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A LA DÉCOUVERTE DE LA KABYLIE: Le tourisme... oublié

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Message  Aokas Ultras Mar 4 Juin - 13:58

Bouira, Tizi-Ouzou et Béjaïa sont les wilayas visitées lors d'un voyage de presse organisé par l'Office national du tourisme. Le tourisme en Kabylie, il y en a pour tous les goûts et surtout pour toutes les bourses. Appréciez ce reportage qui vous fera voyager des massifs du Djurdjura jusqu'aux plages de la vallée de la Soummam.

La destination Kabylie enfin relancée? C'est du moins l'espoir que suscite l'Eductour (voyage de presse) organisé par l'Office national du tourisme (ONT) pour faire la promotion de cette destination. Les autorités se sont donc enfin rappelées que la Kabylie pouvait aussi être touristique. A voir les paysages et la richesse touristiques de cette région, on se demande pourquoi l'oubli qui l'a frappée a autant duré. Mer, montagne, forêt, artisanat, infrastructures touristiques... Le tourisme en Kabylie, il y en a pour tous les goûts et surtout pour toutes les bourses. Appréciez ce reportage qui vous fera voyager, des massifs du Djurdjura jusqu'aux plages de la vallée de la Soummam. C'est à Bouira que commence l'aventure en Kabylie. Plus exactement à Tikjda. Cette station de ski est incontestablement un paradis blanc, particulièrement en cette période préprintanière. Le soleil ajouté à la neige qui n'a pas encore fondu, créent un paysage unique en son genre. Ce qui a émerveillé les journalistes de cet Eductour. Les cris d'exclamation tels «waw!!! magnifique, sublime...» fusent de partout dès que les journalistes eurent aperçu cette chaîne montagneuse habillée de son manteau blanc. Certains voulaient même descendre du bus alors qu'il n'était pas encore arrivé à destination. «Nacéra, on peut descendre toucher la neige», ont-ils demandé à Mme Dahbia Hamani dite Nacéra, chargée d'études en communication et relations publiques à l'ONT, l'accompagnatrice du groupe. Celle-ci n'a pas résisté à l'appel de ses poulains et a accepté de s'arrêter quelques minutes. Ainsi, le tourisme a commencé déjà sur la route.

Les singes font le spectacle à Tikjda
Les appareils photo ont été sortis pour immortaliser ce spectacle plein d'émotion qu'offre Tikjda aux caractéristiques de haute montagne. «La nature a merveilleusement bien fait les choses», lance Mohamed Boudali, journaliste à Tourism & Mobility, un bulletin périodique d'information édité par le Touring Club d'Algérie. «Admirez la beauté de ces crêtes dentelées, en pitons aigus, en murailles gigantesques aux flancs abrupts», a fait remarquer, les larmes aux yeux, ce spécialiste en tourisme, qui est un fin admirateur et connaisseur des attraits majestueux de Dame nature. Après ce bref arrêt, le bus redémarre en direction du Centre national des sports et loisirs de Tikjda. Sur place, les singes se sont occupés de l'accueil, mais surtout du spectacle...
Des «familles» de singes se trouvaient à l'entrée de l'hôtel comme un véritable comité d'accueil. Dès qu'ils ont vu les journalistes sortir du bus, ils se sont précipités vers eux et on fait leurs «singeries» devant les objectifs des journalistes, au grand bonheur de ces derniers qui se sont pris au jeu de la comparaison à qui ressemblait à un tel singe... «Lui, c'est toi, non c'est toi...», se sont-ils taquinés.
Une ambiance bon enfant régnait sur le chemin qui devait mener à la piste de ski. Mais à cause de la neige qui était encore présente sur la route, on n'a pas pu monter jusqu'à la base. Alors, comme la nature fait bien les choses, il n'y a pas besoin de station de ski pour s'amuser! Le bus s'arrête sur le bas-côté pour admirer le panorama qu'offre cette montagne située au pied du massif de l'Akouker à près de 1500 mètres d'altitude, Tikjda constitue le point de départ pour de multiples périples panoramiques surplombant au nord le massif central de la Kabylie.

