Slimane Zenati, coordinateur du Cnapest-e à Béjaïa «Il y a plutôt une bureaucratie structurelle au niveau du ministère»
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Slimane Zenati, coordinateur du Cnapest-e à Béjaïa «Il y a plutôt une bureaucratie structurelle au niveau du ministère»
Slimane Zenati, coordinateur du Cnapest-e à Béjaïa «Il y a plutôt une bureaucratie structurelle au niveau du ministère»
le 16.03.15 | 15h14 Réagissez
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Propos recueillis par
L’association nationale des parents d’élèves a décidé de porter des plaintes individuelles contre les enseignants grévistes. Qu’en pensez-vous ?
Nous souhaitons que les parents d’élèves rectifient le tir et qu’ils ne se trompent pas d’adversaire. Ce n’est pas de cette manière qu’ils vont contribuer à la solution et faire avancer les différentes revendications socioprofessionnelles et pédagogiques portées par le Cnapest-e depuis des années. Nous dénonçons les agissements d’une poignée de personnes qui ne représentent pas tous les parents d’élèves qui sont présents, aujourd’hui, et qui nous soutiennent dans nos actions. Ces derniers, comme nous tous, veulent que le gouvernement intervienne pour trouver des solutions à nos demandes et nous n’avons jamais fermé les portes du dialogue sérieux.
La ministre a qualifié le mouvement du Cnapest-e d’une «grève structurelle» qui met en danger l’école, un commentaire ?
Nous disons plutôt qu’il y a une bureaucratie structurelle au niveau du ministère de l’éducation. Nous interpellons les pouvoirs publics d’aller dans le sens d’éradiquer cette bureaucratie qui empoisonne la vie du secteur de l’éducation. S’il y a des carences structurelles, elles sont à chercher au niveau du ministère. Les communications de madame la ministre traduisent purement et simplement une fuite en avant et son désengagement sur les revendications cosignées dans divers PV avec la tutelle.
Aujourd’hui, qu’est ce qui bloque le dossier des œuvres sociales du secteur de l’éducation ?
Nous avons demandé la passation de consigne - chose logique - entre les anciens membres des commissions qui avaient géré les œuvres sociales et les nouvelles commissions nouvellement élues et installées. Au lieu d’aller à ce qui a été convenu, les pouvoirs publics ont répondu par une autre proposition, à savoir l’instauration d’une commission gouvernementale pour le recensement des biens et des avoirs des œuvres sociales. Mais depuis 2010, il n’y a pas eu cette commission. Aujourd’hui, nous nous posons la question : pourquoi les pouvoirs publics ne veulent pas donner le passif de la gestion des œuvres sociales ? Nous exigeons que la lumière soit faite sur sa gestion antérieure. Nous disons et nous l’assumons ; il y a une dilapidation massive de l’argent des œuvres sociales depuis 1994 à 2010. Les travailleurs ont le droit de savoir où sont passées leurs cotisations. Pour une meilleure gestion, nous tenons au principe de l’élection à la base des représentants des commissions de wilaya et de la commission nationale des œuvres sociales.
Vous êtes accusés au Cnapest-e de ne vous intéresser qu’à l’argent,…?
Pas du tout, au Cnapest-e nous sommes pressés d’en finir avec ces revendications qui traînent depuis longtemps et conforter le travailleur. Nous souhaitons vivement l’accélération de la prise en charge du volet pédagogique, tel que la surcharge des classes, les moyens pédagogiques, des formations de qualité pour les encadreurs. C’est des chantiers que nous avons ouverts et que nous n’allons pas lâcher. Nous avons des propositions qui méritent l’attention de la tutelle.
Les manifestants ont tenu un sit-in suivi d’une marche à travers les artères de la ville. En plus des enseignants, des responsables d’organisations politiques telle que le RCD, le MDS ainsi que la Ligue des droits de l’Homme sont venus apporter leur soutien aux grévistes. Aussi, des retraités du secteur de l’éducation ont participé à cette action de protestation, avons-nous constaté sur place. Réitérant les revendications portées par le syndicat, Makdoud Yazid, syndicaliste, déclare :«à travers sa campagne médiatique, la tutelle tente de créer un fossé entre les enseignants et la société».
Mais, précise-t-il, «ils ne réussiront jamais à imposer un syndicat unique car ceux qui ont détruit l’école algérienne sont ceux qui gèrent le secteur de l’éducation depuis 1962. Ce ne sont pas nous».
Le même orateur a révélé que les opposants à la grève ont des projets dangereux pour l’avenir de l’école et les libertés syndicales à travers le nouveau code du travail.
