Said Sadi en conférence -débat à Souk El Tenine 24 Janvier 2015 (Bejaïa ).

Actualité - le 24 janvier 2015 à 13 h 23 min - Envoyée spéciale à Béjaïa : Hadjer Guenanfa (@HadjerGuenanfa).

Sa première sortie publique, trois semaines après avoir suscité une vive polémique sur l’histoire de la révolution algérienne, était très attendue. Saïd Sadi était ce samedi 24 janvier à Souk el Tenine, à l’est de Béjaïa, pour une conférence qui avait pour thème « Sahel : de la culture refuge à la culture de combat ».

 
 
 
Saïd Sadi est venu parler de la Kabylie, mais la polémique qu’il a suscitée le 2 janvier était dans tous les esprits. A une question de TSA, l’ancien chef du RCD répond : « C’est une affaire qui est en justice. Je n’ai pas de commentaire à faire ».
Avant de préciser : « Il y a ce que j’ai dit moi, et que j’assume. Il y a ce qui s’est dit. Ce que j’ai dit est sur ma page Facebook : j’ai littéralement transcrit ce que j’ai dit à partir d’un enregistrement. Maintenant pour la manipulation médiatique et politique, on en reparlera le moment venu ». Le débat sur la polémique est donc clos, pour Saïd Sadi, en attendant un éventuel procès pour diffamation.
« C’est le blanc et le noir »
Saïd Sadi a ensuite commenté la dernière sortie du premier ministre Abdelmalek Sellal. « Ils annoncent des restrictions. Ils disent qu’ils ne peuvent plus continuer à gérer comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Mais ils disent : Ne vous inquiétez pas, rien ne va changer. C’est le blanc et le noir », a-t-il ironisé. « Nous avons été exclus de la décision politique », a-t-il ajouté.
Pour lui, le changement ne peut pas venir du système. « Il faut deux conditions pour qu’un changement qui émanerait du système soit opérationnel. La première : des hommes qui ont le sens de l’Etat. La seconde : il faudrait qu’il y ait dans la société un minium de ressources pour qu’il y ait du répondant. Nous ne sommes pas de ce cas. Il faudrait que ce changement soit mené par la société civile », a dit le docteur Sadi.
Sortir de la culture du refuge
« Il faut sortir de cette culture du refuge et aller vers le développement. Il faut solliciter la diaspora », a-t-il ajouté. « Il est important que nos ressources, qui ont permis à nos populations de traverser des siècles, de se protéger des risques extérieurs, soient récupérées et transformées en instruments d’offensive pour le développement ».

 
«  A chaque fois qu’il y a eu un moment difficile, une précipitation de l’histoire, la Kabylie a été un laboratoire pour analyser la situation de la Nation. Il est intéressant de regarder ce qui se passe actuellement dans cette région. La culture du refuge nous a permis de nous protéger. Mais il faut sortir de cette culture du refuge et aller vers le développement », a expliqué Saïd Sadi.
Saïd Sadi est attendu à 14 heures à Béjaïa où il animera une autre conférence.

http://www.tsa-algerie.com/2015/01/24/said-sadi-appelle-a-sortir-de-la-culture-du-refuge-critique-sellal/

Saïd Sadi appelle à sortir de la culture du refuge, critique Sellal




Actualité - le 24 janvier 2015 à 13 h 23 min - Envoyée spéciale à Béjaïa : Hadjer Guenanfa (@HadjerGuenanfa).

Sa première sortie publique, trois semaines après avoir suscité une vive polémique sur l’histoire de la révolution algérienne, était très attendue. Saïd Sadi était ce samedi 24 janvier à Souk el Tenine, à l’est de Béjaïa, pour une conférence qui avait pour thème « Sahel : de la culture refuge à la culture de combat ».

 
 
 
Saïd Sadi est venu parler de la Kabylie, mais la polémique qu’il a suscitée le 2 janvier était dans tous les esprits. A une question de TSA, l’ancien chef du RCD répond : « C’est une affaire qui est en justice. Je n’ai pas de commentaire à faire ».
Avant de préciser : « Il y a ce que j’ai dit moi, et que j’assume. Il y a ce qui s’est dit. Ce que j’ai dit est sur ma page Facebook : j’ai littéralement transcrit ce que j’ai dit à partir d’un enregistrement. Maintenant pour la manipulation médiatique et politique, on en reparlera le moment venu ». Le débat sur la polémique est donc clos, pour Saïd Sadi, en attendant un éventuel procès pour diffamation.
« C’est le blanc et le noir »
Saïd Sadi a ensuite commenté la dernière sortie du premier ministre Abdelmalek Sellal. « Ils annoncent des restrictions. Ils disent qu’ils ne peuvent plus continuer à gérer comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Mais ils disent : Ne vous inquiétez pas, rien ne va changer. C’est le blanc et le noir », a-t-il ironisé. « Nous avons été exclus de la décision politique », a-t-il ajouté.
Pour lui, le changement ne peut pas venir du système. « Il faut deux conditions pour qu’un changement qui émanerait du système soit opérationnel. La première : des hommes qui ont le sens de l’Etat. La seconde : il faudrait qu’il y ait dans la société un minium de ressources pour qu’il y ait du répondant. Nous ne sommes pas de ce cas. Il faudrait que ce changement soit mené par la société civile », a dit le docteur Sadi.
Sortir de la culture du refuge
« Il faut sortir de cette culture du refuge et aller vers le développement. Il faut solliciter la diaspora », a-t-il ajouté. « Il est important que nos ressources, qui ont permis à nos populations de traverser des siècles, de se protéger des risques extérieurs, soient récupérées et transformées en instruments d’offensive pour le développement ».

 
«  A chaque fois qu’il y a eu un moment difficile, une précipitation de l’histoire, la Kabylie a été un laboratoire pour analyser la situation de la Nation. Il est intéressant de regarder ce qui se passe actuellement dans cette région. La culture du refuge nous a permis de nous protéger. Mais il faut sortir de cette culture du refuge et aller vers le développement », a expliqué Saïd Sadi.

A Souk LETNINE et à BEJAIA,
« A chaque fois qu’il y a eu un moment difficile, une précipitation de l’histoire, la Kabylie a été un laboratoire pour analyser la situation de la Nation. Il est intéressant de regarder ce qui se passe actuellement dans cette région. La culture du refuge nous a permis de nous protéger. Mais il faut sortir de cette culture du refuge et aller vers le développement »
SAÏD SADI.