MESSAGE AUX MILITANTES ET MILITANTS DU FFS : Démission du Parti par Khaled Tazaghart
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MESSAGE AUX MILITANTES ET MILITANTS DU FFS : Démission du Parti par Khaled Tazaghart
MESSAGE AUX MILITANTES ET MILITANTS DU FFS
Démission du Parti .
Chers Camarades,
Nous Premier secrétaire fédéral ,membres du secrétariat , élus APW et élus APC avons décidé de démissionner du parti. Vous comprendrez que ce n’est pas de gaieté de cœur que nous nous sommes résolus à cet ultime recours. Nous sommes conscients – et c’est peut-être déjà le cas– que les adeptes de la désinformation, de l’intox, les spécialistes des manœuvres et des intrigues au sein de l’appareil du parti vont se remettre au « travail » pour tenter de réduire notre décision à une quelconque saute d’humeur. Les auteurs de la déstabilisation et des basses besognes sont connus des militants et de la population, leurs capacités de nuisance sont telles, qu’ils sont prêts à toutes les dérives et à toutes les compromissions, en compensation de leurs capacités à assumer leurs responsabilités devant les militants et les citoyens.
Pour un militant responsable, engagé, qui fonctionne et agit à la conviction, conviendrez-vous, la démission est tout aussi une manière d’assumer ses responsabilités, dont celle de pas avoir à cautionner des pratiques, des attitudes, des comportements, des positions, des méthodes diamétralement opposées, étranges et étrangères aux idéaux, aux principes et aux valeurs pour lesquels nous nous sommes engagés, des situations au sujet desquelles nous n’avons cessé de saisir les instances nationales, dans la discipline et le respect des statuts et du règlement intérieur mais sans que celles-ci n’aient jamais daigné réserver une suite à nos doléances et préoccupations.
Chers camarades,
Depuis le Congrès fédéral, où nous avons été investi de votre confiance, sur la base d’un programme de travail, beaucoup d’évènement internes et externes ont jalonné notre chemin parcouru jusqu’à maintenant. Des évènements, des faits des dérives qui, au fil des jours et des mois nous éloignaient visiblement davantage de notre parti, de sa ligne politique originelle, de son éthique, de ses traditions de concertation, de débat contradictoire et constructif, de ses repères idéologiques et philosophiques, de son identité de parti d’opposition au système en place, pour la construction d’un Etat de droit, d’une Algérie libre et heureuse et ce, depuis le 5e Congrès national qui était tout sauf démocratique.
Au plan externe, les sympathisants et la population sont naturellement en mesure d’analyser et de constater que le FFS a, désormais, renoncé à son rôle de parti d’opposition pour abdiquer et se complaire dans celui de la figuration, préférant les actions de tape- à- l’œil, sans prise réelle sur le terrain, les cérémonies pompeuses, les banquets et les séances photos au siège national, à la mobilisation et aux véritables tâches et luttes démocratiques. Un appareil en déphasage ahurissant avec sa base militante. En revanche, au plan interne, elle ignore que la situation est loin d’être réjouissante.
Chers camarades,
Nous aurions ardemment souhaité nous dresser à vous dans des conditions qui permettent aux militants d’exercer leur droit – en principe et théoriquement – légitime, sacré et consacré par les pratiques démocratiques universelles d’écouter les femmes et les hommes qu’ils ont portés aux responsabilités et qu’ils puissent, comme le commandent ces mêmes règles, leur demander des comptes. Oui, nous avons cette obligation, une obligation morale que celle de présenter un bilan, le bilan de nos actes et de nos actions. L’un des cadres qui pouvait, qui devait être cet espace de débat nous avait été verrouillé, vous a été refusé et même confisqué par les instances nationales. Ce cadre, pourtant prévu par les textes du parti à l’échelle fédérale est le Conseil fédéral. Cependant, comme vous le savez, la session du Conseil fédérale programmée pour le 27 décembre 2013, à Tamridjet, qui avait pour objet le bilan définitif et exhaustif de la stèle à la mémoire des martyrs de 63, Forum des élus (perspectives de formation en direction de nos élus, organique, a été tout simplement, à plus forte raison, non pas reporté, non pas réaménagé dans son ordre du jour, mais scandaleusement annulé, sur une simple décision expéditive émanant de la Direction nationale et ce, au mépris total et en violation délibérée des statuts et du règlement intérieur. Voilà, que notre secrétariat national veut aussi être le secrétariat fédéral.
