Algérie : pleure ô pays bien-aimé !
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Algérie : pleure ô pays bien-aimé !
Pleure, ô pays bien-aimé ! Pauvre Algérie ! Une Algérie qui devrait être un grand paradis, par ses belles montagnes, ses magnifiques collines, ses belles plages, son soleil, ses belles filles et ses beaux garçons, en plus de ses ressources souterraines.
Un Etat policier omnipotent. Cette Algérie qui fut le grenier à blé de Rome. Ce pauvre et pourtant riche pays, est devenu un enfer pour le peuple. Ce peuple qui se retrouve écrasé par les tenants du pouvoir totalitariste, des généraux j'm'en-foutistes, des sans âme, des prédateurs, entourés de leurs larbins, leurs bonniches, leurs sous fifres, leurs valets, leurs majordomes, leurs lèche-bottes, leurs baise-mains et baise c…ls. Tous ces pourris, ces malpropres, ces malfrats sans scrupules, tous ces voyous, ces truands, ces mercenaires, ces vampires, ces concierges du pouvoir, qui ne pensent qu'à se remplir les poches. Tous ceux à qui, en Algérie, depuis l'indépendance à ce jour, profitent les crimes de l'usurpation, de l'imposture, de l'oppression et de la répression. Tout cela, au détriment des intérêts et des droits du peuple. Comme l'avait si bien écrit, le grand écrivain, l'intellectuel révolté, Kateb Yacine, dans sa préface à l'ouvrage, Histoire de ma vie, de Fadhma Aït Mansour : "Trop de parâtres exclusifs ont écumé notre patrie, trop de prêtres de toutes religions, trop d'envahissements de tout acabit se sont donné pour mission de dénaturer notre peuple, en l'empoisonnant jusqu'au fond de l'âme, en tarissant ses plus belles sources, en proscrivant sa langue ou ses dialectes et en lui arrachant jusqu'à ses orphelins."
Sous le joug de ces dictateurs auto proclamés, de cet Etat policier omnipotent, barbare, l'Algérie continue donc de souffrir. Ses services de la répression utilisent tous les moyens, tous les voyous, des pourris, des truands, des gens sans cœur, sans cerveau, sans âme, sans honneur, sans foi, ni loi, des hommes de mains sans scrupules, en quête de valorisation, ou pour quelques sous ou pour un bar, une villa, un lopin de terre, voire même pour occuper des fonctions, en montant, tels des reptiles ou des singes, du bas en haut de l'échelle du pouvoir, en contrepartie de leurs basses besognes. Ils sont, à la fois, reptiles et singes.
L'Algérie est prisonnière d'une junte militaire qui s'est auto gradée, auto promue, autoproclamée, auto attitrée, tenant le peuple algérien, en le terrorisant, en otage, serviable et corvéable, à leur merci. Ainsi que témoigne Mohammed Samraoui, ex-colonel, ex-cadre de la Sécurité militaire :
"Ce qu'il faut comprendre, c'est la mentalité très particulière de ces généraux, que j'ai côtoyés de près : pour eux, la vie des gens du peuple [algérien] n'a rigoureusement aucune valeur ; … Dès 1994, j'ai pu constater que les hommes du DRS avaient pris l'habitude de torturer et tuer leurs concitoyens comme s'il s'agissait de simples insectes…." (In Chronique des années de sang. Algérie : comment les services secrets ont manipulé les groupes islamistes, Denoël, Paris, 2003).
C'est vraiment dommage, mille fois dommage, que dis-je ? Des millions de fois dommage, que cette belle Algérie, alors qu'elle venait juste de renaitre, de se libérer de l'emprise colonialiste, elle retombe, sans même avoir eu le temps de jouir de cette renaissance et de cette libération, dans une autre emprise, celle d'un gang militariste, avide de pouvoir et de richesses, des spoliateurs, des rapaces, des sanguinaires…
A retenir cette phrase de William Shakespeare : "Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants... Car les puissants ne travaillent qu'à marcher sur nos vies."
