Saïd Sadi s’en prend au DRS
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Saïd Sadi s’en prend au DRS
Tout en dénonçant le clientélisme du parti unique
Saïd Sadi s’en prend au DRS
L’analyse de Sadi qui s’exprime pour la première fois après une longue absence de la scène politique laisse comprendre que « la quasi-totalité des acteurs politiques, économiques et sociaux est habitée par la même appréhension de l’inconnu que celle qui a failli détourner le destin algérien avant l’insurrection de 1954 ».
06/10/2013 - 11:09 mis a jour le 06/10/2013 - 11:30 par Kamel S.
La pérennité de Bouteflika dans les cercles de décisions en Algérie est due grandement au travail des services secrets, analyse Saïd Sadi dans son discours prononcé hier, à l’occasion de la clôture des travaux de l’université d’été des jeunes du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) à Yakourèn, dans la wilaya de Tizi Ouzou, repris par la presse indépendante aujourd’hui en Algérie. L’ancien président du RCD accuse le DRS d’être à l’origine de tous les maux qui déstabilisent le pays.
« Si non, si l’Algérie est aussi facilement captive d’un homme grabataire, c’est que la police politique a bien fait le travail en amont », persiste et signe l’ex leader du RCD, allusion faite à Bouteflika qui continue de gérer le pays en fauteuil roulant. « La répression et la stérilisation de la cité algérienne a été le meilleur capital de la guerre de Bouteflika », aux yeux de Saïd Sadi qui voit que l’échec des Etats postcoloniaux, fondés, généralement, sur la confiscation de l’Histoire des guerres de libération et le détournement de la ressource nationale, est patent. « L’Algérie qui fut une exception révolutionnaire dans la décolonisation n’a pas su transformer cette vertu en exemple démocratique dans le Sud. Parce que le combat algérien en a inspiré beaucoup d’autres qui l’ont sanctifié, son échec est plus visible, plus frustrant et, dans ses conséquences, plus grave que tous les autres », tel est le constat amer que dresse Saïd Sadi qui voit que le pays est gangrené par une corruption qui ne gênent et ne choquent que quand ils profitent aux autres.
L’analyse de Sadi qui s’exprime pour la première fois après une longue absence de la scène politique laisse comprendre que « la quasi-totalité des acteurs politiques, économiques et sociaux est habitée par la même appréhension de l’inconnu que celle qui a failli détourner le destin algérien avant l’insurrection de 1954 ».
La même analyse dénonce le clientélisme du parti unique « qui a été naturellement dupliqué par la quasi-totalité des autres sigles ; globalement, les médias sont des variantes plus ou moins liftées, des titres des années de plomb, l’Etat qui n’a jamais été mis au service de la société est le lieu de la médiation des intérêts claniques. Il est trop tard pour le rafistolage. Les oppositions entre les deux clans, qui sont réelles, s’agissant du contrôle de la rente, n’ont rien d’antinomiques car tous ont le même ADN politique : le tropisme vers l’opacité et la tentation de la violence ; physique ou symbolique », lit-on dans le discours de Saïd Sadi.
Kamel S. pour Tamurt.info
Saïd Sadi s’en prend au DRS
L’analyse de Sadi qui s’exprime pour la première fois après une longue absence de la scène politique laisse comprendre que « la quasi-totalité des acteurs politiques, économiques et sociaux est habitée par la même appréhension de l’inconnu que celle qui a failli détourner le destin algérien avant l’insurrection de 1954 ».
06/10/2013 - 11:09 mis a jour le 06/10/2013 - 11:30 par Kamel S.
La pérennité de Bouteflika dans les cercles de décisions en Algérie est due grandement au travail des services secrets, analyse Saïd Sadi dans son discours prononcé hier, à l’occasion de la clôture des travaux de l’université d’été des jeunes du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) à Yakourèn, dans la wilaya de Tizi Ouzou, repris par la presse indépendante aujourd’hui en Algérie. L’ancien président du RCD accuse le DRS d’être à l’origine de tous les maux qui déstabilisent le pays.
« Si non, si l’Algérie est aussi facilement captive d’un homme grabataire, c’est que la police politique a bien fait le travail en amont », persiste et signe l’ex leader du RCD, allusion faite à Bouteflika qui continue de gérer le pays en fauteuil roulant. « La répression et la stérilisation de la cité algérienne a été le meilleur capital de la guerre de Bouteflika », aux yeux de Saïd Sadi qui voit que l’échec des Etats postcoloniaux, fondés, généralement, sur la confiscation de l’Histoire des guerres de libération et le détournement de la ressource nationale, est patent. « L’Algérie qui fut une exception révolutionnaire dans la décolonisation n’a pas su transformer cette vertu en exemple démocratique dans le Sud. Parce que le combat algérien en a inspiré beaucoup d’autres qui l’ont sanctifié, son échec est plus visible, plus frustrant et, dans ses conséquences, plus grave que tous les autres », tel est le constat amer que dresse Saïd Sadi qui voit que le pays est gangrené par une corruption qui ne gênent et ne choquent que quand ils profitent aux autres.
L’analyse de Sadi qui s’exprime pour la première fois après une longue absence de la scène politique laisse comprendre que « la quasi-totalité des acteurs politiques, économiques et sociaux est habitée par la même appréhension de l’inconnu que celle qui a failli détourner le destin algérien avant l’insurrection de 1954 ».
La même analyse dénonce le clientélisme du parti unique « qui a été naturellement dupliqué par la quasi-totalité des autres sigles ; globalement, les médias sont des variantes plus ou moins liftées, des titres des années de plomb, l’Etat qui n’a jamais été mis au service de la société est le lieu de la médiation des intérêts claniques. Il est trop tard pour le rafistolage. Les oppositions entre les deux clans, qui sont réelles, s’agissant du contrôle de la rente, n’ont rien d’antinomiques car tous ont le même ADN politique : le tropisme vers l’opacité et la tentation de la violence ; physique ou symbolique », lit-on dans le discours de Saïd Sadi.
Kamel S. pour Tamurt.info
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Date d'inscription : 30/01/2009
Re: Saïd Sadi s’en prend au DRS
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