Aokas: Le Château de la comtesse promis à la DJS

Aokas: Le Château de la comtesse promis à la DJS



Le Château de la comtesse, monument trônant à l’entrée de la ville d’Aokas, devra très probablement être cédé à la direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) de la wilaya de Béjaïa.

Vu l’incapacité de la commune à prendre en charge l’entretien du site, sujet à moult dégradations, en raison du maigre budget communal, l’APC ne voit pas d’un mauvais œil le transfert de la structure au bénéfice de la direction de wilaya. Cette option est favorisée, d’après le P/APC, dans le souci de sauver ce bijou architectural d’une déchéance quasi-certaine. Cela fait quatre mois, apprend encore le maire, que l’APC et la DJS se sont penchés sur les modalités du transfert de cet édifice dont la procédure et en cours d’achèvement. « Nous sommes prêts à leur accorder cette bâtisse qui fait la fierté de la commune, s’ils s’engagent vraiment à suivre le cahier des charges qui préconise sa réfection et sa réhabilitation selon les normes requises ; l’aspect extérieur du château doit garder son cachet, et ne doit pas subir de modifications ; les matériaux à employer pour sa restauration doivent prendre en compte sa vocation originelle quitte à les importer et mettre les fonds nécessaire pour réussir l’opération » souhaite le P/APC.

L’option de céder le château à une tutelle administrative a été pour rappel très longtemps évoquée, mais un imbroglio juridique et des différences de visions ont retardé sa concrétisation. Nombreuses institutions publiques l’ont sollicité, telle l’université de Béjaïa, la direction de la Pêche pour le transformer en un musée de la mer, la direction de l’Éducation pour l’exploiter en tant que Maison de l’enseignant, ainsi que plusieurs opérateurs économiques privés. Parmi toutes ces propositions, il semble que celle avancée par la direction de la Jeunesse et des sports est celle qui cadre le mieux avec la vocation touristique de la région. Car si le projet vient à être concrétisé, le château abritera une auberge de jeunes à vocation internationale.

Ce qui, escompte-t-on, va permettre de faire connaître le potentiel touristique de la région dans le monde et de créer de nombreux postes d’emploi. « Il est de notre devoir de sauvegarder cette œuvre, et d’entreprendre les démarches nécessaires pour ce faire dans les meilleurs délais, car plus on perd du temps plus la possibilité de le récupérer se complique. Mon seul souhait est de voir s’accélérer la procédure entamée et éviter au maximum les lourdeurs administratives » conclut le P/APC d’Aokas.


Par Akli Malek

un monument historique en plein déperdition et aucun "citoyen" ne daigne lever le petit doigt .
on aime plutot parler de ce qui se passe en lybie ,en égypte ,en chine ,à la lune ,dans d'autres galaxies ,mais pas de ce qui se passe chez nous ,dans l'émirat d'aokas