Avant d’aborder ce point précis, permettez-nous, chers camarades, d’évoquer des évènements antérieurs qui, loin d’être anodins ou de simples incidents de parcours, constituaient, déjà, des signes annonciateurs de l’hégémonie exercée par l’appareil sur le parti, ses structures et ses différents organes de contrôle ; des signes avant-coureurs de la chape de plomb qui allait s’abattre sur la vie politique interne, avec ses répercussions et ses prolongements au plan externe, en étouffant et en inhibant toute initiative de mobilisation, de canalisation et d’accompagnement des revendications socio-économiques et culturelles des citoyennes et des citoyens. Les militants et les citoyens, contrairement à nos responsables, n’ont pas la mémoire courte. Ils gardent encore, comme trace, nos affiches de la campagne électorale flanquées du slogan : "Mobilisation pacifique, lucidité et engagement citoyen". Un engagement auquel le parti, squatté par une direction sclérosée et en hibernation, a renoncé.
Heureux nos martyrs qui n’ont rien vu !
Heureux nos militants qui n’ont rien vu !
Heureux nos concitoyens qui n’ont rien vu !
Cher camarades,
La première dérive et qui aura suscité de nombreuses interrogations au sein des militants et laissé plané le doute chez la population, aura été celle de l’annulation, par le Secrétariat national de la marche des élus, programmée pour le 11 avril 2013, une initiative qui, dès son annonce a été favorablement accueillie par les militants et l’opinion qui voyaient, en cette initiative généreuse, une véritable et réelle démarche d’espoir pour revendiquer, dans un cadre organisé et pacifique, une prise en charge effective des préoccupations légitimes des populations dans une région longtemps laissée pour compte en matière de développement. Les militants et la population sont en droit de savoir que la décision a été prise à l’unanimité, lors de la réunion du secrétariat fédéral du 31 mars, au terme d’un long débat et après concertation entre l’exécutif fédéral, les P/APC, le Chef du Groupe des élus FFS à l’APW et le Président de l’APW Mohamed Bettache.
Aussi, et compte-tenu de l’importance et de la portée qu’elle pouvait, nous à porter à votre connaissance les faits suivants et liés à la décision de l’organisation de la marche des élus. Le même jour, le Premier secrétaire fédéral a tenu à informer simultanément les camarades Ali Laskri, alors Premier secrétaire national ainsi que le Sénateur de Bejaia, Brahim Meziani de notre initiative et leur faire part de la plate-forme de revendications, entre 14 h40 et 14h50, dans la salle des réunions de la fédération. A ce sujet, les militants doivent savoir que, après notre rencontre au siège fédéral, le même sénateur s’est empressé de se rendre à une réunion avec le wali de Bejaia qui a convié les députes et sénateurs de la willaya et certains maires à une rencontre pour « Préparer des Propositions que le Wali soumettrait au Premier Ministre; alors que, et comble de l’ironie, une réunion des députés du FFS a eu lieu dans la matinée du 1er avril au siège de l’APW à laquelle avait pris part le P/APW, sans que notre camarade Khaled Tazaghart, en sa qualité de fédéral et de député ne soit ni informé ni convié à cette rencontre et qu’il n’a appris que dans l’après midi par le bais du camarade Brahim Meziani qui l’en avait informé en lui précisant qu’il avait lui-même été convié par SMS par le Directeur de l’Ecole de Formation Politique, le député AREZKI DERGUINI Voici, et c’est à vous chers camardes d’apprécier, cette drôle de situation et tragicomique leçon de Collégialité dans la maison FFS, entre représentants du peuple!
Par cette annulation, nous avons le sentiment et au même titre que la population, nous considérons, que nous avons, malheureusement, failli à notre mission et tourné honteusement le dos à nos engagements et manqué au contrat politique que le parti avait passé avec la population lors des législatives et qui était, faudrait-il nous le rappeler : «Notre camp dans la société, dans son avenir et dans son devenir". Une autre promesse qui s’avère n’être qu’un slogan creux, une supercherie et une drôle et curieuse façon de prétendre appartenir au camp de la société.
Par ailleurs, le rubican franchi par l’appareil du parti aura été, la légèreté et le peu de considération, à la limite du mépris qu’il a affichés à l’égard de la Mémoire du FFS, de son histoire qui se confond avec celle de notre pays, en usant de tous les artifices pour torpiller le projet de réalisation et d’inauguration de la stèle en hommage aux Martyrs du FFS de 1963, à l’occasion de la commémoration du Cinquantenaire de la Fondation du parti. En effet, comment expliquer l’annulation de la date du 28 septembre, lorsqu’on sait que celle-ci a été arrêtée en concertation et en commun accord avec le Premier secrétaire national Ahmed Betatache et Ali Laskri, membre de l’Instance présidentielle et le Chef du groupe parlementaire par intérim. Comment admettre qu’un évènement d’une telle dimension dans la vie et l’histoire du parti, le Cinquantenaire, un demi siècle d’existence et de résistances ait été réduit à une conférence économique et sociale, alors qu’il fallait et il était possible de maintenir les deux actions avec un minimum de bonne volonté et de considération à l’égard de nos Anciens de 63. Heureux nos martyrs qui n’ont rien vu, est le moins que l’on puisse dire et, qu’ils reçoivent ici toutes nos excuses pour tout ce qui leur a été infligé comme humiliation.
