Aokas rend hommage à son fils Abdelkader Rahmani Samedi 19 Septembre 2015

http://www.elgoual.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4881:bejaia-un-fort-hommage-a-abdelkader-rahmani-le-pere-fondateur-de-l-academie-beerbere&catid=19:culture&Itemid=111

Quelques mots sur feu Abdelkader Rahmani l'un des fondateurs de l'academie berbère :
Abdelkader Rahmani, à sa manière, a continué l’œuvre de Slimane Rahmani , son père, en quelque sorte, par ses prises de positions politiques et identitaires à travers la création de l’Académie berbère d’Echanges et de Recherches Culturels (ABERC), à Paris (dépôt légal Journal Officiel). Mais pas seulement, il fût pendant la guerre l’objecteur de conscience contre le meurtre en Algérie. Prise de conscience qui lui a valu de la prison. Même emprisonné, il a trouvé le moyen de se rebeller encore au travers d’un ouvrage commis en 1959, parlant de l’affaire des officiers algériens. Il réglait ainsi ses comptes avec la France non reconnaissante… il ne pouvait que défendre les siens même au péril de sa vie.
Son combat ne s’était pas arrêté en 1962, il a continué à défendre les libertés fondamentales partout dans le monde. Voyez les actes qu’il a posés, et aux-quels il a participé :
- Fondateur du Collège International du Tiers-Monde (CITM) ;
- Fondateur de l’Université de l’Ignorance (dépôt légal Journal Officiel) ;
- Fondateur de l’Agence Internationale pour la Culture (dépôt légal Journal Officiel) ;
- Fondateur de la première revue berbère : « Amazigh, l’homme libre » (dépôt légal Journal Officiel) ;
- Co-fondateur de la Francophonie
- Co-fondateur de la première revue judéo-arabe avec Shimon Peres ;
- Co-fondateur des Citoyens du Monde, et volontaire-ment enchaîné en uniforme aux portes du Palais de Chaillot à la première réunion de l’ONU.
Mises à part ses implications politiques multiples, la constance chez lui depuis 1962, c’est son engagement anthropologique de défense de l’amazighité au point où sa maison en France a été baptisée « La Berbérie ». Son livre « Les Berbères, Nos ancêtres les Gaulois… ou nos ancêtres les Berbères ? » en dit long sur son souci de défendre toujours ses origines. ( Par Amara Abderahmane et Medjdoub Nasser)

https://www.facebook.com/254429101295901/videos/953546984717439/

https://www.youtube.com/watch?v=BMrQf4rxBbw&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=mryQv7u47zo&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=WNDXg0WFMI4&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=BIJhIgSkm7A

La vidéo de l'intervention de Dda Rachid Oulebsir lors de l'hommage rendu à Abdelkader Rahmani à Aokas le samedi 19 Septembre 2015 a bien circulé sur facebook. heureusement y a les médias alternatifs et on a pas besoin de chaines de télévision pour faire entendre notre voix! la vidéo est disponible aussi sur YouTube. j'aime beaucoup le slogan de YouTube (broadcast your self)

https://www.youtube.com/watch?v=BMrQf4rxBbw&feature=youtu.be

et sur

https://aokas-aitsmail.forumactif.info/t21162-aokas-19-septembre-2015-hommage-a-abdelkader-rahmani-intervention-de-rachid-oulebsir#95152

Anaruz Aweghlis , ce jeune kabyle qui nous vient de Chemini a fait sensation lors de sa prise de parole lors de l'hommage rendu à Abdelkader Rahmani à Aokas le Samedi 19 Septembre 2015. son intervention totalement en kabyle nous a donné vraiment de l'espoir! la langue kabyle ne disparaitra pas! elle est éternelle! son intervention est disponible aussi sur YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=BIJhIgSkm7A

et sur

https://aokas-aitsmail.forumactif.info/t21165-hommage-a-rahmani-abdelkader-a-aokas-19-septembre-2015-intervention-d-un-militant-kabyle#95157

Rénia Aouadène Merci de ne pas oublier les grands hommes de notre région !!!!!!!!!!!

Le MAK rend hommage à Abdelkader Rahmani, premier président de l'académie berbère
20/09/2015 - 09:37

AOKAS (SIWEL) - Abdelkader Rahmami, membre fondateur et premier président de l'académie berbère est décédé à l’âge de 92 ans des suites d’une longue maladie dans le département d’Indre-et-Loire, au centre de la France.
A l'initiative de la société civile, une marche silencieuse à été organisée pour honorer sa mémoire à Aokas.

Les militants du MAK étaient présents en force, à leur tête, le président du conseil national, Mouloud Mebarki, qui a rendu un vibrant hommage à Abdelkader Rahmani lors de son intervention.

Siwel publie ci-après la déclaration du président du conseil national du MAK dans son intégralité.

