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80.000 cadres ont quitté le pays depuis 1979

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80.000 cadres ont quitté le pays depuis 1979 Empty 80.000 cadres ont quitté le pays depuis 1979

Message  you and me Mer 26 Nov - 1:12

Une véritable saignée


Plus de 80.000 diplômés algériens ont quitté le pays depuis 1979. La majorité d’entre eux est constituée de médecins, informaticiens et chercheurs dans divers domaines, et leur destination préférée reste toujours le Canada et les Etats-Unis.


Peu d’importance est accordée à la gestion des ressources humaines dans notre pays. Des dizaines de milliers d’opportunités d’emplois sont offertes chaque année, mais qui ne sont pas mises en valeur en raison de la non- structuration de la gestion des ressources humaines au sein des entreprises locales. L’absence de relève dans les entreprises, particulièrement, publiques, constitue le plus grand problème qui se pose ces dernières années. Les générations formées dans les années 1970 s’apprêtent à partir en retraite sans être correctement remplacées dans un même niveau de qualification.

Les jeunes universitaires, formés dans les années 1990 et qui arrivent sur le marché du travail, ne sont pas suivis. Ajoutant à cela, un problème lié à la langue, vu que la plupart des jeunes universitaires sont des arabophones. Autre bouleversement du marché de l’emploi algérien : la mobilité des cadres, puisque des compétences prennent, de plus en plus, le risque de quitter leur entreprise pour échanger leur savoir-faire contre une meilleure situation sociale. Les ressources humaines deviennent ainsi une simple valeur marchande qui obéit à la seule loi de l’offre et de la demande. En effet, beaucoup d’entreprises internationales ont intégré le marché algérien, notamment dans le secteur bancaire, agroalimentaire, énergétique et des télécommunications. Ces entreprises offrent des conditions de travail et des salaires intéressants, et très souvent, les compétences recrutées viennent du secteur public. Il y a eu, de ce fait, un transfert des meilleures compétences nationales vers ces établissements étrangers. C’est vrai que l’Algérie a formé énormément d’ingénieurs et de techniciens mais il faut dire qu’il y a un très grand déficit en managers, en cadres généralistes et tout ce qui concerne la gestion des équipes dans des contextes concurrentiels. Ces déficits sont liés au fait que certaines compétences ont quitté le pays.

A ce titre, plus de 80.000 diplômés algériens ont quitté le pays depuis 1979. La majorité d’entre eux sont médecins, informaticiens et chercheurs dans divers domaines, et leur destination préférée reste toujours le Canada et les Etats-Unis. Une véritable saignée pour l’économie nationale, qui ne concerne pas seulement les universitaires, puisque même les entrepreneurs font partie de cette diaspora, lorsqu’on sait qu’ils sont 100.000 à avoir plié bagages à la recherche d’un meilleur ailleurs. Les conditions socioprofessionnelles étant nettement plus clémentes et valorisantes sous d’autres cieux.

La fuite des cerveaux a alerté les autorités qui, avec l’amélioration de la situation sécuritaire, s’efforcent d’attirer les intellectuels au bénéfice de la reconstruction du pays. Pour cela, on a enregistré l’introduction de l’outil Internet dans la mise en relation des employeurs avec les demandeurs d’emploi, l’installation en Algérie de multinationales spécialisées dans les ressources humaines, ainsi que l’ouverture de cabinets de recrutement. A signaler qu’une politique de formation continue sera mise en place, prochainement, au sein des entreprises afin de permettre aux employés de se mettre au diapason des nouveaux défis imposés par le développement technologique.

A noter enfin que, de nombreux aspects sont liés à la ressource humaine, notamment le recrutement, la formation, la communication interne et externe, la motivation du personnel dans l’entreprise, l’évaluation des compétences ainsi que d’autres thématiques, ce qui constitue la base du développement d’une entreprise.

La gestion des ressources humaines en Algérie, doit être sérieusement prise en charge par les autorités.


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you and me
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Message  centauros Mer 26 Nov - 17:46

c'est normal, En europe de l'ouest: un ingénieur en début carrière touche 1700 euros/mois+les primes.
un medecin experimeté touche entre 6000 et 9000 euros/mois.
un maitre de conférence touche en début de carrière 2400 euros/mois+les primes de recherche etc...
un architecte +3000 euros/mois
un financier qui taravaille dans la chambre des bourses touche au minimum 10000 eu/mois
un journaliste jusqu'à 15000 euros/mois.

rien d'étonnant, avec les salaires minables et les conditions de vie du bled, si les frontières sont ouvetres, il ne retera personne en Algérie et ne me racontez pas du charabien si vous me parliez du nationalisme, (l'argent avant tout)
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Message  you and me Mer 26 Nov - 18:38

c'est effectivement dramatique!
mais qui s'en soucie? ça dérange qui?
ceux qui sont responsables de cette véritable saignée doivent fêter secrètement chaque départ comme une victoire du Mal sur le Bien
you and me
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Message  azemour Sam 29 Nov - 22:23

ils n'ont pas quiter le pays mais ils l'ont déserté et les déserteurs doivnt passer devant la cour martiale



massider a écrit:Une véritable saignée


Plus de 80.000 diplômés algériens ont quitté le pays depuis 1979. La majorité d’entre eux est constituée de médecins, informaticiens et chercheurs dans divers domaines, et leur destination préférée reste toujours le Canada et les Etats-Unis.


Peu d’importance est accordée à la gestion des ressources humaines dans notre pays. Des dizaines de milliers d’opportunités d’emplois sont offertes chaque année, mais qui ne sont pas mises en valeur en raison de la non- structuration de la gestion des ressources humaines au sein des entreprises locales. L’absence de relève dans les entreprises, particulièrement, publiques, constitue le plus grand problème qui se pose ces dernières années. Les générations formées dans les années 1970 s’apprêtent à partir en retraite sans être correctement remplacées dans un même niveau de qualification.