L’acharnement contre l’initiative de réalisation de la stèle, s’est illustré et a pris forme, d’abord par le refus des six députés et du sénateur qui se sont chargés de la « besogne » en se liguant contre la fédération de Bgayet avec la complicité, sinon la complaisance des instances nationales d’apporter leur contribution financière, alors même qu’ils s’étaient engagés devant les militants lors du Conseil fédéral du 05 juillet 2O13 tenu a TICHY , où la décision a été adoptée à l’unanimité.
Les mêmes députés, toujours assurés et jouissant d’une impunité royale ont fait preuve de comportements indignes de leur statut, en versant dans les manœuvres, les manipulations et des propos injurieux (à l’égard, notamment de la camarade Rosa Ouberzou, alors Première secrétaire fédérale par intérim) pour dissuader les militants et les citoyens à contribuer au financement de la stèle érigée à la mémoire de nos martyrs à Akfadou.
A ce propos, il y a lieu de porter à la connaissance des militants et des sympathisants qu’exception faite pour le député Khaled Tazaghart qui a honoré son engagement avec une contribution de 900.000DA. (90 millions de centimes)
Les réponses qui ont été réservées par ces six députés et le sénateur à la Première secrétaire fédérale par intérim, frisaient l’indécence. Voici, quelques «échantillons » de réponses auxquelles notre camarade Ouberzou a eu droit et qui étaient destinées à la décourager et à l’intimider pour la contraindre à renoncer à sa mission.
Contre toute attente, lorsque la camarade Ouberzou prend contact avec la députée BAYA DJENANE, cette dernière lui réserve une réponse, pour le moins brusque et inattendue, pour une députée du FFS : « Je ne donnerai pas de mon argent ! »
Lorsque la Première secrétaire fédérale par intérim appelle le député AREZKI DERGUINI, celui-ci est allé jusqu’à s’étonner de l’existence même d’un projet de réalisation de la stèle. Sa réponse est sans commentaire « Je ne suis pas au courant de la réalisation de cette stèle ! En ajoutant avec un étonnant cynisme: « Que celui qui a initié ce projet se débrouille tout seul pour sa réalisation! »
Le député Chafaa Bouaiche que la première secrétaire fédérale par intérim, Rosa Ouberzou n’a pas pu joindre par téléphone, a néanmoins, été destinataire et au même titre que les autres parlementaires d’une correspondance officielle dans la quelle la Fédération sollicitait une contribution financière pour la stèle des martyrs de 1963 dont le montant est laissé à son appréciation, égal à lui-même, s’est montré a ce jour méprisant et totalement étranger a cette grande œuvre de mémoire et de lutte contre l’amnésie.
La députée Melle ICHALLAMENE SOUAD, en plus du courrier personnel de la fédération, a été contactée par téléphone et a donné son accord pour s’acquitter de sa contribution au projet, à ce jour elle n’a affiché que mépris et indifférence devant une Résolution d’une Instance Souveraine pour la commémoration du Cinquantenaire du Parti.
A ce jour, le sénateur BRAHIM MEZIANI na contribué avec aucun centime malgré qu’il a promis a Melle Ouberzou a plusieurs reprises et avec assurance d’honorer son engagement solennel devant les militants lors du conseil fédéral du 05 juillet 2013 a Tichy .
Quant au député YAHYA BOUKELAL, il s’est bien débrouillé pour se dérober, en annonçant à plusieurs reprises des rendez vous avec Melle Ouberzou pour verser sa contribution mais sans jamais passer au siège Fédéral pour honorer son engagement. Un engagement qu’il avait pourtant clairement pris devant les membres du conseil fédéral.
Pour sa part, le député RACHID CHABATI a, tout simplement, versé dans l’inadmissible, en humiliant la camarade Ouberzou lorsqu’elle le sollicite à verser sa contribution. Celui-ci, a tenu des propos auxquels on ne s’attend pas de la part d’un député du FFS. En effet, que penseront et que diront les militants, les sympathisants et, surtout, la population de ces propos étrangers à notre culture ancestrale et condamnables, à l’adresse d’une militante, d’une femme: « Idrimen i la Stele Khati, Akemdefkagh Idrimen Asmara Atsjewjett » (Pour la stèle, je ne donnerai pas un sou, mais pour ton mariage, je te donnerai de l’argent)
Ne pouvant rester spectateurs des dérives inadmissibles et préjudiciables à la crédibilité et à l’image de notre parti, notre responsabilité était de saisir les, instances nationales par le biais d’un rapport circonstancié et exhaustif sur le projet de la stèle et sur les agissements des députés concernés a savoir :
- Exiger que les mis en cause soient officiellement interpellés et que des mesures disciplinaires statutaires soient prises à leurs encontre.
