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FFS : Les dissidents exclus du congrès

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FFS : Les dissidents exclus du congrès Empty FFS : Les dissidents exclus du congrès

Message  Aokas Revolution Dim 26 Mai - 12:27

Le prochain congrès du FFS se tiendra, entre avril et mai 2013, sans la présence d’anciennes figures de proue de la formation politique de Hocine Aït Ahmed. C’est la certitude qui se dégage de la nature des propos tenus par le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, qui s’est adressé avant-hier à Tizi Ouzou aux centaines d’élus de la wilaya. Ali Laskri a mis un terme à toute éventualité de la tenue d’un congrès rassembleur, auquel avaient appelé Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir, Ali Kerboua et Djoudi Mammeri, entre autres, il y a quinze jours, suite à une conférence régionale des ex-militants du FFS qui s’était tenue à la salle des fêtes Iboudrarène au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Toutes les tentatives des anciens cadres et militants du FFS de faire pression sur l’actuelle direction afin que les portes du prochain congrès du parti leur soient ouvertes n’ont pas été fructueuses. Le prochain congrès du FFS se tiendra, entre avril et mai 2013, sans la présence d’anciennes figures de proue de la formation politique de Hocine Aït Ahmed. C’est la certitude qui se dégage de la nature des propos tenus par le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, qui s’est adressé avant-hier à Tizi Ouzou aux centaines d’élus de la wilaya. Ali Laskri, loin de se montrer conciliant, est allé jusqu’à dénier l’appartenance de ces dissidents au FFS. «Ils ne sont pas des militants du FFS», n’a-t-il cessé de marteler, devant un parterre d’élus et de militants. Le premier secrétaire du FFS a indiqué que «ces personnes, qu’on présente au nom du FFS, ne sont plus des militants et ils ont même été radiés par mesure disciplinaire». Selon le même responsable, certains parmi les frondeurs n’ont jamais été militants structurés au sein du FFS. Ceux qui s’attendaient à ce qu’une perche soit tendue aux anciens du FFS ont donc vite déchanté, à l’issue de la rencontre avec les élus, qui s’est déroulée avant-hier à Tizi Ouzou. Cette réaction était quelque peu prévisible de la part de Ali Laskri, tant les divergences entre les deux parties sont allées très loin. Les hostilités, notamment de la part des ex-cadres du FFS à l’égard de l’actuelle direction nationale ainsi qu’à l’égard du cabinet noir de Hocine Aït Ahmed, ont atteint un stade de virulence qui a frôlé l’invective. Le fossé n’a pas cessé de s’étendre entre ex et actuels cadres du plus Vieux parti d’opposition jusqu’à atteindre un point de non-retour. Aujourd’hui, ce qu’a affirmé Ali Laskri montre, si besoin est, que la direction nationale du FFS considère comme définitivement clos le dossier des anciens et des dissidents. Désormais, le FFS va compter avec de nouvelles figures certainement plus jeunes, en tournant le dos une fois pour toutes à ceux qui ont occupé le devant de la scène pendant des années, à l’image de Djamel Zenati, qui fût le bras droit de Hocine Aït Ahmed pendant très longtemps à telle enseigne que le zaïm est allé jusqu’à le nommer directeur de campagne, lors des élections présidentielles de 1999. C’est dire qu’en perdant Djamel Zenati, c’est une grosse pointure dont se prive le FFS. Djamel Zenati bénéficiait également d’une légitimité historique puisqu’il était l’un des vingt-quatre détenus du printemps berbère d’avril 1980. Ce qui lui conférait un statut particulier au sein du FFS, dont le parti rival avait également un autre détenu de 80 comme chef en la personne de Saïd Sadi. Il semble que les temps ont changé et que de nouvelles mœurs politiques se soient désormais incrustées sur la scène politique nationale. Quant aux autres figures dissidentes du parti, il faut reconnaître que rien de particulier ne les distingue puisque leur parcours est toute somme ordinaire. Ce sont généralement des personnes ayant commencé à sortir de l’anonymat une fois nommées par Aït Ahmed en qualité de premiers secrétaires. En effet, personne n’avait entendu parler de Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua ou de Djoudi Mammeri avant d’être propulsés par Aït Ahmed au devant de la scène médiatique et politique grâce à leur nomination comme premiers secrétaires. Les ex-cadres du FFS n’ont donc aucun parcours particulier à faire prévaloir pour faire croire que leur présence au sein de la direction du FFS pourrait changer quelque chose. C’est d’ailleurs le cas aussi bien des anciens que des actuels cadres du FFS, dont l’émergence ne tient absolument qu’au fait d’avoir été choisis à un moment ou à un autre pour occuper le poste éphémère de premier secrétaire.
C’est là l’un des malheurs du FFS. Celui de prétendre être un parti démocratique et en même temps, les responsables qui le dirigent ne sont pas élus et sont plutôt désignés par un chef historique inamovible, qui plus est, a été souvent absent du territoire national. Des personnes, agissant dans l’ombre et qui sont connues à Tizi Ouzou notamment pour leur proximité familiale avec le zaïm, ont souvent susurré à ce dernier quelle attitude prendre en ce qui concerne le fonctionnement organique du parti. Une méthode de fonctionnement dont les faiblesses ont fait que le FFS s’est complètement vidé de sa sève et de sa substance.
Cette façon d’évoluer, notamment sur le plan organique, a fait fuir dès les années quatre-vingt-dix des personnalités très en vue et qui avaient le vent en poupe pour faire du FFS un grand parti démocratique, débordant de compétences avérées, et dont le personnel dirigeant était fait de personnalités dont le parcours politique et militant ne souffrait d’aucun équivoque. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le FFS de 2013 n’est plus celui de 1989 encore moins celui de 1963.
Aomar Mohellebi


Aokas Revolution

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Date d'inscription : 30/06/2009

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Message  Aokas Revolution Dim 26 Mai - 12:28

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