24ème ANNIVERSAIRE DU RCD : fidélité au combat démocratique

Rencontré lors de la célébration du 24ème anniversaire du parti, auquel il a assisté en tant que militant, Saïd Sadi, l’ancien président du RCD nous a affirmé qu’il soutenait la direction actuelle qui, a-t-il indiqué, a été à la hauteur de la confiance placée en elle par les militants.



« Je soutiens la direction du parti, notamment en ce que, depuis son élection, la démarche et la vision du parti n’ont pas été altérées, en dépit des difficultés et des adversités. » Cette affirmation cingle comme une réponse anticipée aux aigris qui accusent sans fondement son successeur, Mohcine Belabbas, d’être favorable à un quatrième mandat pour Bouteflika. A tort, puisque, depuis l’élection de Mohcine Belabbas à la présidence du RCD, le discours du parti s’est maintenu radical dans son opposition à Bouteflika. Cette après midi encore, devant les cadres et militants du parti, réunis au centre El Moudjahid à Alger, Mohcine Belabbas, a réitéré tout le mal qu’il pense du pouvoir et du système qu’il incarne. « Cet anniversaire survient dans un climat politique et social délétère. L’échec des réformes politiques est patent. Les régressions contenues dans le code électoral, communal et wilayal ont été à l’origine d’affrontements entre populations dans plusieurs communes du pays lors de l’installation des exécutifs. Les fraudes électorales sont assumées comme outils de soumission et de domination spoliant le citoyen de son droit de choisir ses représentants à travers des compétitions loyales et transparentes. » Le président du RCD a, en outre, souligné le long différé de la révision constitutionnelle annoncée, avant de proposer l’organisation par son parti d’une convention nationale ouverte pour discuter d’un projet de texte constitutionnel élaboré par une commission déjà mise sur pied. Mohcine Belabbas a mis en exergue une diplomatie qui bat de l’aile et un effacement de l’Algérie dans toutes les questions internationales. « L’inconséquence et les revirements de la diplomatie algérienne dans la crise malienne illustre tragiquement la déconfiture d’un système sans valeur, sans vision et sans crédit », a t-il dit.



Hamid Guerni

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