Importante marche des étudiants à Béjaïa

Ils étaient des milliers à avoir répondu à l’appel lancé par le collectif des étudiants de l’université de Béjaïa, hier, matin et ce, pour dénoncer la corruption qui sévit au niveau de la gestion des œuvres universitaires et dont certains étudiants seraient impliqués comme en témoigne leur train de vie qui est loin d’être celui d’un boursier.
En effet, la manifestation a démarré aux environs de onze heures au niveau du campus universitaire de Targua Ouzemmour et qui s’est arrêté sur la placette faisant face au siège de la wilaya. Des étudiants qui scandaient des mots d’ordre hostiles à toute forme de corruption tout en s’attaquant à ce qu’ils qualifient de silence complice des autorités locales. «Nous sommes là aujourd’hui pour dénoncer la corruption et nous exigeons une commission d’enquête qui dévoilera les tenants et aboutissants de ces affaires louches qui ont fait que des étudiants arrivent à gagner des millions par jour avec la complicité des responsables de la DOU et de l’administration». Martèlent des représentants du collectif initiateur de cette marche soit dit en passant inédite au niveau national. De loin nous avons aperçu des députés du FFS, des élus de l’APW y compris, son président et des représentants du collectif des travailleurs ainsi ceux des deux ligues des droits de l’hommes et des délégués du SNAPAP tous se déclarant favorables à ce genre d’actions qui met à nu ce genre de scandales qui touchent un pôle sensé être celui du savoir. «Nous nous inscrivons dans cette lutte contre la corruption et nous exigeons que cela ne s’arrête pas là ». Nous ont déclaré Rachid Chabati, yahia Boukelal et Rezki rabah ainsi que Mohamed Bettache respectivement députés du FFS et représentant de comité de soutien des travailleurs et enfin P/APW de Béjaïa.
Pour l’autre député du même parti, Chafaâ Bouiche et néanmoins chargé de communication du FFS, ce dernier estime qu’il n’est pas normal de muter un directeur des œuvres universitaires soupçonné de corruption. Il faut dit-il que cette impunité cesse. Tour à tour les représentants des huit cités « U » ont pris la parole sous un soleil de plomb dénonçant tous ce fléau qui a malheureusement atteint une institution du savoir allant même à impliquer leurs camarades qualifiaient de « Baltaguia » pour les troubles nocturnes dont ils seraient les acteurs.

Boubekeur Amrani

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