre a coïncidé avec un massacre en règle des arbres. Trois majestueux palmiers centenaires ont été abattus au lieudit Sidi Rihane par les propriétaires de nouvelles constructions défigurant horriblement le site. Les trois arbres victimes de l’ignorance et de l’indifférence générale faisaient partie d’une rangée de palmiers remontant à l’époque coloniale, située sur la ferme Aubertier à l’emplacement exact de l’antique port Andriech, un site menacé par l’avancée inexorable du béton. A l’entée ouest de la ville d’Aokas, en venant de Béjaïa, sur le tronçon de l’ex RN 09 longeant le stade scolaire, 39 eucalyptus, sept pins d’Alep et quatre cyprès ont été coupés à ras.
Sans l’intervention des écologistes de l’association Cap vert, un désastre aurait eu lieu. En effet, dès l’entame des travaux, ceux-ci ont investi les lieux en signe de protestation et réussi à suspendre l’opération d’abattage. Leur mobilisation a abouti à la délivrance d’une autorisation délivrée par la Conservation des forêts de la wilaya de Béjaïa pour l’abattage des arbres déjà cités et couronnement de neuf frênes, deux caroubiers, un oléastre, cinq micocouliers et trois mûriers. Au grand bonheur des résidants d’Aokas et des amateurs de la nature, les fucus de la place dite la Balançoire sont du même coup sauvés ; leurs craintes n’étant que fondées devant la facilité déconcertante avec laquelle on se débarrasse de toute vie végétale pour les besoins du moindre aménagement public.
« Nous avons même obtenu l’engagement des parties concernées par l’élargissement de la route et l’aménagement des aires de stationnement de procéder à la plantation des deux cotés de la voie de fucus Benjamina. Quant aux trois palmiers abattus, nous sommes encore au stade de consultations avec les parties concernées pour déterminer les responsabilités des uns et des autres », nous confie Achour Abdelkrim, président de Cap vert.
Par Mouzaoui Abdelkader
Si le 21 mars est partout dans le monde une date où l’on plante des arbres et l’on sensibilise les enfants sur la nécessité de les protéger, il n’en est pas de même chez nous.
Ainsi à Aokas, la journée mondiale de l’arbre a coïncidé avec un massacre en règle des arbres. Trois majestueux palmiers centenaires ont été abattus au lieudit Sidi Rihane par les propriétaires de nouvelles constructions défigurant horriblement le site. Les trois arbres victimes de l’ignorance et de l’indifférence générale faisaient partie d’une rangée de palmiers remontant à l’époque coloniale, située sur la ferme Aubertier à l’emplacement exact de l’antique port Andriech, un site menacé par l’avancée inexorable du béton. A l’entée ouest de la ville d’Aokas, en venant de Béjaïa, sur le tronçon de l’ex RN 09 longeant le stade scolaire, 39 eucalyptus, sept pins d’Alep et quatre cyprès ont été coupés à ras.
Sans l’intervention des écologistes de l’association Cap vert, un désastre aurait eu lieu. En effet, dès l’entame des travaux, ceux-ci ont investi les lieux en signe de protestation et réussi à suspendre l’opération d’abattage. Leur mobilisation a abouti à la délivrance d’une autorisation délivrée par la Conservation des forêts de la wilaya de Béjaïa pour l’abattage des arbres déjà cités et couronnement de neuf frênes, deux caroubiers, un oléastre, cinq micocouliers et trois mûriers. Au grand bonheur des résidants d’Aokas et des amateurs de la nature, les fucus de la place dite la Balançoire sont du même coup sauvés ; leurs craintes n’étant que fondées devant la facilité déconcertante avec laquelle on se débarrasse de toute vie végétale pour les besoins du moindre aménagement public.
« Nous avons même obtenu l’engagement des parties concernées par l’élargissement de la route et l’aménagement des aires de stationnement de procéder à la plantation des deux cotés de la voie de fucus Benjamina. Quant aux trois palmiers abattus, nous sommes encore au stade de consultations avec les parties concernées pour déterminer les responsabilités des uns et des autres », nous confie Achour Abdelkrim, président de Cap vert.
Par Mouzaoui Abdelkader
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