- Exiger que des excuses écrites soient présentées officiellement par RACHID CHABATI au niveau du siège Fédéral à la camarade militante et élue à l’APW, Rosa Ouberzou, que les militants considèrent avoir été outragée et touchée dans sa dignité.
- Rappeler aux parlementaires leurs devoirs de militant et les inviter à s’acquitter de leur contribution financière, au même titre que les militants de base et dont le montant est laissé à leur PROPRE APPRECIATION.
Chers camarades,
Alors que nous nous attendions à une suite au rapport que nous avions transmis aux instances nationales, alors que nous avions nourri un immense espoir de voir les questions soulevées dans ce document trouver des solutions, conformément aux statuts, et à notre grand regret et à la stupéfaction générale, comme seule réponse, une décision d’annulation pure et simple d’un Conseil fédéral qui devait se tenir le 27 décembre, dans la commune de Tamridjet.
Une fois de plus, une fois de trop, les militants constatent :
- Qu’il y a violation délibérée des statuts et règlement intérieur du parti,
- Que notre fédération subit le diktat de décisions arbitraires et anti-statutaires émanant des instances nationales, au grès des humeurs de ceux même signalés dans notre rapport (annulation d’une marche des élus, report de la date de l’inauguration de la stèle à la mémoire des Martyrs de 63 et maintenant annulation d’un Conseil fédéral,.. )
- Que la preuve est donnée aux militants que l’impunité est érigée en mode de gestion et de règlement des conflits internes et que les organes prévus par les textes du parti et censés intervenir, restent inopérants. Car, comment expliquer que pour un rapport aussi important, argumenté et exhaustif, aucune concertation avec l’Instance présidentielle n’a été jugée nécessaire et qu’aucune décision n’a été prise, alors que pour annuler un Conseil fédéral sans aucune justification, la concertation a eu lieu et la décision est vite arrêtée,
Considérant qu’aucune raison, qu’aucune disposition du règlement intérieur ne peut être avancée pour justifier la substitution des instances nationales à l’instance fédérale, en matière de convocation du Conseil (Ni vacance du poste du Premier secrétaire fédéral, ni demande des deux tiers des membres du Conseil fédéral, ni aucune autre situation exceptionnelle pouvant motiver cette décision) ;
Considérant que le secrétariat fédéral, le Premier secrétaire fédéral et leurs prérogatives sont remis en cause ;
Considérant que la souveraineté du Conseil fédéral est également remise en cause, en violation des statuts et du règlement intérieur du parti;
Aussi, et après avoir longuement débattu de la question et après avoir écouté un compte rendu détaillé de la situation exposée dans notre rapport et pris connaissance de la décision d’annulation du Conseil fédéral du 27 décembre, par éthique, pour le respect que nous devons aux militants et aux membres du Conseil fédéral;
Eu égard aux responsabilités qui sont les nôtres et que nous nous faisons l’obligation morale d’honorer; et, eu égard au climat délétère qui prévaut au sein du parti, favorisé par l’impunité dont jouissent certains responsables et que les manœuvres, les manipulations, les pratiques antidémocratiques, la violence verbale ont pris la place du débat politique serein, du discours argumenté et respectueux de l’autre ;
Considérant que l’opportunité et le droit des militants d’écouter les femmes et les hommes investis de leur confiance et de leur demander des comptes n’a pas été respecté par la décision d’annulation du conseil fédéral du 27 décembre 2013 ;
Eu égard au tableau que nous venons de dresser, et constatant qu’aucune voie de recours n’est possible ni reconnue, quand bien même inscrite dans nos statuts quotidiennement violés et bafoués par l’appareil du parti, nous annonçons officiellement et à compter d’aujourd’hui, notre démission du parti.
Nous considérons et nous avons l’intime conviction que, malgré toutes les spéculations d’où qu’elles viennent et qui s’abattront sur les militants sincères, que le FFS, son Histoire, les valeureux hommes qui l’ont pensé, ses Martyrs, ses Anciens de 1963, son combat, ses valeurs, ses militantes et ses militants sont, en l’état actuel des choses, trop importants et trop grands pour ceux qui les « dirigent » actuellement.
Salutations fraternelles et militantes.
Vive l’Algerie libre et heureuse.
Heureux nos martyrs qui n’ont rien vu !
Heureux nos militants qui n’ont rien vu !
Heureux nos concitoyens qui n’ont rien vu !
BGAYET, LE 31 DECEMBRE 2013
Démission du Parti .
