Aokas : 22 mars, une journée contre l’oubli
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Aokas : 22 mars, une journée contre l’oubli
Aokas : 22 mars, une journée contre l’oubli
Pour une deuxième fois, après 2013, le collectif local de Adjouad algerie memoires a tenu à rendre hommage aux 12 victimes du terrorisme, natifs de la localité.
L’édition de cette année a été dédiée à la mémoire de Katia Bengana, native de Fenaïa, assassinée à Meftah en 1994 alors qu’elle était lycéenne de 16 ans, pour avoir tenu tête aux hordes intégristes en refusant de porter le voile. «Katia Bengana : une héroïne, un repère, une voie» dit l’affiche conçue à l’occasion par les membres de Adjouad. Ainsi, dans la matinée de cette journée du 22 mars, les éléments du collectif d’Aokas et les familles des victimes se sont recueillis sur les tombes des victimes, disséminées à travers les différents villages de la daïra.
Dépôt de gerbes de fleurs, minute de silence et prise de parole se sont déroulés dans l’austérité et le silence lourds des cimetières pour dire «non à la trahison», pour que le sacrifice de Amari Mouloud, Meghari Lhachemi, Berdache Tayeb, Ikni Aziz, Chekal Salah, Touati Karim, Brahmi Djamel, Salhi Naïma, Bouferou Redouane, Hamadi Adel, Zizi Kaci dit Mohamed, Mamache Ammar, militaires, policiers, gendarmes, appelés du contingent, cadres de l’Education et de la Jeunesse, ne soit pas vain. L’après-midi a été mis à contribution pour rendre visite à la famille de feu Zizi Kaci dit Mohamed, inspecteur de l’éducation et cadre du FFS, disparu en 1995 à Meftah. «Je suis toujours dans l’attente de mon mari, je n’ai pas encore fait son deuil» déclare, éplorée, la veuve à ses hôtes.
Pour rappel, depuis le jour fatidique, rien, signe de vie ou preuve irréfutable de la mort du disparu, n’est venu apaiser le supplice interminable de la famille. «À travers cette commémoration, nous voulons que les générations qui n’ont pas vécu la décennie noire, saisissent le sens du sacrifice des victimes de la barbarie obscurantiste. C’est pour la mémoire de tous ces martyrs à qui nous sommes redevables de notre dignité et de notre liberté que le projet d’une stèle et d’un mémorandum nous tient à cœur» nous confient Ikni Djamel et Aissani Mourad, membres du collectif d’Aokas.
Kader Mouzaoui
Pour une deuxième fois, après 2013, le collectif local de Adjouad algerie memoires a tenu à rendre hommage aux 12 victimes du terrorisme, natifs de la localité.
L’édition de cette année a été dédiée à la mémoire de Katia Bengana, native de Fenaïa, assassinée à Meftah en 1994 alors qu’elle était lycéenne de 16 ans, pour avoir tenu tête aux hordes intégristes en refusant de porter le voile. «Katia Bengana : une héroïne, un repère, une voie» dit l’affiche conçue à l’occasion par les membres de Adjouad. Ainsi, dans la matinée de cette journée du 22 mars, les éléments du collectif d’Aokas et les familles des victimes se sont recueillis sur les tombes des victimes, disséminées à travers les différents villages de la daïra.
Dépôt de gerbes de fleurs, minute de silence et prise de parole se sont déroulés dans l’austérité et le silence lourds des cimetières pour dire «non à la trahison», pour que le sacrifice de Amari Mouloud, Meghari Lhachemi, Berdache Tayeb, Ikni Aziz, Chekal Salah, Touati Karim, Brahmi Djamel, Salhi Naïma, Bouferou Redouane, Hamadi Adel, Zizi Kaci dit Mohamed, Mamache Ammar, militaires, policiers, gendarmes, appelés du contingent, cadres de l’Education et de la Jeunesse, ne soit pas vain. L’après-midi a été mis à contribution pour rendre visite à la famille de feu Zizi Kaci dit Mohamed, inspecteur de l’éducation et cadre du FFS, disparu en 1995 à Meftah. «Je suis toujours dans l’attente de mon mari, je n’ai pas encore fait son deuil» déclare, éplorée, la veuve à ses hôtes.
Pour rappel, depuis le jour fatidique, rien, signe de vie ou preuve irréfutable de la mort du disparu, n’est venu apaiser le supplice interminable de la famille. «À travers cette commémoration, nous voulons que les générations qui n’ont pas vécu la décennie noire, saisissent le sens du sacrifice des victimes de la barbarie obscurantiste. C’est pour la mémoire de tous ces martyrs à qui nous sommes redevables de notre dignité et de notre liberté que le projet d’une stèle et d’un mémorandum nous tient à cœur» nous confient Ikni Djamel et Aissani Mourad, membres du collectif d’Aokas.
Kader Mouzaoui
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