Déjeuner républicain à Aokas 05 juillet 2014.

A l’appel d’un comité citoyen, quelques dizaines de jeunes et moins jeunes ont observé le samedi matin, à Aokas, un rassemblement devant le siège de la poste, face à la brigade de gendarmerie.

Durant ce rassemblement, les présents ont pris, symboliquement des jus, pour déclarer leur refus d’accepter que le pouvoir d’Alger impose le jeûne aux kabyles alors que parmi eux, il y a des chrétiens et des athées.

Une kyrielle de banderoles étaient accrochées aux balustrades.
« Halte aux imams salafistes en Kabylie », « Non à la loi islamique en Kabylie », « pour la liberté de conscience » ou encore « pour l’ouverture des restaurants, cafétérias et bars » sont autant de slogans revendiqués.

Cette initiative citoyenne, détachée des partis politiques, est une action qui a sa valeur pour la liberté, dira une jeune fille présente parmi la foule.
Elle fait partie de ces actions qui transmettront le message aux autres parties du monde pour dire que le kabyle a, tout le temps, respecté toutes le religions.

Hélas, le régime colonialiste d’Alger veut imposer sa loi en fermant les restaurants et autres cafétérias pour marginaliser les non-musulmans.
Donc en organisant ce déjeuner républicain, nous voulons dénoncer cette prison à ciel ouvert qu’est l’Algérie du régime fasciste d’Alger, soulignera Mouloud Mebarki, président du conseil national du MAK.

Ce n’est pas de l’extrémisme, dira un jeune aokassien, c’est une liberté de conscience, un choix.
Il faut cesser de duper nos enfants avec des idées obscurantistes, vive la liberté du culte, rajoutera celui-ci.

Le président du conseil national du MAK lancera un appel aux kabyles pour qu’ils s’organisent afin d’avoir leur propre équipe nationale de football car celle d’Algérie représente le monde arabe et cela, ce sont les dirigeants de ce pays qui ne cessent de le répéter.

Dédié à Katia Bengana, cette jeune el kseuroise de 17 ans, assassinée par les islamistes pour avoir refusé de porter le hidjab, ce rassemblement a pris fin, dans le calme, après une marche à travers les artères de la ville.

De Bgayet, Massidida pour tamurt.info