Bejaia: Interminables bouchons au centre-ville

A cause d’un réseau routier délabré et des stationnements anarchiques
Interminables bouchons au centre-ville

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Béjaïa souffre de son réseau routier. Il est délabré, au point de frôler l’impraticabilité, et la présence de camions de gros tonnage, à longueur de journées, rend la circulation encore plus difficile.

Pour entrer au centre-ville de Béjaïa, en venant des villes de l’intérieur, il faut vraiment s’armer de beaucoup de patience. De la station d’essence d’Ighil Ouazzoug distante de moins de deux kilomètres du centre-ville, les automobilistes font, pratiquement, la même durée que celle faite entre Béjaïa et Sidi Aïch, une grosse agglomération distante d’une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. « J’ai démarré de Sidi Aïch à 10 heures pour arriver une heure plus tard à l’entrée de Béjaïa, soit à la station d’essence d’Ighil Ouazzoug, située à l’entrée sud de la ville et je n’ai pu rejoindre le siège de la wilaya qu’aux environs de midi », dira Rachid, un commerçant de la région. Il en est de même pour ceux empruntant la route nationale RN9, reliant Béjaïa à Sétif, qui éprouvent d’énormes difficultés pour aller à Béjaïa, surtout en matinée. En plus les camionneurs, toujours en présence nombreuse, et ce, par rapport à l’activité du port régional qui est à l’origine des files interminables de véhicules, il y a aussi cette anarchie faite par les automobilistes qui ne respectent pas le code de la route, en stationnant n’importe comment et n’importe où. Ce non-respect du code de la route entraîne beaucoup de gênes, notamment, au chef-lieu des communes. Que ce soit au chef-lieu de Tazmalt, à celui de Sidi Aïch, le jour du marché surtout, ou encore du côté du littoral, à Tichy, Aokas ou Souk El Tenine. Ces centres-villes sont bloqués à la circulation à cause, notamment, des stationnements anarchiques. Pour mettre un terme à ce désordre et permettre aux services de sécurité de verbaliser les contrevenants, la mise en place d’un plan de circulation, pour chaque ville, est une nécessité. Alors qu’au niveau du chef-lieu de wilaya, on est encore à la deuxième phase d’étude de ce plan, dans les autres communes, on y pense, probablement, même pas. Le plan de circulation permettra certainement d’apaiser et de fluidifier la circulation. L’organisation de la circulation routière et l’implantation de panneaux de signalisation font partie, justement, de cette adaptation aux évolutions de la ville avec ses fréquents changements dus à l’érection de nouvelles cités et équipements.



A. Gana

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