Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
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Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
La vie humaine prise en elle-même est un tissu de souffrance où brille ça et là une lueur de joie. L'homme a l'habitude de s'arrêter au plus sensible et non au plus raisonnable. Alors, il souffre davantage ».
(George Bergantz)
Y a-t-il réellement des projets d'infrastructures qui attireront les investisseurs étrangers ? Y a-t-il un réel projet de réforme des institutions de l'Etat ? Y a-t-il de réels chantiers de réforme du contenu des programmes scolaires ? Bien sûr, il y a eu récemment une réforme des manuels scolaires, mais quelle réforme ! L'éducation islamique est officiellement obligatoire aux épreuves du bac, mais quelle avancée ! Y a-t-il un programme d'éradication du dogmatisme religieux dans nos écoles, nos universités, nos mosquées et nos cités ?
(George Bergantz)
Y a-t-il réellement des projets d'infrastructures qui attireront les investisseurs étrangers ? Y a-t-il un réel projet de réforme des institutions de l'Etat ? Y a-t-il de réels chantiers de réforme du contenu des programmes scolaires ? Bien sûr, il y a eu récemment une réforme des manuels scolaires, mais quelle réforme ! L'éducation islamique est officiellement obligatoire aux épreuves du bac, mais quelle avancée ! Y a-t-il un programme d'éradication du dogmatisme religieux dans nos écoles, nos universités, nos mosquées et nos cités ?
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
vu les conjonctures economique internationales d'aujourd'hui , je ne pense pas qu'il faut trop espérer des investissement étrangers dans notre pays au contarire il faur s'attendre à la fermeture de quelques usines encore en fonction."la crise d'arcelor metal" en dit bcp et ce n'est que le début de l'installation de cette grande crise en algerie.bien que la crise on la vivait depuis toujours.
oui dans notre pays on a cette culture d'attente et de fuite en avant et de ne pas accepter la vérité lorsque elle est amére. on préfére pltôt attendre qu'on coule et dire les choses tout bas.
parler de réformes dans notre pays c'est parler de ces réformes qui nous font reculer dans tous les domaines.car une réforme qui ne fait pas bénificie le systéme en place ne peut étre faite...pour l'instant on reste là à attendre et surtout à ne pas trop espérer.
oui dans notre pays on a cette culture d'attente et de fuite en avant et de ne pas accepter la vérité lorsque elle est amére. on préfére pltôt attendre qu'on coule et dire les choses tout bas.
parler de réformes dans notre pays c'est parler de ces réformes qui nous font reculer dans tous les domaines.car une réforme qui ne fait pas bénificie le systéme en place ne peut étre faite...pour l'instant on reste là à attendre et surtout à ne pas trop espérer.
Maximus- Nombre de messages : 1481
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
Je ne crois pas qu'il faille parler de réformes, en Algérie. Celles qu'il y avait à entreprendre, dans le sillage du changement de cap intervenu au lendemain d'octobre 88, ont été toutes réalisées tambour battant. Je trouve au surplus ce terme un peu trop galvaudé, en France tout particulièrement, où il est, souvent de façon inappropriée, sur les lèvres de tout le monde.
En Algérie, c'est plutôt l'esprit au travail - et moins encore entrepreneurial - voici encore un mot très à la mode - qui fait le plus défaut. Habitué, depuis des décennies, à vivre de la rente (ici, c'est des pensions gracieusement servies aux soi-disant moudjahidin ; là, des retraites cossues d'émigrés...), de la chipa, du trabendo, etc., l'Algérien n'a de goût au travail que s'il y trouve immédiatement son superprofit direct. Dans le langage courant, il est d'ailleurs de coutume d'entendre souvent, en parlant de partage d'un gain quelconque : "Ouanaya ouach issihli ?"
Le triste visage de la Kabylie, où toutes les cultures agricoles sont à l'abandon - sauf le hashish nouvellement introduit - constitue le témoignage le plus cinglant de la vacuité ou de la sécheresse des mentalités elles-mêmes.
Avec de telles attitudes de désoeuvré, des raisonnements aussi rétrogrades que stupides, ce n'est donc pas demain que l'Algérien se tirera par la main pour se décarcasser au boulot et assumer ses responsabilités, celles d'assurer à tout le moins la pitance de ses enfants.
