Le RCD/In Amenas : le coût humain de l'intervention est terrible
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Le RCD/In Amenas : le coût humain de l'intervention est terrible
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie a rendu public ce communiqué
L’opération de prise d’otages menée par un groupe terroriste lourdement armé à In Amenas vient de prendre fin. Le coût humain est terrible pour des dizaines de familles de nationaux et d'étrangers. A toutes les familles de ces victimes, le RCD présente ses plus sincères condoléances.
Cet épisode sanglant témoigne des limites d'une politique sécuritaire qui absorbe l'essentiel des capacités du pays dans le contrôle et la répression des mouvements politiques et sociaux. La gestion désastreuse de la communication participe autant de l'habitude de l'opacité qui exclut le citoyen que de la peur de voir ses turpitudes éclater en plein jour.
Sur le plan diplomatique, l’échec est sans appel puisque c’est le groupe terroriste reçu à Alger en grande pompe qui a été l’élément déclencheur de l’intervention militaire française au Mali. Politiquement l'échec est également patent. Le pouvoir algérien qui s’est toujours positionné contre une intervention militaire au Mali a accordé l’autorisation de survol de l'espace aérien algérien à des avions militaires français. Cette décision est d’autant plus déroutante qu’elle est prise à l'insu de l’opinion nationale qui n'est ni préparée ni même informée du soutien que le pays apporte à un conflit officiellement toujours décrié.
Au plan juridique, cette autorisation est en violation du décret exécutif n°10-199 du 30 aout 2010 qui stipule que la demande de survol du territoire national doit être introduite au minimum 21 jours avant la date du survol.
Enfin, l'échec du renseignement apparaît ici dans toute sa nudité. L'incapacité d’anticiper sur une opération terroriste de grande envergure dans une zone stratégique est une donnée qui pose la question de la crédibilité de la formule de l'équation politico-militaire algérienne dans la région.
Le fait que des terroristes en nombre important et massivement équipés aient réussi à passer par les frontières terrestres et s’infiltrer dans une zone censée être d'autant plus sécurisée qu'elle est mitoyenne d'un pays d'où ont essaimé des armes après une révolution chaotique donne toute la mesure du caractère obsolète de la conception de la politique sécuritaire et de la définition des priorités nationales en matière de renseignements et de sécurité. L’incursion terroriste d’In Amenas vient nous rappeler que le terrorisme est toujours là et que les centres d'intérêt du pouvoir ne sont ni la sécurité du pays ni sa place dans le monde.
Alger, le 20 janvier 2013
L’opération de prise d’otages menée par un groupe terroriste lourdement armé à In Amenas vient de prendre fin. Le coût humain est terrible pour des dizaines de familles de nationaux et d'étrangers. A toutes les familles de ces victimes, le RCD présente ses plus sincères condoléances.
Cet épisode sanglant témoigne des limites d'une politique sécuritaire qui absorbe l'essentiel des capacités du pays dans le contrôle et la répression des mouvements politiques et sociaux. La gestion désastreuse de la communication participe autant de l'habitude de l'opacité qui exclut le citoyen que de la peur de voir ses turpitudes éclater en plein jour.
Sur le plan diplomatique, l’échec est sans appel puisque c’est le groupe terroriste reçu à Alger en grande pompe qui a été l’élément déclencheur de l’intervention militaire française au Mali. Politiquement l'échec est également patent. Le pouvoir algérien qui s’est toujours positionné contre une intervention militaire au Mali a accordé l’autorisation de survol de l'espace aérien algérien à des avions militaires français. Cette décision est d’autant plus déroutante qu’elle est prise à l'insu de l’opinion nationale qui n'est ni préparée ni même informée du soutien que le pays apporte à un conflit officiellement toujours décrié.
Au plan juridique, cette autorisation est en violation du décret exécutif n°10-199 du 30 aout 2010 qui stipule que la demande de survol du territoire national doit être introduite au minimum 21 jours avant la date du survol.
Enfin, l'échec du renseignement apparaît ici dans toute sa nudité. L'incapacité d’anticiper sur une opération terroriste de grande envergure dans une zone stratégique est une donnée qui pose la question de la crédibilité de la formule de l'équation politico-militaire algérienne dans la région.
Le fait que des terroristes en nombre important et massivement équipés aient réussi à passer par les frontières terrestres et s’infiltrer dans une zone censée être d'autant plus sécurisée qu'elle est mitoyenne d'un pays d'où ont essaimé des armes après une révolution chaotique donne toute la mesure du caractère obsolète de la conception de la politique sécuritaire et de la définition des priorités nationales en matière de renseignements et de sécurité. L’incursion terroriste d’In Amenas vient nous rappeler que le terrorisme est toujours là et que les centres d'intérêt du pouvoir ne sont ni la sécurité du pays ni sa place dans le monde.
Alger, le 20 janvier 2013
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Le RCD/In Amenas : le coût humain de l'intervention est terrible
http://www.lematindz.net/news/10847-le-rcdin-amenas-le-cout-humain-de-lintervention-est-terrible.html
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
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