Le ski à l'algérienne...
Les «aventuriers» ont également eu la chance d'admirer les sommets phares du Djurdjura: la pyramide de Tamgout, Amghor Lalla Khdidja (plus connue sous le nom de Lalla-Khadidja), et Aqerru Timedwin. «Tikjda offre le plus beau point de vue sur ces sommets», affirme notre guide, M. Sidi. Après cette séance de ressourcement, place aux jeux de la neige. Comme elle était toujours présente sur les abords de la route, une station de ski a été improvisée. Certains se sont déplacés jusqu'aux abords des montagnes et ont fait du «ski à l'algérienne», comme le qualifie l'un de nos confrères. Ils ont fait de la luge grâce à leurs vestes ou des bouteilles en plastique trouvées sur place. Avant de commencer des batailles de boules de neige. Le charme de Tikjda a fait son effet sur les voyageurs qui se sont détendus grâce à cette petite séance de jeu. «Vous voyez, je vous ai dit que la nature fait bien les choses, on peut s'amuser où on veut en montagne», dit un journaliste qui avait, auparavant, essayé de consoler les journalistes déçus de ne pas monter jusqu'à la station de ski. «La nature rattrape les bêtises de l'homme», leur a-t-il ajouté en référence aux équipements de remontée mécanique de Tikjda qui sont à l'arrêt depuis une vingtaine d'années. «Grâce à eux, on aurait pu monter directement vers la station de ski», souligne, pour sa part, notre guide, M.Sidi. Dommage que depuis plus de 20 ans, ces téléphériques, sabotés par les terroristes lors de la tragédie nationale n'ont pas encore été réparés. «Mais ils devraient l'être bientôt, des travaux de réhabilitation seront incessamment lancés», nous a fait savoir le maire d'Al Asnam, la commune dont dépend cette station de ski.

Le parc Tamaghra, l'exemple à suivre
Après Tikjda, direction Tizi Ouzou. «C'est au chef-lieu de la wilaya que nous nous rendons car Tizi Ouzou est juste un point de passage pour la suite du voyage qui doit nous mener à Béjaïa», explique Mme Hamani Dahbia, la coordinatrice du voyage. De Tikjda à Tizi Ouzou, on a la chance d'admirer la beauté du Djurdjura avec ses montagnes et ses belles forêts d'une riche flore et faune endémiques. Arrivés à Tizi Ouzou, qui est juste une étape de transit, on en profite pour faire un petit tour au centre-ville, mais aussi pour visiter un centre de loisirs, de soins de beauté et de remise en forme qui est un très bon moyen pour attirer les touristes, du nom de Tamaghra (fête en kabyle). «Le Tamaghra Club a la particularité de tout regrouper dans un seul endroit: hammam, salle de sport, piscine couverte, Spa, soins de beauté, parc d'attractions, parc aquatique,...», fait savoir Yacine le gérant qui nous assure une visite guidée. En plus de ces espaces de loisirs et détente, Tamaghra dispose d'un très bon restaurant (Bob Chik's) et d'une médiathèque. Pour bien porter son nom, Tamaghra a deux salles des fêtes, une au bord de la piscine et une autre dans une kheïma. Les créateurs de ce projet ont pensé aux contraintes du stationnement puisqu'ils ont prévu un parking souterrain à trois étages qui peut contenir jusqu'à 500 véhicules. «Sur ce parking, on est en train de construire un centre commercial, comme cela les gens pourront faire leurs courses et en même temps se détendre», ajoute le gérant qui précise que l'emplacement de Tamaghra au centre-ville a pour but la proximité. «On a voulu qu'il soit accessible à tout le monde», rétorque-t-il en précisant que pour les gens qui viennent de loin, un petit hôtel de 40 chambres est disponible à des tarifs abordables. «Le Tamaghra club est la bouffée d'oxygène de Tizi Ouzou», assure Arezki, un client rencontré sur place qui était venu se détendre en famille. «De plus, les tarifs sont abordables, on peut faire profiter les enfants de tous les manèges du parc autant de fois qu'ils veulent pour seulement 200 dinars», se réjouit-il. Tamaghra est donc un exemple à suivre pour le reste de l'Algérie qui manque terriblement de loisirs. «Le projet n'est pour le moment pas rentable, mais notre but est surtout d'offrir à notre chère ville un endroit où ses habitants puissent décompresser du stress quotidien», conclut, tout sourire, Yacine qui souhaite voir d'autres promoteurs investir dans les loisirs. Après avoir visité Tamaghra, les journalistes ont pris la direction de l'hôtel Amraoua de Tizi Ouzou. Un hôtel public, mais qui, néanmoins, est d'une qualité irréprochable comparativement à ce qui se fait dans le reste des wilayas du pays. Cela, que ce soit du point de vue des chambres ou de la qualité de service. Seul bémol dans cette journée de transit à Tizi Ouzou, l'absence du directeur du tourisme de la wilaya qui n'a pas daigné se déplacer pour rencontrer les journalistes qui, pourtant avaient beaucoup de questions à lui poser sur la promotion du tourisme dans la wilaya. «Je l'ai a plusieurs fois contacté, j'ai laissé des messages à sa secrétaire, mais il ne m'a jamais rappelé», a répondu Dahbia Hamani aux journalistes qui étaient indignés par l'absence de ce responsable qui a, apparemment, d'autres priorités que la promotion touristique de la wilaya, qui est pourtant le travail pour lequel il est payé par l'Etat.