Les jeunes universitaires, formés dans les années 1990 et qui arrivent sur le marché du travail, ne sont pas suivis. Ajoutant à cela, un problème lié à la langue, vu que la plupart des jeunes universitaires sont des arabophones. Autre bouleversement du marché de l’emploi algérien : la mobilité des cadres, puisque des compétences prennent, de plus en plus, le risque de quitter leur entreprise pour échanger leur savoir-faire contre une meilleure situation sociale. Les ressources humaines deviennent ainsi une simple valeur marchande qui obéit à la seule loi de l’offre et de la demande. En effet, beaucoup d’entreprises internationales ont intégré le marché algérien, notamment dans le secteur bancaire, agroalimentaire, énergétique et des télécommunications. Ces entreprises offrent des conditions de travail et des salaires intéressants, et très souvent, les compétences recrutées viennent du secteur public. Il y a eu, de ce fait, un transfert des meilleures compétences nationales vers ces établissements étrangers. C’est vrai que l’Algérie a formé énormément d’ingénieurs et de techniciens mais il faut dire qu’il y a un très grand déficit en managers, en cadres généralistes et tout ce qui concerne la gestion des équipes dans des contextes concurrentiels. Ces déficits sont liés au fait que certaines compétences ont quitté le pays.

A ce titre, plus de 80.000 diplômés algériens ont quitté le pays depuis 1979. La majorité d’entre eux sont médecins, informaticiens et chercheurs dans divers domaines, et leur destination préférée reste toujours le Canada et les Etats-Unis. Une véritable saignée pour l’économie nationale, qui ne concerne pas seulement les universitaires, puisque même les entrepreneurs font partie de cette diaspora, lorsqu’on sait qu’ils sont 100.000 à avoir plié bagages à la recherche d’un meilleur ailleurs. Les conditions socioprofessionnelles étant nettement plus clémentes et valorisantes sous d’autres cieux.

La fuite des cerveaux a alerté les autorités qui, avec l’amélioration de la situation sécuritaire, s’efforcent d’attirer les intellectuels au bénéfice de la reconstruction du pays. Pour cela, on a enregistré l’introduction de l’outil Internet dans la mise en relation des employeurs avec les demandeurs d’emploi, l’installation en Algérie de multinationales spécialisées dans les ressources humaines, ainsi que l’ouverture de cabinets de recrutement. A signaler qu’une politique de formation continue sera mise en place, prochainement, au sein des entreprises afin de permettre aux employés de se mettre au diapason des nouveaux défis imposés par le développement technologique.

A noter enfin que, de nombreux aspects sont liés à la ressource humaine, notamment le recrutement, la formation, la communication interne et externe, la motivation du personnel dans l’entreprise, l’évaluation des compétences ainsi que d’autres thématiques, ce qui constitue la base du développement d’une entreprise.

La gestion des ressources humaines en Algérie, doit être sérieusement prise en charge par les autorités.


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Message  Said Dim 30 Nov - 17:25

Un vrai déchirement. Je dirais que rare sont ceux qui "partent", dans l'ensemble ils n'arrivent pas à "rester". C'est dommage mais c'est comme ça.

Said

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80.000 cadres ont quitté le pays depuis 1979 Empty 7 millions d’Algériens établis à l’étranger.

Message  you and me Dim 14 Déc - 22:24

Le gouvernement a consacré environ 1% du PNB, soit 100 millions de dinars, sur une période de cinq ans (2005-2009), pour promouvoir le travail de la direction générale de la recherche (DGR), rattachée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré hier Mostefa Khiati, président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) et vice-président de l’Association des compétences algériennes (ACA), lors d’un point de presse, tenu en marge de l’ouverture des travaux du colloque sur la formation, la recherche et le développement (FRD-2008), organisé à l’hôtel Mercure.

Tout en soulignant qu’entre 30 000 à 100 000 cadres algériens sont établis à l’étranger, M. Khiati a déploré le fait que ces mêmes compétences algériennes souffrent toujours d’une bureaucratie handicapante. « Notre travail consiste à humaniser les rapports entre les chercheurs et les administrations. On est passés de la phase de généralités à la phase thématique dans l’intervention des chercheurs afin d’aboutir à la signature d’accords entre le DGR et les chercheurs », a-t-il estimé. Selon lui, le département de Harraoubia compte lancer des universités d’été et des formations ponctuelles où les compétences algériennes interviendront dans divers domaines de la formation.
Il souhaite, dans ce sens, que les conseils d’administration des universités et des sociétés s’ouvrent, sans contrainte, à toutes ces matières grises établies à l’étranger. Auparavant, Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé l’installation avant la fin 2008 d’un conseil consultatif de la communauté nationale établie à l’étranger, rattaché à son ministère. Un conseil dans lequel, a-t-il encore noté, siégeront deux représentants de la communauté établie à l’étranger, notamment en France, au Moyen-Orient, au Canada et aux USA. M. Ould Abbès a précisé que le nombre de personnes de la communauté algérienne établie à l’étranger s’élève à 7 millions, dont 70 000 au Canada, parmi lesquels 50 000 hauts cadres.
Pour rappel, les travaux du colloque sur la formation, la recherche et le développement (FRD-2008), organisé par l’ACA et la Forem entre les 13 et 15 novembre à Alger, traiteront de la contribution des compétences nationales à l’étranger et leur rôle dans le développement économique. Plusieurs chercheurs et compétences algériens établis à l’étranger participent à ce colloque, le second du genre après celui de 2006, plus généraliste, selon M. Khiati.


Par Hocine Lamriben
El-Watan 14 Dec. 2008
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