"L'appareil du FFS doit être dessaisi de la préparation du congrès"
Page 1 sur 1
"L'appareil du FFS doit être dessaisi de la préparation du congrès"
Les opposants à la direction actuelle du Front des forces socialistes entendent peser sur le déroulement du prochain congrès prévu en juin.
"Nul ne peut s’arroger le droit de détourner le FFS de sa mission historique" On se rappelle le 5 janvier dernier, une partie des figures du FFS, opposée depuis plusieurs mois à la direction actuelle s’était réunie à Tizi-Ouzou. Etaient présents Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua, Madjid Abid (ancien sénateur du FFS), Djoudi Mammeri (ancien sénateur et ex-premier secrétaire national du FFS), Samir Bouakouir, quelques anciens cadres, d’anciens présidents et élus APC et APW FFS tel que Hamid Ferhat de Bougie, des P/APC actuellement élus sur les listes d’indépendants des militants et sympathisants du courant du Front des forces socialiste opposé à la direction politique actuelle. Un puissant mouvement appuyé par quelque 200 sympathisants ou militants du parti donc qui augurait un séisme au sein du plus vieux mouvement d'opposition.
Cependant, dans son argumentaire critique, le Mouvement pour l'alternative démocratique (MPAD), comme il se définit, a concentré le feu sur Ali Laskri et son précarré, épargnant le président Hocine Aït Ahmed auquel le Mouvement prête même d'avoir été poussé à la démission par "le cabinet noir". Pourtant, c'est le président qui a désigné l'actuel SG du parti comme la petite dizaine d'autres qui ont tenu le parti depuis l'ouverture démocratique. Jusque-là Aït Ahmed avait la haute main sur toutes les choix politiques et les hommes, pourquoi et comment aujourd'hui aurait-il été poussé à la démission. Par ailleurs à 86 ans et après un demi-siècle à la tête du parti n'est-il donc pas légitime qu'il passe la main ? Les opposants tout en affirmant travailler "à la convergence de toutes les forces politiques et sociales qui fondent leur action dans les valeurs démocratiques" se défendent de vouloir se constituer en parti politique. Il est manifeste à la lecture de leur résolution (lire en dessous) qu'ils entendent demeurer au FFS.
Le MPAD appelle enfin à l'organisation d'une conférence nationale qui sera sans doute une répétition générale avant le congrès. A la condition bien entendu que la direction actuelle les autorise à y participer.
Hamid Arab
Les participants ont rédigé une résolution dont voici le texte.
"Les militants, cadres et sympathisants réunis le 5 janvier 2013 réaffirment leurs engagements à poursuivre le combat pacifique pour la construction de l’alternative démocratique. Nous réitérons l’appel à la tenue d’un congrès de rassemblement et d’unité et la préservation de la ligne politique et stratégique définie lors de la création du FFS en 1963. La base militante du FFS se trouve aujourd’hui devant une responsabilité historique. Elle a le devoir de reprendre en main la destinée du parti et le réconcilier avec son identité politique réelle. Il y a là un préalable au rétablissement du droit du peuple à l’autodétermination.
Nul ne peut s’arroger le droit de détourner le FFS de sa mission historique : l’instauration de la démocratie politique, économique et sociale. Aussi nous dénonçons la main mise d’un groupuscule d’individus, constitué en cabinet noir et mus par des intérêts bassement matériels, sur l’appareil du parti au mépris des instances et des militants.
Nous mettons en garde contre toute tentative de sceller le sort du FFS, l’inscrivant définitivement dans les stratégies clanique, en organisant un congrès factice à l’exclusion de la base militante.
L’appareil du FFS doit être dessaisi de la préparation du congrès. Celle-ci doit être confiée à une commission transitoire qui regroupera, sans exclusive, les compétences et fonctionnera dans la collégialité. Les militants, cadres, élus et sympathisants décident parallèlement de poursuivre et d’élargir la dynamique engagée en proclamant la naissance du Mouvement pour l’Alternative démocratique.
Ce mouvement est politique mais n’a pas vocation à être ou à devenir un parti politique. Ce mouvement constitué principalement de cadres, militants et sympathisants du FFS est soucieux de prolonger le combat politique autour des idéaux du FFS. Ce mouvement s’est cristallisé en réaction à l’abandon par l’appareil du FFS de sa ligne politique originelle.
Ce mouvement plaide pour la rupture avec l’autoritarisme dans ses différentes variantes et pour la construction de l’alternative démocratique. Le Mouvement pour l’Alternative Démocratique est ouvert à tous ceux et celles qui se reconnaissent dans ces objectifs. Ce mouvement est rassembleur et travaille à la convergence de toutes les forces politiques et sociales qui fondent leur action dans les valeurs démocratiques. Ce mouvement s’inscrit dans une opposition sans concession au système en place et écarte toute possibilité de réforme de l’intérieur d’un système déliquescent.
Le Mouvement pour l’alternative démocratique est solidaire des luttes quotidiennes pour les droits de l’homme et la justice sociale. Le Mouvement pour l’alternative démocratique appelle tous les patriotes à prendre leur responsabilité et s’engager clairement pour libérer le pays d’un système qui menace son intégrité et sa stabilité. Le Mouvement pour l’alternative démocratique appelle à la tenue durant le 1er semestre d’une conférence nationale pour la construction de l’alternative démocratique."