Chers Camarades,
Nous Premier secrétaire fédéral ,membres du secrétariat , élus APW et élus APC avons décidé de démissionner du parti. Vous comprendrez que ce n’est pas de gaieté de cœur que nous nous sommes résolus à cet ultime recours. Nous sommes conscients – et c’est peut-être déjà le cas– que les adeptes de la désinformation, de l’intox, les spécialistes des manœuvres et des intrigues au sein de l’appareil du parti vont se remettre au « travail » pour tenter de réduire notre décision à une quelconque saute d’humeur. Les auteurs de la déstabilisation et des basses besognes sont connus des militants et de la population, leurs capacités de nuisance sont telles, qu’ils sont prêts à toutes les dérives et à toutes les compromissions, en compensation de leurs capacités à assumer leurs responsabilités devant les militants et les citoyens.
Pour un militant responsable, engagé, qui fonctionne et agit à la conviction, conviendrez-vous, la démission est tout aussi une manière d’assumer ses responsabilités, dont celle de pas avoir à cautionner des pratiques, des attitudes, des comportements, des positions, des méthodes diamétralement opposées, étranges et étrangères aux idéaux, aux principes et aux valeurs pour lesquels nous nous sommes engagés, des situations au sujet desquelles nous n’avons cessé de saisir les instances nationales, dans la discipline et le respect des statuts et du règlement intérieur mais sans que celles-ci n’aient jamais daigné réserver une suite à nos doléances et préoccupations.
Chers camarades,
Depuis le Congrès fédéral, où nous avons été investi de votre confiance, sur la base d’un programme de travail, beaucoup d’évènement internes et externes ont jalonné notre chemin parcouru jusqu’à maintenant. Des évènements, des faits des dérives qui, au fil des jours et des mois nous éloignaient visiblement davantage de notre parti, de sa ligne politique originelle, de son éthique, de ses traditions de concertation, de débat contradictoire et constructif, de ses repères idéologiques et philosophiques, de son identité de parti d’opposition au système en place, pour la construction d’un Etat de droit, d’une Algérie libre et heureuse et ce, depuis le 5e Congrès national qui était tout sauf démocratique.
Au plan externe, les sympathisants et la population sont naturellement en mesure d’analyser et de constater que le FFS a, désormais, renoncé à son rôle de parti d’opposition pour abdiquer et se complaire dans celui de la figuration, préférant les actions de tape- à- l’œil, sans prise réelle sur le terrain, les cérémonies pompeuses, les banquets et les séances photos au siège national, à la mobilisation et aux véritables tâches et luttes démocratiques. Un appareil en déphasage ahurissant avec sa base militante. En revanche, au plan interne, elle ignore que la situation est loin d’être réjouissante.
Chers camarades,
Nous aurions ardemment souhaité nous dresser à vous dans des conditions qui permettent aux militants d’exercer leur droit – en principe et théoriquement – légitime, sacré et consacré par les pratiques démocratiques universelles d’écouter les femmes et les hommes qu’ils ont portés aux responsabilités et qu’ils puissent, comme le commandent ces mêmes règles, leur demander des comptes. Oui, nous avons cette obligation, une obligation morale que celle de présenter un bilan, le bilan de nos actes et de nos actions. L’un des cadres qui pouvait, qui devait être cet espace de débat nous avait été verrouillé, vous a été refusé et même confisqué par les instances nationales. Ce cadre, pourtant prévu par les textes du parti à l’échelle fédérale est le Conseil fédéral. Cependant, comme vous le savez, la session du Conseil fédérale programmée pour le 27 décembre 2013, à Tamridjet, qui avait pour objet le bilan définitif et exhaustif de la stèle à la mémoire des martyrs de 63, Forum des élus (perspectives de formation en direction de nos élus, organique, a été tout simplement, à plus forte raison, non pas reporté, non pas réaménagé dans son ordre du jour, mais scandaleusement annulé, sur une simple décision expéditive émanant de la Direction nationale et ce, au mépris total et en violation délibérée des statuts et du règlement intérieur. Voilà, que notre secrétariat national veut aussi être le secrétariat fédéral.
Avant d’aborder ce point précis, permettez-nous, chers camarades, d’évoquer des évènements antérieurs qui, loin d’être anodins ou de simples incidents de parcours, constituaient, déjà, des signes annonciateurs de l’hégémonie exercée par l’appareil sur le parti, ses structures et ses différents organes de contrôle ; des signes avant-coureurs de la chape de plomb qui allait s’abattre sur la vie politique interne, avec ses répercussions et ses prolongements au plan externe, en étouffant et en inhibant toute initiative de mobilisation, de canalisation et d’accompagnement des revendications socio-économiques et culturelles des citoyennes et des citoyens. Les militants et les citoyens, contrairement à nos responsables, n’ont pas la mémoire courte. Ils gardent encore, comme trace, nos affiches de la campagne électorale flanquées du slogan : "Mobilisation pacifique, lucidité et engagement citoyen". Un engagement auquel le parti, squatté par une direction sclérosée et en hibernation, a renoncé.
