LE CHOC ENTRE NON-JEÛNEURS ET EXTRÉMISTES RELIGIEUX EN PERTE DE VITESSE Les déjeûneurs sont tolérés!
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LE CHOC ENTRE NON-JEÛNEURS ET EXTRÉMISTES RELIGIEUX EN PERTE DE VITESSE Les déjeûneurs sont tolérés!
Un rassemblement sans heurts de non- jeûneurs a été annoncé hier dans la localité de Bir El-Djir à Oran.
Les vives polémiques suscitées l'année dernière par le phénomène des non-jeûneurs du Ramadhan, n'ont pas été au rendez-vous durant la première décade de ce Ramadhan. Hautement instrumentalisé, ce phénomène qui dérange, bénéficie d'un impact médiatique démesuré par rapport à d'autres problèmes plutôt épineux que connaît le monde musulman. Vraisemblablement, les actions de non-jeûneurs suivies de réactions des extrémistes religieux ont baissé d'intensité cette année.
Le regard de la société en général et des extrémistes en particulier envers les déjeûneurs a-t-il évolué? Ce tabou a-t-il été brisé? Les déjeûneurs organisent des actions pour revendiquer la possibilité de ne pas jeûner, pas seulement en Kabylie, mais à travers d'autres régions du pays. Un rassemblement sans heurts de non- jeûneurs a été annoncé hier dans la localité de Bir El-Djir à Oran. Ce n'était pas le cas durant les années précédentes. Des non-jeûneurs ont été tabassés à Béjaïa par une foule nombreuse de citoyens sur l'esplanade de la Maison de la culture où un déjeuner public allait être organisé par le groupe de militants du MAK. Environ une centaine de contre-manifestants armés de gourdins menés par des «barbus» ont encerclé les non-jeûneurs au nombre d'une vingtaine pour les passer à tabac en les traitant d'ennemis de Dieu et de la religion. L'assaut a eu lieu en l'absence des forces de l'ordre. Sorti avec des blessures, le groupe de non-jeûneurs a pu quitter les lieux investi par les assaillants qui promettaient de le réinvestir pour y accomplir la prière du Maghreb et y rompre le jeûne. Ces derniers ont même exigé des responsables de la Maison de la culture l'annulation sur le champ de toute activité se déroulant sur l'esplanade.
La revendication de la liberté de conscience réclamée ouvertement par les non-jeûneurs est souvent perçue comme une provocation par les islamistes. En juillet dernier, une manifestation de ce genre qui s'est déroulée à Béjaïa, après celles qui avaient eu lieu à Tizi Ouzou, Aokas et Akbou (Kabylie) a failli tourner au drame. L'intensité de la rivalité entre les non- jeûneurs et les islamistes radicaux semble baisser d'un cran. Depuis quelque temps, même le fait que la loi à travers les dispositions du Code pénal punit le non- jeûneur d'une peine d'emprisonnement assortie d'amende, les déjeûneurs non convaincus continuent à réclamer le droit de ne pas observer le Ramadhan. Même si la Constitution garantit la liberté de culte, des personnes coupables de rompre le Ramadhan, ont été poursuivies par la justice et des procès ont été intentés contre eux. A titre de rappel, les dispositions de l'article 144 bis 2 du Code pénal punit de trois à cinq ans de prison et d'une amende de 50.000 à 100.000 dinars celui qui est pris en flagrant délit de boire ou de manger en public. Cela n'a pas dissuadé les non-jeûneurs. Plusieurs personnes dont des jeunes, artistes, militants politiques et associatifs, ont déjeuné publiquement à Tizi Ouzou en plein mois de Ramadhan d'août 2013 pour dénoncer les campagnes d'intimidation menées contre les non-jeûneurs dans cette région. Ces derniers avaient répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux après une descente de gendarmes dans une cafétéria de non-jeûneurs au village Tifra, à Aïn El-Hammam en Kabylie. Ceci dit, cette catégorie de personnes existe un peu partout à travers le pays. En 2010, plusieurs non-jeûneurs avaient été poursuivis et condamnés à des peines de prison ferme pour non-respect du Ramadhan.
Des jeunes réclament la possibilité de ne pas jeûner pendant le Ramadhan au nom du respect de la liberté de conscience. Une prise de position défendue par Akram Belkaïd, le chroniqueur du Quotidien d'Oran.
