Crise à l’APW de Béjaia : Le dénouement est reporté.

Le dénouement de la crise qui sévit depuis plusieurs mois à l’APW de Bejaia est reporté jusqu’à la prochaine session. C’est ce qu’a décidé ce lundi le président de cette institution lorsqu’il a levé la séance en fin de journée
 Même si un premier pas a été fait dans le sens du déblocage de la situation de crise, il n’en demeure pas moins que celle-ci ne sera de mise que lors de la prochaine session. Le statuquo demeure donc de mise à l’APW de Bejaia. Les élus qui se sont retrouvés aujourd’hui lundi en session extraordinaire, n’ont pas réussi à lever leurs divergences, notamment autour de la désignation des trois vice-présidents. Après plus de huit heures de débat, les élus se sont quittés sans un accord total pour mettre fin à la situation de dysfonctionnement que vit cette institution depuis le mois de décembre dernier, date du changement de la majorité au profit d’une coalition formée par le FLN, le RCD et le forum socialiste. Le point d’achoppement a eu trait aux trois vice-présidences. D’un coté le président de l’APW soutenu par le groupe FFS revendique une vice-présidence et de l’autre l’opposition majoritaire qui veut rafler les trois vice présidence. Après d’interminables palabres, l’opposition fait une concession de taille en acceptant de céder au FFS une vice- présidence.  Alors qu’on croyait à une issue heureuse, voilà que le président d’APW  qui refuse de donner les noms de ses trois adjoints préférant le faire après concertation lors d’une prochaine session. L’opposition forte d’une majorité de 25 élus sur les 43 que compte cette assemblée réagit alors en déclarant  retirer sa concession si le président refuse de désigner les trois vice-présidents au cours de la même séance. Commencent alors de nouveau les tiraillements avant que le président ne décide de lever la séance.  Le déblocage de la situation attendu à la faveur de cette session comme convenu lors du déplacement de la commission conduite par le directeur général des Libertés Publiques et des Affaires Juridiques, Mohamed Talbi, et le directeur des élus qui a réunis au tour de la même table le président de l’APW, les chefs des groupes, les présidents des commissions, le wali, du secrétaire général de la wilaya, le DAL et le DRAG, na finalement pas eu. Si le statu-quo persiste et si aucun consensus  ne survient pour le déblocage de la crise, l’APW de Béjaïa risque la dissolution pure et simple en application de la loi.
Salim. S

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