Heureux nos martyrs qui n’ont rien vu !
Heureux nos militants qui n’ont rien vu !
Heureux nos concitoyens qui n’ont rien vu !
Cher camarades,
La première dérive et qui aura suscité de nombreuses interrogations au sein des militants et laissé plané le doute chez la population, aura été celle de l’annulation, par le Secrétariat national de la marche des élus, programmée pour le 11 avril 2013, une initiative qui, dès son annonce a été favorablement accueillie par les militants et l’opinion qui voyaient, en cette initiative généreuse, une véritable et réelle démarche d’espoir pour revendiquer, dans un cadre organisé et pacifique, une prise en charge effective des préoccupations légitimes des populations dans une région longtemps laissée pour compte en matière de développement. Les militants et la population sont en droit de savoir que la décision a été prise à l’unanimité, lors de la réunion du secrétariat fédéral du 31 mars, au terme d’un long débat et après concertation entre l’exécutif fédéral, les P/APC, le Chef du Groupe des élus FFS à l’APW et le Président de l’APW Mohamed Bettache.
Aussi, et compte-tenu de l’importance et de la portée qu’elle pouvait, nous à porter à votre connaissance les faits suivants et liés à la décision de l’organisation de la marche des élus. Le même jour, le Premier secrétaire fédéral a tenu à informer simultanément les camarades Ali Laskri, alors Premier secrétaire national ainsi que le Sénateur de Bejaia, Brahim Meziani de notre initiative et leur faire part de la plate-forme de revendications, entre 14 h40 et 14h50, dans la salle des réunions de la fédération. A ce sujet, les militants doivent savoir que, après notre rencontre au siège fédéral, le même sénateur s’est empressé de se rendre à une réunion avec le wali de Bejaia qui a convié les députes et sénateurs de la willaya et certains maires à une rencontre pour « Préparer des Propositions que le Wali soumettrait au Premier Ministre; alors que, et comble de l’ironie, une réunion des députés du FFS a eu lieu dans la matinée du 1er avril au siège de l’APW à laquelle avait pris part le P/APW, sans que notre camarade Khaled Tazaghart, en sa qualité de fédéral et de député ne soit ni informé ni convié à cette rencontre et qu’il n’a appris que dans l’après midi par le bais du camarade Brahim Meziani qui l’en avait informé en lui précisant qu’il avait lui-même été convié par SMS par le Directeur de l’Ecole de Formation Politique, le député AREZKI DERGUINI Voici, et c’est à vous chers camardes d’apprécier, cette drôle de situation et tragicomique leçon de Collégialité dans la maison FFS, entre représentants du peuple!
Par cette annulation, nous avons le sentiment et au même titre que la population, nous considérons, que nous avons, malheureusement, failli à notre mission et tourné honteusement le dos à nos engagements et manqué au contrat politique que le parti avait passé avec la population lors des législatives et qui était, faudrait-il nous le rappeler : «Notre camp dans la société, dans son avenir et dans son devenir". Une autre promesse qui s’avère n’être qu’un slogan creux, une supercherie et une drôle et curieuse façon de prétendre appartenir au camp de la société.
Par ailleurs, le rubican franchi par l’appareil du parti aura été, la légèreté et le peu de considération, à la limite du mépris qu’il a affichés à l’égard de la Mémoire du FFS, de son histoire qui se confond avec celle de notre pays, en usant de tous les artifices pour torpiller le projet de réalisation et d’inauguration de la stèle en hommage aux Martyrs du FFS de 1963, à l’occasion de la commémoration du Cinquantenaire de la Fondation du parti. En effet, comment expliquer l’annulation de la date du 28 septembre, lorsqu’on sait que celle-ci a été arrêtée en concertation et en commun accord avec le Premier secrétaire national Ahmed Betatache et Ali Laskri, membre de l’Instance présidentielle et le Chef du groupe parlementaire par intérim. Comment admettre qu’un évènement d’une telle dimension dans la vie et l’histoire du parti, le Cinquantenaire, un demi siècle d’existence et de résistances ait été réduit à une conférence économique et sociale, alors qu’il fallait et il était possible de maintenir les deux actions avec un minimum de bonne volonté et de considération à l’égard de nos Anciens de 63. Heureux nos martyrs qui n’ont rien vu, est le moins que l’on puisse dire et, qu’ils reçoivent ici toutes nos excuses pour tout ce qui leur a été infligé comme humiliation.