Ne nous y trompons pas ! Par nature, l'Algérien est, en fait, né fainéant, il vit en fainéant et meurt en fainéant. Ce n'est pas moi qui le dis mais nous trouvons la trace du propos, mille fois soulignée, chez les envahisseurs successifs qui se sont emparés du pays, à un moment ou à un autre de l'histoire.
Tant que cette vérité première tenaille l'Algérien, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il s'ouvre sur un meilleur sort. Il restera condamné à végéter à la manière du crapaud survivant dans un oued qui se dessèche. Il finira par crever dans sa fange, dès que le pétrole cessera de couler dans les pipelines.
En Algérie, c'est plutôt l'esprit au travail - et moins encore entrepreneurial - voici encore un mot très à la mode - qui fait le plus défaut. Habitué, depuis des décennies, à vivre de la rente (ici, c'est des pensions gracieusement servies aux soi-disant moudjahidin ; là, des retraites cossues d'émigrés...), de la chipa, du trabendo, etc., l'Algérien n'a de goût au travail que s'il y trouve immédiatement son superprofit direct. Dans le langage courant, il est d'ailleurs de coutume d'entendre souvent, en parlant de partage d'un gain quelconque : "Ouanaya ouach issihli ?"
Le triste visage de la Kabylie, où toutes les cultures agricoles sont à l'abandon - sauf le hashish nouvellement introduit - constitue le témoignage le plus cinglant de la vacuité ou de la sécheresse des mentalités elles-mêmes.
Avec de telles attitudes de désoeuvré, des raisonnements aussi rétrogrades que stupides, ce n'est donc pas demain que l'Algérien se tirera par la main pour se décarcasser au boulot et assumer ses responsabilités, celles d'assurer à tout le moins la pitance de ses enfants.
Ne nous y trompons pas ! Par nature, l'Algérien est, en fait, né fainéant, il vit en fainéant et meurt en fainéant. Ce n'est pas moi qui le dis mais nous trouvons la trace du propos, mille fois soulignée, chez les envahisseurs successifs qui se sont emparés du pays, à un moment ou à un autre de l'histoire.
Tant que cette vérité première tenaille l'Algérien, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il s'ouvre sur un meilleur sort. Il restera condamné à végéter à la manière du crapaud survivant dans un oued qui se dessèche. Il finira par crever dans sa fange, dès que le pétrole cessera de couler dans les pipelines.
Abaragh- Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
La vie humaine prise en elle-même est un tissu de souffrance où brille ça et là une lueur de joie. L'homme a l'habitude de s'arrêter au plus sensible et non au plus raisonnable. Alors, il souffre davantage ».
c'est une vision pessimiste de la vie ,donc c'est une vision satanique
c'est une vision pessimiste de la vie ,donc c'est une vision satanique
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
Comme à son habitude, Azemour ne peut déroger à son besoin de casser la trame d'un débat. Pour lui, l'essentiel est de répandre perpétuellement des âneries, pour se dispenser de réfléchir. Ton Dieu, veux-tu que je te le dise ? n'a d'égal que Satan qu'on lui prête la volonté de créer. Et ton islam, tu te le fous là où je pense...
Abaragh- Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
moi je te pardonnes et j'implores LE TOUT PUISSANT de te pardonner
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
Samir Rekik
non !
non !
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
tu as mi s beaucoup de temps pour comprendre que tout le pays est en panne
Zhafit a écrit:La vie humaine prise en elle-même est un tissu de souffrance où brille ça et là une lueur de joie. L'homme a l'habitude de s'arrêter au plus sensible et non au plus raisonnable. Alors, il souffre davantage ».
(George Bergantz)
Y a-t-il réellement des projets d'infrastructures qui attireront les investisseurs étrangers ? Y a-t-il un réel projet de réforme des institutions de l'Etat ? Y a-t-il de réels chantiers de réforme du contenu des programmes scolaires ? Bien sûr, il y a eu récemment une réforme des manuels scolaires, mais quelle réforme ! L'éducation islamique est officiellement obligatoire aux épreuves du bac, mais quelle avancée ! Y a-t-il un programme d'éradication du dogmatisme religieux dans nos écoles, nos universités, nos mosquées et nos cités ?
Re: Sommes-nous condamnés à vivre dans l'attente ?
la question serait plutot " les aokassiens sont ils aussi naifs et égoistes que aokas est complétement délaissée ?"
est ce que la lacheté est la seule option des aokasiens???
est ce que la lacheté est la seule option des aokasiens???
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