Smaïl Medjeber
(In La Grande Poubelle, Journal d'un ancien détenu politique en Algérie, Smaïl Medjeber)
Un Etat policier omnipotent. Cette Algérie qui fut le grenier à blé de Rome. Ce pauvre et pourtant riche pays, est devenu un enfer pour le peuple. Ce peuple qui se retrouve écrasé par les tenants du pouvoir totalitariste, des généraux j'm'en-foutistes, des sans âme, des prédateurs, entourés de leurs larbins, leurs bonniches, leurs sous fifres, leurs valets, leurs majordomes, leurs lèche-bottes, leurs baise-mains et baise c…ls. Tous ces pourris, ces malpropres, ces malfrats sans scrupules, tous ces voyous, ces truands, ces mercenaires, ces vampires, ces concierges du pouvoir, qui ne pensent qu'à se remplir les poches. Tous ceux à qui, en Algérie, depuis l'indépendance à ce jour, profitent les crimes de l'usurpation, de l'imposture, de l'oppression et de la répression. Tout cela, au détriment des intérêts et des droits du peuple. Comme l'avait si bien écrit, le grand écrivain, l'intellectuel révolté, Kateb Yacine, dans sa préface à l'ouvrage, Histoire de ma vie, de Fadhma Aït Mansour : "Trop de parâtres exclusifs ont écumé notre patrie, trop de prêtres de toutes religions, trop d'envahissements de tout acabit se sont donné pour mission de dénaturer notre peuple, en l'empoisonnant jusqu'au fond de l'âme, en tarissant ses plus belles sources, en proscrivant sa langue ou ses dialectes et en lui arrachant jusqu'à ses orphelins."
Sous le joug de ces dictateurs auto proclamés, de cet Etat policier omnipotent, barbare, l'Algérie continue donc de souffrir. Ses services de la répression utilisent tous les moyens, tous les voyous, des pourris, des truands, des gens sans cœur, sans cerveau, sans âme, sans honneur, sans foi, ni loi, des hommes de mains sans scrupules, en quête de valorisation, ou pour quelques sous ou pour un bar, une villa, un lopin de terre, voire même pour occuper des fonctions, en montant, tels des reptiles ou des singes, du bas en haut de l'échelle du pouvoir, en contrepartie de leurs basses besognes. Ils sont, à la fois, reptiles et singes.
L'Algérie est prisonnière d'une junte militaire qui s'est auto gradée, auto promue, autoproclamée, auto attitrée, tenant le peuple algérien, en le terrorisant, en otage, serviable et corvéable, à leur merci. Ainsi que témoigne Mohammed Samraoui, ex-colonel, ex-cadre de la Sécurité militaire :
"Ce qu'il faut comprendre, c'est la mentalité très particulière de ces généraux, que j'ai côtoyés de près : pour eux, la vie des gens du peuple [algérien] n'a rigoureusement aucune valeur ; … Dès 1994, j'ai pu constater que les hommes du DRS avaient pris l'habitude de torturer et tuer leurs concitoyens comme s'il s'agissait de simples insectes…." (In Chronique des années de sang. Algérie : comment les services secrets ont manipulé les groupes islamistes, Denoël, Paris, 2003).
C'est vraiment dommage, mille fois dommage, que dis-je ? Des millions de fois dommage, que cette belle Algérie, alors qu'elle venait juste de renaitre, de se libérer de l'emprise colonialiste, elle retombe, sans même avoir eu le temps de jouir de cette renaissance et de cette libération, dans une autre emprise, celle d'un gang militariste, avide de pouvoir et de richesses, des spoliateurs, des rapaces, des sanguinaires…
A retenir cette phrase de William Shakespeare : "Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants... Car les puissants ne travaillent qu'à marcher sur nos vies."
Smaïl Medjeber
(In La Grande Poubelle, Journal d'un ancien détenu politique en Algérie, Smaïl Medjeber)
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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