Il se rencontre des hommes de par le monde qui ont tout donné à la cause qui les animent, des hommes qui ont fait l’Histoire sans faire d’histoires​, d​es hommes d’honneur pas des hommes ​"​des ​honneurs​"​. Abdelkader Rahmani ​étaient de ceux-là​.

Éveilleur de conscience, c’est grâce à lui et à ses camarades de l’Agraw Imazighen que ​le souffle de vie de notre identité millénaire a été jalousement sauvegardé. Et c'est encore grâce à lui et à ses compagnons de lutte ​que nous pouvons aujourd’hui être fiers de ce que nous sommes.

Peu de gens ont osé répondre à l’arabisation rampante de ​B​oumedien​​e, ​y compris ceux qui chantaient EKKER A MMIS UMAZIGH ​et qui pour certains ​se sont tus ou​,​ ​pire encore, ont ​pris place à l’ombre du nouveau colon.

Abdelkader​ ​Rahmani, Taos Amrouche, ​Muhend-Arab ​Bessaoud ont osé ​défier​ la peur et strier la chape de plomb qui se fissura l​ors​du printemps​​ 80 ​et qui vit ​la jeunesse kabyle​, en digne héritière de ses aînés, ​ défier ​à son tour le pouvoir alg​é​rien​, exigeant de lui de "corriger l’​H​istoire​".
C'est ce souffle ​de vie, hérité de​ ce​s glorieux aînés​ ​par cette jeunesse,​ ​qui s​'est transmis de génération en génération pour parvenir jusqu'à là nôtre, celle d'une Kabylie libre et souveraine.

Mouloud Mebarki, président du conseil national du MAK

http://www.siwel.info/Le-MAK-rend-hommage-a-Abdelkader-Rahmani-premier-president-de-l-academie-berbere_a7864.html

20/09/15 lacite
Aokas honore feu le co-fondateur de l’académie berbère, Abdelkader Rahmani
Marche. Comme annoncé dans les médias et par affichage, la population d’Aokas était au rendez-vous samedi 19 septembre 20015 devant la Poste communale pour rendre hommage à Rahmani Abdelkader, cofondateur de l’académie berbère. 
 
Historien et écrivain, contraint à l'exil et à la solitude, Abdelkader Rahmani est décédé récemment à l'âge de 92 ans des suites d'une longue maladie dans le département d'Indre-et-Loire, au centre de la France.
Selon l’horaire prévu, à 10 h 30 précises, la procession solennelle s’ébranle pour traverser le village en direction de Tidelsin, village de l’homme de lettres et historien, défenseur actif de la culture amazighe.
Les marcheurs constitués de jeunes et de moins jeunes avancent lentement et silencieusement arborant, les uns des portraits de l’écrivain défunt sur lesquels quelques-unes de ces citations sont mises en exergue, les autres des emblèmes berbères.
Deux à trois kilomètres plus loin, le groupe arrive aux abords de la maison ancestrale des Rahmani, tombée en ruines. C’est perché sur ces décombres que tour à tour quelques personnes prennent la parole pour souligner le combat de cet illustre personnage qu’était Rahmani Abdelkader, fils du non moins célèbre Rahmani Slimane mandarin d’une stature intellectuelle qui n’est pas sans rappeler celles des deux humanistes immortels, Mouloud Feraoun et Mouloud Mammeri.
Les orateurs regrettent l’indifférence affichée par les pouvoirs publics à l’égard de nos grands hommes, à fortiori quand ceux-là défendent la personnalité algérienne dans toute l’acception du terme. Un jeune, qui s’est exprimé avec une réelle émotion, a mis en évidence le non suivi de ces hommages et autres cérémonies de circonstance dont l’objet est oublié à l’instant même de leur clôture. Avec insistance, il suggère d’ériger en mémoire à la figure historique disparue une stèle pour perpétuer son image et par là même ses œuvres et son combat légitime.
Après plusieurs interventions où l’accent est mis sur l’urgence de se ressaisir et de continuer la lutte pour la consécration de la culture berbère, le groupe est convié à prendre une collation offerte par les proches de Rahmani Abdelkader.
Homme de principes, de droiture, doté d'une morale irréprochable, Abdelkader Rahmani a été parmi les premiers à s'opposer à Boumediène et à son système militaire basé sur la force et sur l'arabisation. Ayant une vision ouverte et moderniste de l'Algérie, il sera vite condamné à mort par le même Boumediène, qui n'aimait pas que quelqu'un d'autre développe des idées différentes des siennes. La mort dans l'âme, Abdelkader Rahmani quittera l'Algérie quelques années après l'indépendance sans jamais pouvoir y retourner. En France, il relancera le projet de l'académie berbère et œuvrera pour une Algérie plurielle et reconnaissante des siens.
Rahmani a laissé derrière lui une œuvre riche, consacrée essentiellement à la langue et à la culture berbère.
Lem