L’acharnement contre l’initiative de réalisation de la stèle, s’est illustré et a pris forme, d’abord par le refus des six députés et du sénateur qui se sont chargés de la « besogne » en se liguant contre la fédération de Bgayet avec la complicité, sinon la complaisance des instances nationales d’apporter leur contribution financière, alors même qu’ils s’étaient engagés devant les militants lors du Conseil fédéral du 05 juillet 2O13 tenu a TICHY , où la décision a été adoptée à l’unanimité.
Les mêmes députés, toujours assurés et jouissant d’une impunité royale ont fait preuve de comportements indignes de leur statut, en versant dans les manœuvres, les manipulations et des propos injurieux (à l’égard, notamment de la camarade Rosa Ouberzou, alors Première secrétaire fédérale par intérim) pour dissuader les militants et les citoyens à contribuer au financement de la stèle érigée à la mémoire de nos martyrs à Akfadou.
A ce propos, il y a lieu de porter à la connaissance des militants et des sympathisants qu’exception faite pour le député Khaled Tazaghart qui a honoré son engagement avec une contribution de 900.000DA. (90 millions de centimes)
Les réponses qui ont été réservées par ces six députés et le sénateur à la Première secrétaire fédérale par intérim, frisaient l’indécence. Voici, quelques «échantillons » de réponses auxquelles notre camarade Ouberzou a eu droit et qui étaient destinées à la décourager et à l’intimider pour la contraindre à renoncer à sa mission.
Contre toute attente, lorsque la camarade Ouberzou prend contact avec la députée BAYA DJENANE, cette dernière lui réserve une réponse, pour le moins brusque et inattendue, pour une députée du FFS : « Je ne donnerai pas de mon argent ! »
Lorsque la Première secrétaire fédérale par intérim appelle le député AREZKI DERGUINI, celui-ci est allé jusqu’à s’étonner de l’existence même d’un projet de réalisation de la stèle. Sa réponse est sans commentaire « Je ne suis pas au courant de la réalisation de cette stèle ! En ajoutant avec un étonnant cynisme: « Que celui qui a initié ce projet se débrouille tout seul pour sa réalisation! »
Le député Chafaa Bouaiche que la première secrétaire fédérale par intérim, Rosa Ouberzou n’a pas pu joindre par téléphone, a néanmoins, été destinataire et au même titre que les autres parlementaires d’une correspondance officielle dans la quelle la Fédération sollicitait une contribution financière pour la stèle des martyrs de 1963 dont le montant est laissé à son appréciation, égal à lui-même, s’est montré a ce jour méprisant et totalement étranger a cette grande œuvre de mémoire et de lutte contre l’amnésie.
La députée Melle ICHALLAMENE SOUAD, en plus du courrier personnel de la fédération, a été contactée par téléphone et a donné son accord pour s’acquitter de sa contribution au projet, à ce jour elle n’a affiché que mépris et indifférence devant une Résolution d’une Instance Souveraine pour la commémoration du Cinquantenaire du Parti.
A ce jour, le sénateur BRAHIM MEZIANI na contribué avec aucun centime malgré qu’il a promis a Melle Ouberzou a plusieurs reprises et avec assurance d’honorer son engagement solennel devant les militants lors du conseil fédéral du 05 juillet 2013 a Tichy .
Quant au député YAHYA BOUKELAL, il s’est bien débrouillé pour se dérober, en annonçant à plusieurs reprises des rendez vous avec Melle Ouberzou pour verser sa contribution mais sans jamais passer au siège Fédéral pour honorer son engagement. Un engagement qu’il avait pourtant clairement pris devant les membres du conseil fédéral.
Pour sa part, le député RACHID CHABATI a, tout simplement, versé dans l’inadmissible, en humiliant la camarade Ouberzou lorsqu’elle le sollicite à verser sa contribution. Celui-ci, a tenu des propos auxquels on ne s’attend pas de la part d’un député du FFS. En effet, que penseront et que diront les militants, les sympathisants et, surtout, la population de ces propos étrangers à notre culture ancestrale et condamnables, à l’adresse d’une militante, d’une femme: « Idrimen i la Stele Khati, Akemdefkagh Idrimen Asmara Atsjewjett » (Pour la stèle, je ne donnerai pas un sou, mais pour ton mariage, je te donnerai de l’argent)
Ne pouvant rester spectateurs des dérives inadmissibles et préjudiciables à la crédibilité et à l’image de notre parti, notre responsabilité était de saisir les, instances nationales par le biais d’un rapport circonstancié et exhaustif sur le projet de la stèle et sur les agissements des députés concernés a savoir :
- Exiger que les mis en cause soient officiellement interpellés et que des mesures disciplinaires statutaires soient prises à leurs encontre.
- Exiger que des excuses écrites soient présentées officiellement par RACHID CHABATI au niveau du siège Fédéral à la camarade militante et élue à l’APW, Rosa Ouberzou, que les militants considèrent avoir été outragée et touchée dans sa dignité.