Béjaïa,...la cité historique
Autres wilayas, autres décors. Après les montagnes et la neige, c'est au tour des montagnes et de la mer. Direction Béjaïa en passant par la belle forêt de Yakouren où, comme à Tikjda, des singes ont fait l'accueil tout au long de la route. Les massifs forestiers de cette région invitent véritablement au repos du corps et de l'esprit. Pour preuve, les différentes familles qui pique-niquent sur la route. «C'est merveilleux de revoir les Algériens se re-familiariser avec les pique-niques en forêt», se sont réjouis les journalistes. Arrivés à Béjaïa, Dehbia Hamani fait savoir que la visite de la ville ne se fera pas sur le circuit classique. «Yemma Gouraya, les grottes d'Aokas et les différentes plages, vous les avez déjà faites avec moi au mois de juin dernier lors d'un précédent (juin 2012) Eductour à Béjaïa», a-t-elle annoncé.
Finalement, Hamani, la mère poule du groupe, a opté pour un circuit historique, à savoir la vieille ville. Béjaïa, ce n'est pas seulement les plages et le soleil mais c'est également un riche patrimoine historique que l'ONT a voulu valoriser. Située au coeur de l'espace méditerranéen, Béjaïa donna son nom aux petites chandelles (les bougies) et à partir de laquelle les chiffres arabes ont été popularisés en Europe.
Elle renferme de nombreux sites naturels et vestiges historiques qui témoignent encore aujourd'hui des fastes de sa longue histoire. La visite s'est déroulée dans la partie historique de la ville qui est la Casbah de Béjaïa avant de se rendre dans la zone maritime El Bahr, les ramparts hammadites et le pic du Singe. Les journalistes ont eu droit ensuite à une visite spirituelle en visitant la mosquée de Sidi Soufi dont l'histoire leur a été donnée par les habitants des alentours de cette mosquée. La visite du centre-ville de Béjaïa s'est terminée par un petit bol d'air au niveau de l'ex-place Geydon pour admirer la mer.
Le complexe Sahel et le bon service
Après cela, direction Aokas (est de Béjaïa), que le ministre du Tourisme, Mohamed Benmeradi, veut rendre comme nouveau pôle touristique de la wilaya de Béjaïa. L'hébergement à Aokas s'est fait dans un magnifique hôtel appelé Sahel. Situé entre une montagne et une forêt, le complexe Sahel est un paradis sur terre. «L'entrée de l'hôtel à elle seule suffit pour se reposer», a affirmé l'un des journalistes pour décrire la belle forêt qui se trouve près de l'entrée de l'hôtel. Mais ce qui nous a le plus marqué dans cet hôtel c'est la qualité de service irréprochable.
Le personnel est tout le temps souriant. Il se plie en quatre pour satisfaire toutes nos demandes et caprices qui ne sont pas toujours faciles...Le directeur et son fils ont été aux petits soins avec les journalistes.
L'un d'eux a même eu droit à une fête d'anniversaire. «Le service est parfait. Rien à dire. C'est l'un des meilleurs que j'ai vus en Algérie, même mieux que dans certains grands hôtels du pays», assure Mohamed Boudali qui a voyagé dans les quatre coins de l'Algérie. Il n'est pas le seul à être satisfait par cette qualité de service.
Même le ministre du Tourisme, Mohamed Benmeradi, l'a fait remarquer lors de sa visite, samedi dernier, à l'hôtel. Il a d'ailleurs tenu à l'inscrire noir sur blanc dans le Livre d'or de l'hôtel. «J'ai été très honoré de l'accueil réservé au niveau du complexe Sahel, le premier au niveau de la ZET d'Aokas. Mes félicitations aux promoteurs et d'autres encouragements pour des projets d'extension», a écrit le ministre.
Les clients rencontrés ont également fait part de la qualité de service de ce complexe qui dispose de chambres et d'appartements.
Benmeradi s'était rendu dans ce complexe pour donner le coup d'envoi du projet de la Zone d'extension touristique (ZET) d'Aokas. Il a choisi cet hôtel, car c'est l'un des premiers à avoir misé sur le tourisme dans cette zone.
Il est aussi utile de signaler la qualité de la connexion Internet avec le Wifi disponible dans toutes les chambres et même...au bord de la plage qui fait face à l'hôtel.
Les journalistes ont pu ainsi s'attabler sur le sable pour écrire leurs articles, bercés par le bruit des vagues et l'air marin.
La terrasse de l'hôtel est également une merveille, car elle a une vue panoramique sur la baie d'Aokas d'un côté et de l'autre sur la forêt qui entoure cette future ZET.
Voilà donc un petit aperçu des innombrables potentialités touristiques dont dispose la Kabylie. Montagne, forêt, mer et terre sont regroupés en un seul endroit. Alors il est temps d'en profiter...

Aokas Ultras

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