Aokas: Assif n’Mesbah menacé
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Aokas: Assif n’Mesbah menacé
Commune d’Aokas
Assif n’Mesbah menacé
Prenant ses sources dans les contrebas de Kafrida au pied des monts Mesbah et Djermana, assif n’Mesbah a connu ces dernières années une détérioration qui, à la longue, peut lui être fatale. Pérenne, la rivière voit son écosystème donner des signaux d’alarme de plus en plus préoccupants.
Il est relevé, entre autres dégâts, la disparition de quelques espèces animales, telle l’anguille, et la raréfaction d’autres, tels les crabes et les grenouilles. Et pour cause, la multiplication des activités humaines sur la partie allant d’Aliouene à Sidi Réhane. Sur ce tronçon se déversent les eaux usées venant des villages Tizi, Aliouene, Akkar et Taremant ; phénomène aggravé par le développement de l’élevage, notamment avicole qui est une activité hautement polluante, et l’agriculture vivrière où des fellahs recourent à des pratiques déloyales en puisant des quantités énormes d’eau en saison chaude.
Certains vont jusqu’à maintenir opérationnelles H24 leurs conduites d’irrigation, réduisant de plus de 50 % le débit des eaux. Aussi n’est-il pas rare d’observer au niveau du pont Sidi Rehane des flots rouges de sang chavirer des abats de volaille, des quantités énormes de plumage, des charognes et toutes sortes de déchets, allant de l’emballage aux vêtements usés ; car, en plus de recueillir tous ces rejets infectes, l’oued est devenu un immense dépotoir.
Heureusement pour ce cours d’eau et les amateurs de la nature, en aval de cette zone hautement polluée, précisément le tronçon allant de Kefrida à Mesbah, l’écosystème est préservé de la nuisance humaine, les anciens hameaux étant désertés de leurs habitants depuis plus de deux décennies. L’oued mérite pourtant toute l’attention d’autant plus qu’il est l’une des rares rivières pérennes de la région dont les eaux se déversent sans interruption en mer.
« Assif n’Mesbah irriguait de ses eaux pures toute la plaine fertile se trouvant sur ses deux berges », se rappellent d’anciens ouvriers des fermes Tourneux et Aubertier. « Tout jeunes, dans les années 1960 et 1970, on y buvait encore à notre soif, on s’y baignait dans des bassins qu’on aménageait. Plus tard, lorsque enfin devenus plus grands et que nos baignades se sont déplacées sur les plages, c’est dans les eaux de cette rivière qu’on s’ébattait pour se débarrasser des salissures qui collaient à nos corps ; mais en ce temps-là, l’eau se déversait pure dans la Grande bleue », se souviennent les riverains.
Par A. Mouzaoui
Assif n’Mesbah menacé
Prenant ses sources dans les contrebas de Kafrida au pied des monts Mesbah et Djermana, assif n’Mesbah a connu ces dernières années une détérioration qui, à la longue, peut lui être fatale. Pérenne, la rivière voit son écosystème donner des signaux d’alarme de plus en plus préoccupants.
Il est relevé, entre autres dégâts, la disparition de quelques espèces animales, telle l’anguille, et la raréfaction d’autres, tels les crabes et les grenouilles. Et pour cause, la multiplication des activités humaines sur la partie allant d’Aliouene à Sidi Réhane. Sur ce tronçon se déversent les eaux usées venant des villages Tizi, Aliouene, Akkar et Taremant ; phénomène aggravé par le développement de l’élevage, notamment avicole qui est une activité hautement polluante, et l’agriculture vivrière où des fellahs recourent à des pratiques déloyales en puisant des quantités énormes d’eau en saison chaude.
Certains vont jusqu’à maintenir opérationnelles H24 leurs conduites d’irrigation, réduisant de plus de 50 % le débit des eaux. Aussi n’est-il pas rare d’observer au niveau du pont Sidi Rehane des flots rouges de sang chavirer des abats de volaille, des quantités énormes de plumage, des charognes et toutes sortes de déchets, allant de l’emballage aux vêtements usés ; car, en plus de recueillir tous ces rejets infectes, l’oued est devenu un immense dépotoir.
Heureusement pour ce cours d’eau et les amateurs de la nature, en aval de cette zone hautement polluée, précisément le tronçon allant de Kefrida à Mesbah, l’écosystème est préservé de la nuisance humaine, les anciens hameaux étant désertés de leurs habitants depuis plus de deux décennies. L’oued mérite pourtant toute l’attention d’autant plus qu’il est l’une des rares rivières pérennes de la région dont les eaux se déversent sans interruption en mer.
« Assif n’Mesbah irriguait de ses eaux pures toute la plaine fertile se trouvant sur ses deux berges », se rappellent d’anciens ouvriers des fermes Tourneux et Aubertier. « Tout jeunes, dans les années 1960 et 1970, on y buvait encore à notre soif, on s’y baignait dans des bassins qu’on aménageait. Plus tard, lorsque enfin devenus plus grands et que nos baignades se sont déplacées sur les plages, c’est dans les eaux de cette rivière qu’on s’ébattait pour se débarrasser des salissures qui collaient à nos corps ; mais en ce temps-là, l’eau se déversait pure dans la Grande bleue », se souviennent les riverains.
Par A. Mouzaoui
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Aokas: Assif n’Mesbah menacé
Qu'est il devenu? Assif n mesbah. Est il toujours menacé?
Red@_Senoune- Nombre de messages : 1986
Localisation : earth
Date d'inscription : 13/12/2008
Re: Aokas: Assif n’Mesbah menacé
tout est menacé à Aokas
aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
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