Les vives polémiques suscitées l'année dernière par le phénomène des non-jeûneurs du Ramadhan, n'ont pas été au rendez-vous durant la première décade de ce Ramadhan. Hautement instrumentalisé, ce phénomène qui dérange, bénéficie d'un impact médiatique démesuré par rapport à d'autres problèmes plutôt épineux que connaît le monde musulman. Vraisemblablement, les actions de non-jeûneurs suivies de réactions des extrémistes religieux ont baissé d'intensité cette année.
Le regard de la société en général et des extrémistes en particulier envers les déjeûneurs a-t-il évolué? Ce tabou a-t-il été brisé? Les déjeûneurs organisent des actions pour revendiquer la possibilité de ne pas jeûner, pas seulement en Kabylie, mais à travers d'autres régions du pays. Un rassemblement sans heurts de non- jeûneurs a été annoncé hier dans la localité de Bir El-Djir à Oran. Ce n'était pas le cas durant les années précédentes. Des non-jeûneurs ont été tabassés à Béjaïa par une foule nombreuse de citoyens sur l'esplanade de la Maison de la culture où un déjeuner public allait être organisé par le groupe de militants du MAK. Environ une centaine de contre-manifestants armés de gourdins menés par des «barbus» ont encerclé les non-jeûneurs au nombre d'une vingtaine pour les passer à tabac en les traitant d'ennemis de Dieu et de la religion. L'assaut a eu lieu en l'absence des forces de l'ordre. Sorti avec des blessures, le groupe de non-jeûneurs a pu quitter les lieux investi par les assaillants qui promettaient de le réinvestir pour y accomplir la prière du Maghreb et y rompre le jeûne. Ces derniers ont même exigé des responsables de la Maison de la culture l'annulation sur le champ de toute activité se déroulant sur l'esplanade.
La revendication de la liberté de conscience réclamée ouvertement par les non-jeûneurs est souvent perçue comme une provocation par les islamistes. En juillet dernier, une manifestation de ce genre qui s'est déroulée à Béjaïa, après celles qui avaient eu lieu à Tizi Ouzou, Aokas et Akbou (Kabylie) a failli tourner au drame. L'intensité de la rivalité entre les non- jeûneurs et les islamistes radicaux semble baisser d'un cran. Depuis quelque temps, même le fait que la loi à travers les dispositions du Code pénal punit le non- jeûneur d'une peine d'emprisonnement assortie d'amende, les déjeûneurs non convaincus continuent à réclamer le droit de ne pas observer le Ramadhan. Même si la Constitution garantit la liberté de culte, des personnes coupables de rompre le Ramadhan, ont été poursuivies par la justice et des procès ont été intentés contre eux. A titre de rappel, les dispositions de l'article 144 bis 2 du Code pénal punit de trois à cinq ans de prison et d'une amende de 50.000 à 100.000 dinars celui qui est pris en flagrant délit de boire ou de manger en public. Cela n'a pas dissuadé les non-jeûneurs. Plusieurs personnes dont des jeunes, artistes, militants politiques et associatifs, ont déjeuné publiquement à Tizi Ouzou en plein mois de Ramadhan d'août 2013 pour dénoncer les campagnes d'intimidation menées contre les non-jeûneurs dans cette région. Ces derniers avaient répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux après une descente de gendarmes dans une cafétéria de non-jeûneurs au village Tifra, à Aïn El-Hammam en Kabylie. Ceci dit, cette catégorie de personnes existe un peu partout à travers le pays. En 2010, plusieurs non-jeûneurs avaient été poursuivis et condamnés à des peines de prison ferme pour non-respect du Ramadhan.
Des jeunes réclament la possibilité de ne pas jeûner pendant le Ramadhan au nom du respect de la liberté de conscience. Une prise de position défendue par Akram Belkaïd, le chroniqueur du Quotidien d'Oran.
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: LE CHOC ENTRE NON-JEÛNEURS ET EXTRÉMISTES RELIGIEUX EN PERTE DE VITESSE Les déjeûneurs sont tolérés!
http://www.lexpressiondz.com/actualite/219280-les-dejeuneurs-sont-toleres.html
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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