Quel avenir pour le FFS sans Aït Ahmed ?
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Quel avenir pour le FFS sans Aït Ahmed ?
Le 5e congrès du FFS a été ouvert jeudi dernier en l’absence du président du parti, Hocine Aït Ahmed. Plusieurs partis étrangers ont été invités à cet événement qui est présidé par Mohand Amokrane Cherifi. Dans une vidéo projetée à l’ouverture des travaux du 5e congrès du FFS, le leader charismatique du parti s’est excusé de son absence, tout en s’adressant aux congressistes, les appelant à veiller à la réussite de cet événement qu’il a d’ailleurs jugé d’«important».
La vidéo montrait également des témoignages de citoyens sur la vie et le parcours de Hocine Aït Ahmed. «Ce congrès se tient à un moment particulier pour le parti, pour le pays et plus largement dans la région et dans le monde», écrit également Hocine Aït Ahmed dans un message lu par Mohand Amokrane Cherifi, qui a présidé les travaux du congrès. «Seules les contraintes liées à ma santé m’empêchent d’assister au congrès», a-t-il dit. Dans son message, Hocine Aït Ahmed s’est montré confiant face à la décision du parti, qui envisage d’installer une direction collégiale de plusieurs membres.
«J’ai scrupuleusement respecté la décision, prise en concertation avec la direction du parti, d’impliquer au maximum, et à toutes les étapes, l’encadrement du parti et de ses militants dans sa mise en œuvre», poursuit-il. Ce choix a été pris par le FFS en raison de la difficulté de remplacer Hocine Aït Ahmed, l’un des premiers hommes ayant appelé au multipartisme au lendemain de l’indépendance. À l’issue de ce congrès, dont les ateliers se poursuivent aujourd’hui samedi, une direction composée de plusieurs membres sera élue, en attendant d’élire un nouveau président du parti. «Il est difficile de remplacer Aït Ahmed. Il est irremplaçable», avait déclaré Ali Laskri récemment lors d’un point de presse au siège du parti.
Par ailleurs, plusieurs invités étrangers ont pris part au 5e congrès du FFS, qui s’achève aujourd’hui. Parmi les invités, des partis politiques marocains, tunisiens, palestiniens ainsi que le Parti socialiste français. Plusieurs représentants socialistes étrangers ont salué le long combat mené par le président du FFS depuis la création du parti en 1963. 1 044 congressistes, dont 216 femmes, venant de 42 wilayas étaient présents jeudi à l’ouverture du congrès.
Smaïl I.
La provocation de l’USFP marocain
Le parti socialiste marocain «Union socialiste des forces populaires» a profité de l’occasion de sa présence à l’ouverture du 5e congrès du Front des forces socialistes (FFS), pour prononcer un discours jugé «provocateur» pour les relations entre l’Algérie et le Maroc.
En effet, le représentant de l’USFP, invité par le FFS, a déclaré qu’en Algérie, «seul le FFS ne soutient pas la cause sahraouie». Des militants du FFS se sont insurgés contre lui, estimant qu’il s’agit d’un discours «provocateur» et que ce n’était pas une occasion pour prononcer de tels propos. À l’issue de la séance d’ouverture du congrès, Ali Laskri a précisé que le FFS «est pour l’édification de l’Union maghrébine, mais il faut l’intégration de tous les pays de la région».
«En tout cas, il est responsable pour ses propos», ajoute Laskri. Une manière de répondre indirectement au représentant de l’USFP, qui a été vivement rappelé à l’ordre par plusieurs congressistes pendant son discours provocateur.
S. I.
La vidéo montrait également des témoignages de citoyens sur la vie et le parcours de Hocine Aït Ahmed. «Ce congrès se tient à un moment particulier pour le parti, pour le pays et plus largement dans la région et dans le monde», écrit également Hocine Aït Ahmed dans un message lu par Mohand Amokrane Cherifi, qui a présidé les travaux du congrès. «Seules les contraintes liées à ma santé m’empêchent d’assister au congrès», a-t-il dit. Dans son message, Hocine Aït Ahmed s’est montré confiant face à la décision du parti, qui envisage d’installer une direction collégiale de plusieurs membres.
«J’ai scrupuleusement respecté la décision, prise en concertation avec la direction du parti, d’impliquer au maximum, et à toutes les étapes, l’encadrement du parti et de ses militants dans sa mise en œuvre», poursuit-il. Ce choix a été pris par le FFS en raison de la difficulté de remplacer Hocine Aït Ahmed, l’un des premiers hommes ayant appelé au multipartisme au lendemain de l’indépendance. À l’issue de ce congrès, dont les ateliers se poursuivent aujourd’hui samedi, une direction composée de plusieurs membres sera élue, en attendant d’élire un nouveau président du parti. «Il est difficile de remplacer Aït Ahmed. Il est irremplaçable», avait déclaré Ali Laskri récemment lors d’un point de presse au siège du parti.
Par ailleurs, plusieurs invités étrangers ont pris part au 5e congrès du FFS, qui s’achève aujourd’hui. Parmi les invités, des partis politiques marocains, tunisiens, palestiniens ainsi que le Parti socialiste français. Plusieurs représentants socialistes étrangers ont salué le long combat mené par le président du FFS depuis la création du parti en 1963. 1 044 congressistes, dont 216 femmes, venant de 42 wilayas étaient présents jeudi à l’ouverture du congrès.
Smaïl I.
La provocation de l’USFP marocain
Le parti socialiste marocain «Union socialiste des forces populaires» a profité de l’occasion de sa présence à l’ouverture du 5e congrès du Front des forces socialistes (FFS), pour prononcer un discours jugé «provocateur» pour les relations entre l’Algérie et le Maroc.
En effet, le représentant de l’USFP, invité par le FFS, a déclaré qu’en Algérie, «seul le FFS ne soutient pas la cause sahraouie». Des militants du FFS se sont insurgés contre lui, estimant qu’il s’agit d’un discours «provocateur» et que ce n’était pas une occasion pour prononcer de tels propos. À l’issue de la séance d’ouverture du congrès, Ali Laskri a précisé que le FFS «est pour l’édification de l’Union maghrébine, mais il faut l’intégration de tous les pays de la région».
«En tout cas, il est responsable pour ses propos», ajoute Laskri. Une manière de répondre indirectement au représentant de l’USFP, qui a été vivement rappelé à l’ordre par plusieurs congressistes pendant son discours provocateur.
S. I.
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