Le débrayage suivi à Béjaïa

Les travailleurs du secteur des travaux publics à Béjaïa ont entamé hier une grève de deux jours à l'appel de la fédération nationale de ce secteur, affiliée au Snapap. A travers cette action de protestation, menée à l'échelle nationale, les fonctionnaires du secteur des travaux publics comptent réitérer, à la tutelle, leur plateforme de revendications.
Cette dernière se résume, selon Tikerbouche Hamid, secrétaire général du syndicat à Béjaïa, «dans la révision du statut particulier des travailleurs du secteur des travaux publics, la revalorisation des salaires, l'intégration de tous les contractuels ainsi que l'annulation de l'article 87 bis». Par ailleurs, ce syndicaliste s'élève contre les intimidations de l'administration visant à casser ce mouvement de protestation.

«Nous dénonçons les agissements de l'administration qui, devant notre maintien du mot d'ordre de grève, recourt à des poursuites judiciaires pour casser notre mouvement de protestation, bien que la loi 90/02 interdit à l'administration de s'ingérer dans les affaires du syndicat», indiquera M. Tikerbouche, qui avance un taux de suivi de près de 70% à Béjaïa. Notons enfin que cette action de protestation sera ponctuée aujourd'hui (mardi) par un sit-in devant le siège de la DTP de Béjaïa, sis au boulevard Clémenceau, dans la haute ville.

Riad Madi