N.D
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Propos recueillis par
Nordine Douici
L’association nationale des parents d’élèves a décidé de porter des plaintes individuelles contre les enseignants grévistes. Qu’en pensez-vous ? Nous souhaitons que les parents d’élèves rectifient le tir et qu’ils ne se trompent pas d’adversaire. Ce n’est pas de cette manière qu’ils vont contribuer à la solution et faire avancer les différentes revendications socioprofessionnelles et pédagogiques portées par le Cnapest-e depuis des années. Nous dénonçons les agissements d’une poignée de personnes qui ne représentent pas tous les parents d’élèves qui sont présents, aujourd’hui, et qui nous soutiennent dans nos actions. Ces derniers, comme nous tous, veulent que le gouvernement intervienne pour trouver des solutions à nos demandes et nous n’avons jamais fermé les portes du dialogue sérieux.
La ministre a qualifié le mouvement du Cnapest-e d’une «grève structurelle» qui met en danger l’école, un commentaire ?
Nous disons plutôt qu’il y a une bureaucratie structurelle au niveau du ministère de l’éducation. Nous interpellons les pouvoirs publics d’aller dans le sens d’éradiquer cette bureaucratie qui empoisonne la vie du secteur de l’éducation. S’il y a des carences structurelles, elles sont à chercher au niveau du ministère. Les communications de madame la ministre traduisent purement et simplement une fuite en avant et son désengagement sur les revendications cosignées dans divers PV avec la tutelle.
Aujourd’hui, qu’est ce qui bloque le dossier des œuvres sociales du secteur de l’éducation ?
Nous avons demandé la passation de consigne - chose logique - entre les anciens membres des commissions qui avaient géré les œuvres sociales et les nouvelles commissions nouvellement élues et installées. Au lieu d’aller à ce qui a été convenu, les pouvoirs publics ont répondu par une autre proposition, à savoir l’instauration d’une commission gouvernementale pour le recensement des biens et des avoirs des œuvres sociales. Mais depuis 2010, il n’y a pas eu cette commission. Aujourd’hui, nous nous posons la question : pourquoi les pouvoirs publics ne veulent pas donner le passif de la gestion des œuvres sociales ? Nous exigeons que la lumière soit faite sur sa gestion antérieure. Nous disons et nous l’assumons ; il y a une dilapidation massive de l’argent des œuvres sociales depuis 1994 à 2010. Les travailleurs ont le droit de savoir où sont passées leurs cotisations. Pour une meilleure gestion, nous tenons au principe de l’élection à la base des représentants des commissions de wilaya et de la commission nationale des œuvres sociales.
Vous êtes accusés au Cnapest-e de ne vous intéresser qu’à l’argent,…?
Pas du tout, au Cnapest-e nous sommes pressés d’en finir avec ces revendications qui traînent depuis longtemps et conforter le travailleur. Nous souhaitons vivement l’accélération de la prise en charge du volet pédagogique, tel que la surcharge des classes, les moyens pédagogiques, des formations de qualité pour les encadreurs. C’est des chantiers que nous avons ouverts et que nous n’allons pas lâcher. Nous avons des propositions qui méritent l’attention de la tutelle.
Béjaïa: Des milliers de personnes dans la rue
Pas moins de 3000 enseignants de la wilaya de Béjaïa sont sortis dans la rue, ce lundi 16 mars, à l’appel duConseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapest-e).Les manifestants ont tenu un sit-in suivi d’une marche à travers les artères de la ville. En plus des enseignants, des responsables d’organisations politiques telle que le RCD, le MDS ainsi que la Ligue des droits de l’Homme sont venus apporter leur soutien aux grévistes. Aussi, des retraités du secteur de l’éducation ont participé à cette action de protestation, avons-nous constaté sur place. Réitérant les revendications portées par le syndicat, Makdoud Yazid, syndicaliste, déclare :«à travers sa campagne médiatique, la tutelle tente de créer un fossé entre les enseignants et la société».
Mais, précise-t-il, «ils ne réussiront jamais à imposer un syndicat unique car ceux qui ont détruit l’école algérienne sont ceux qui gèrent le secteur de l’éducation depuis 1962. Ce ne sont pas nous».
Le même orateur a révélé que les opposants à la grève ont des projets dangereux pour l’avenir de l’école et les libertés syndicales à travers le nouveau code du travail.
N.D
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Slimane Zenati, coordinateur du Cnapest-e à Béjaïa «Il y a plutôt une bureaucratie structurelle au niveau du ministère»
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Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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