Bouteflika lâche Khelil pour un 4e mandat
Page 1 sur 1
Bouteflika lâche Khelil pour un 4e mandat
C'est un Bouteflika conforme à nos prévisions énoncées dans Lematin, un Bouteflika tétanisé par l'enquête qui se déroule en Italie et qui met en cause son proche Chekib Khelil, qui s'est exprimé aujourd'hui dans un message adressé au SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens et la nationalisation des hydrocarbures.
Chakib Khelil Le président "abattu" et "indigné" par le comportement de son "ami" Chekib Khelil a eu des mots durs et significatifs : "Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent à la gestion de Sonatrach", a écrit, le plus sérieusement du monde, le président avant d'affirmer que les scandales révélées par la presse "soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation"
Ce numéro théâtral avait été prévu hier dans notre article "Première partie : Il est bien tard, Monsieur le procureur d'Alger...". Il signifie que le clan présidentiel a lâché le "fusible" Chekib Khelil pour éviter que l'enquête ne remonte jusqu'à Bouteflika. Dans notre article, il était spécifié que "pour la première fois, le sort d’une enquête sur un scandale algérien ne dépend pas de la justice algérienne (...) Les procureurs De Pasquale et Spadaro sont décidés à aller le plus loin possible pour faire la lumière sur cette grande rapine qui a provoqué un véritable séisme en Italie. (...) Le régime craint qu’ils n’arrivent au sommet de l’Etat algérien. Et s’ils convoquaient Bouteflika lui-même ? L’hypothèse n’est pas à écarter. Alors, au sein de l’Etat-crapule fuse le nouveau mot d’ordre : ne pas paraître à la traîne de la justice italienne, sauver la face et Bouteflika ! Sauver Bouteflika, y compris en sacrifiant Chekib Khelil et les acolytes."
Nous avions relié cette lecture des évènements, "Sauver la face et sauver Bouteflika" au dernier communiqué du procureur d'Alger. "C’est tout le sens du communiqué surréaliste de notre procureur d'Alger. Sous la pression du duo de procureurs italiens, l'appareil judiciaire algérien, par le biais de la chambre d’accusation d’Alger a dû d’abord désavouer la décision du juge instructeur qui avait correctionnalisé dans sa totalité ladite affaire, et décidé de qualifier de "criminels" les faits. Le procureur général d'Alger agit en qualité de serviteur d'un Etat pas comme les autres, un Etat prédateur et hypocrite qui doit "sauver la face et Bouteflika". (...) Mentir encore, comme s’ils ne l’avaient pas fait assez, Mentir à l’unisson ! Charger Khelil pour disculper Bouteflika ! Ecoutez Benhachenou, qui n’est plus à présenter, soutenir que "le président est mal entouré et mal conseillé, ayant plus de courtisans que de militants". L’ancien ministre qui a pour seconde nature de prendre les gens pour des cornichons, veut dire par là que Bouteflika est étranger à toutes les rapines qui se ont été commises à son nom. Il cherche à le disculper en tant que parrain de la famille mafieuse dont lui-même, Benachenhou, compte parmi plus brillants conseillers.(...)"
Le régime algérien est devenu si prévisible, si pathétique... Quelle va être la réaction de Chekib Khelil ? Va-t-il se laisser faire ou décidera-t-il de tout "déballer" ? Le plus scandaleux est à venir...
L. M.
Chakib Khelil Le président "abattu" et "indigné" par le comportement de son "ami" Chekib Khelil a eu des mots durs et significatifs : "Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent à la gestion de Sonatrach", a écrit, le plus sérieusement du monde, le président avant d'affirmer que les scandales révélées par la presse "soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation"
Ce numéro théâtral avait été prévu hier dans notre article "Première partie : Il est bien tard, Monsieur le procureur d'Alger...". Il signifie que le clan présidentiel a lâché le "fusible" Chekib Khelil pour éviter que l'enquête ne remonte jusqu'à Bouteflika. Dans notre article, il était spécifié que "pour la première fois, le sort d’une enquête sur un scandale algérien ne dépend pas de la justice algérienne (...) Les procureurs De Pasquale et Spadaro sont décidés à aller le plus loin possible pour faire la lumière sur cette grande rapine qui a provoqué un véritable séisme en Italie. (...) Le régime craint qu’ils n’arrivent au sommet de l’Etat algérien. Et s’ils convoquaient Bouteflika lui-même ? L’hypothèse n’est pas à écarter. Alors, au sein de l’Etat-crapule fuse le nouveau mot d’ordre : ne pas paraître à la traîne de la justice italienne, sauver la face et Bouteflika ! Sauver Bouteflika, y compris en sacrifiant Chekib Khelil et les acolytes."
Nous avions relié cette lecture des évènements, "Sauver la face et sauver Bouteflika" au dernier communiqué du procureur d'Alger. "C’est tout le sens du communiqué surréaliste de notre procureur d'Alger. Sous la pression du duo de procureurs italiens, l'appareil judiciaire algérien, par le biais de la chambre d’accusation d’Alger a dû d’abord désavouer la décision du juge instructeur qui avait correctionnalisé dans sa totalité ladite affaire, et décidé de qualifier de "criminels" les faits. Le procureur général d'Alger agit en qualité de serviteur d'un Etat pas comme les autres, un Etat prédateur et hypocrite qui doit "sauver la face et Bouteflika". (...) Mentir encore, comme s’ils ne l’avaient pas fait assez, Mentir à l’unisson ! Charger Khelil pour disculper Bouteflika ! Ecoutez Benhachenou, qui n’est plus à présenter, soutenir que "le président est mal entouré et mal conseillé, ayant plus de courtisans que de militants". L’ancien ministre qui a pour seconde nature de prendre les gens pour des cornichons, veut dire par là que Bouteflika est étranger à toutes les rapines qui se ont été commises à son nom. Il cherche à le disculper en tant que parrain de la famille mafieuse dont lui-même, Benachenhou, compte parmi plus brillants conseillers.(...)"
Le régime algérien est devenu si prévisible, si pathétique... Quelle va être la réaction de Chekib Khelil ? Va-t-il se laisser faire ou décidera-t-il de tout "déballer" ? Le plus scandaleux est à venir...
L. M.
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
Re: Bouteflika lâche Khelil pour un 4e mandat
http://www.lematindz.net/news/11128-il-confirme-nos-derniers-articles-bouteflika-lache-chekib-khelil-pour-un-4e-mandat.html
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
Sujets similaires
» 4 eme mandat pour Bouteflika
» Le programme pour le 3eme mandat de Bouteflika...
» Candidature de Bouteflika pour un 4e mandat : Les appels à manifester se multiplient
» Le chef du RCD: “un quatrième mandat de Bouteflika serait catastrophique pour le pays”
» Marche à Aokas le 12 Avril 2014 pour dire NON au quatrième mandat de Bouteflika et aussi dire haut et fort SYSTÈME DÉGAGE
» Le programme pour le 3eme mandat de Bouteflika...
» Candidature de Bouteflika pour un 4e mandat : Les appels à manifester se multiplient
» Le chef du RCD: “un quatrième mandat de Bouteflika serait catastrophique pour le pays”
» Marche à Aokas le 12 Avril 2014 pour dire NON au quatrième mandat de Bouteflika et aussi dire haut et fort SYSTÈME DÉGAGE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|