- Rappeler aux parlementaires leurs devoirs de militant et les inviter à s’acquitter de leur contribution financière, au même titre que les militants de base et dont le montant est laissé à leur PROPRE APPRECIATION.
Chers camarades,
Alors que nous nous attendions à une suite au rapport que nous avions transmis aux instances nationales, alors que nous avions nourri un immense espoir de voir les questions soulevées dans ce document trouver des solutions, conformément aux statuts, et à notre grand regret et à la stupéfaction générale, comme seule réponse, une décision d’annulation pure et simple d’un Conseil fédéral qui devait se tenir le 27 décembre, dans la commune de Tamridjet.
Une fois de plus, une fois de trop, les militants constatent :
- Qu’il y a violation délibérée des statuts et règlement intérieur du parti,
- Que notre fédération subit le diktat de décisions arbitraires et anti-statutaires émanant des instances nationales, au grès des humeurs de ceux même signalés dans notre rapport (annulation d’une marche des élus, report de la date de l’inauguration de la stèle à la mémoire des Martyrs de 63 et maintenant annulation d’un Conseil fédéral,.. )
- Que la preuve est donnée aux militants que l’impunité est érigée en mode de gestion et de règlement des conflits internes et que les organes prévus par les textes du parti et censés intervenir, restent inopérants. Car, comment expliquer que pour un rapport aussi important, argumenté et exhaustif, aucune concertation avec l’Instance présidentielle n’a été jugée nécessaire et qu’aucune décision n’a été prise, alors que pour annuler un Conseil fédéral sans aucune justification, la concertation a eu lieu et la décision est vite arrêtée,
Considérant qu’aucune raison, qu’aucune disposition du règlement intérieur ne peut être avancée pour justifier la substitution des instances nationales à l’instance fédérale, en matière de convocation du Conseil (Ni vacance du poste du Premier secrétaire fédéral, ni demande des deux tiers des membres du Conseil fédéral, ni aucune autre situation exceptionnelle pouvant motiver cette décision) ;
Considérant que le secrétariat fédéral, le Premier secrétaire fédéral et leurs prérogatives sont remis en cause ;
Considérant que la souveraineté du Conseil fédéral est également remise en cause, en violation des statuts et du règlement intérieur du parti;
Aussi, et après avoir longuement débattu de la question et après avoir écouté un compte rendu détaillé de la situation exposée dans notre rapport et pris connaissance de la décision d’annulation du Conseil fédéral du 27 décembre, par éthique, pour le respect que nous devons aux militants et aux membres du Conseil fédéral;
Eu égard aux responsabilités qui sont les nôtres et que nous nous faisons l’obligation morale d’honorer; et, eu égard au climat délétère qui prévaut au sein du parti, favorisé par l’impunité dont jouissent certains responsables et que les manœuvres, les manipulations, les pratiques antidémocratiques, la violence verbale ont pris la place du débat politique serein, du discours argumenté et respectueux de l’autre ;
Considérant que l’opportunité et le droit des militants d’écouter les femmes et les hommes investis de leur confiance et de leur demander des comptes n’a pas été respecté par la décision d’annulation du conseil fédéral du 27 décembre 2013 ;
Eu égard au tableau que nous venons de dresser, et constatant qu’aucune voie de recours n’est possible ni reconnue, quand bien même inscrite dans nos statuts quotidiennement violés et bafoués par l’appareil du parti, nous annonçons officiellement et à compter d’aujourd’hui, notre démission du parti.
Nous considérons et nous avons l’intime conviction que, malgré toutes les spéculations d’où qu’elles viennent et qui s’abattront sur les militants sincères, que le FFS, son Histoire, les valeureux hommes qui l’ont pensé, ses Martyrs, ses Anciens de 1963, son combat, ses valeurs, ses militantes et ses militants sont, en l’état actuel des choses, trop importants et trop grands pour ceux qui les « dirigent » actuellement.
Salutations fraternelles et militantes.
Vive l’Algerie libre et heureuse.
Heureux nos martyrs qui n’ont rien vu !
Heureux nos militants qui n’ont rien vu !
Heureux nos concitoyens qui n’ont rien vu !
BGAYET, LE 31 DECEMBRE 2013
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Re: MESSAGE AUX MILITANTES ET MILITANTS DU FFS : Démission du Parti par Khaled Tazaghart
Passations de Consignes LE Mercredi 08 Janvier 2014 A 14H.
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Re: MESSAGE AUX MILITANTES ET MILITANTS DU FFS : Démission du Parti par Khaled Tazaghart
PHOTO SOUVENIR
AU MEETING DU PRÉSIDENT HOCINE AIT AHMED
LE 30 MARS 1999 AU STADE BEN ALLOUACHE DE BGAYET ( BEJAIA)
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