"Nul ne peut s’arroger le droit de détourner le FFS de sa mission historique" On se rappelle le 5 janvier dernier, une partie des figures du FFS, opposée depuis plusieurs mois à la direction actuelle s’était réunie à Tizi-Ouzou. Etaient présents Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua, Madjid Abid (ancien sénateur du FFS), Djoudi Mammeri (ancien sénateur et ex-premier secrétaire national du FFS), Samir Bouakouir, quelques anciens cadres, d’anciens présidents et élus APC et APW FFS tel que Hamid Ferhat de Bougie, des P/APC actuellement élus sur les listes d’indépendants des militants et sympathisants du courant du Front des forces socialiste opposé à la direction politique actuelle. Un puissant mouvement appuyé par quelque 200 sympathisants ou militants du parti donc qui augurait un séisme au sein du plus vieux mouvement d'opposition.
Cependant, dans son argumentaire critique, le Mouvement pour l'alternative démocratique (MPAD), comme il se définit, a concentré le feu sur Ali Laskri et son précarré, épargnant le président Hocine Aït Ahmed auquel le Mouvement prête même d'avoir été poussé à la démission par "le cabinet noir". Pourtant, c'est le président qui a désigné l'actuel SG du parti comme la petite dizaine d'autres qui ont tenu le parti depuis l'ouverture démocratique. Jusque-là Aït Ahmed avait la haute main sur toutes les choix politiques et les hommes, pourquoi et comment aujourd'hui aurait-il été poussé à la démission. Par ailleurs à 86 ans et après un demi-siècle à la tête du parti n'est-il donc pas légitime qu'il passe la main ? Les opposants tout en affirmant travailler "à la convergence de toutes les forces politiques et sociales qui fondent leur action dans les valeurs démocratiques" se défendent de vouloir se constituer en parti politique. Il est manifeste à la lecture de leur résolution (lire en dessous) qu'ils entendent demeurer au FFS.
Le MPAD appelle enfin à l'organisation d'une conférence nationale qui sera sans doute une répétition générale avant le congrès. A la condition bien entendu que la direction actuelle les autorise à y participer.
Hamid Arab
Les participants ont rédigé une résolution dont voici le texte.
"Les militants, cadres et sympathisants réunis le 5 janvier 2013 réaffirment leurs engagements à poursuivre le combat pacifique pour la construction de l’alternative démocratique. Nous réitérons l’appel à la tenue d’un congrès de rassemblement et d’unité et la préservation de la ligne politique et stratégique définie lors de la création du FFS en 1963. La base militante du FFS se trouve aujourd’hui devant une responsabilité historique. Elle a le devoir de reprendre en main la destinée du parti et le réconcilier avec son identité politique réelle. Il y a là un préalable au rétablissement du droit du peuple à l’autodétermination.
Nul ne peut s’arroger le droit de détourner le FFS de sa mission historique : l’instauration de la démocratie politique, économique et sociale. Aussi nous dénonçons la main mise d’un groupuscule d’individus, constitué en cabinet noir et mus par des intérêts bassement matériels, sur l’appareil du parti au mépris des instances et des militants.
Nous mettons en garde contre toute tentative de sceller le sort du FFS, l’inscrivant définitivement dans les stratégies clanique, en organisant un congrès factice à l’exclusion de la base militante.
L’appareil du FFS doit être dessaisi de la préparation du congrès. Celle-ci doit être confiée à une commission transitoire qui regroupera, sans exclusive, les compétences et fonctionnera dans la collégialité. Les militants, cadres, élus et sympathisants décident parallèlement de poursuivre et d’élargir la dynamique engagée en proclamant la naissance du Mouvement pour l’Alternative démocratique.
Ce mouvement est politique mais n’a pas vocation à être ou à devenir un parti politique. Ce mouvement constitué principalement de cadres, militants et sympathisants du FFS est soucieux de prolonger le combat politique autour des idéaux du FFS. Ce mouvement s’est cristallisé en réaction à l’abandon par l’appareil du FFS de sa ligne politique originelle.
Ce mouvement plaide pour la rupture avec l’autoritarisme dans ses différentes variantes et pour la construction de l’alternative démocratique. Le Mouvement pour l’Alternative Démocratique est ouvert à tous ceux et celles qui se reconnaissent dans ces objectifs. Ce mouvement est rassembleur et travaille à la convergence de toutes les forces politiques et sociales qui fondent leur action dans les valeurs démocratiques. Ce mouvement s’inscrit dans une opposition sans concession au système en place et écarte toute possibilité de réforme de l’intérieur d’un système déliquescent.
Le Mouvement pour l’alternative démocratique est solidaire des luttes quotidiennes pour les droits de l’homme et la justice sociale. Le Mouvement pour l’alternative démocratique appelle tous les patriotes à prendre leur responsabilité et s’engager clairement pour libérer le pays d’un système qui menace son intégrité et sa stabilité. Le Mouvement pour l’alternative démocratique appelle à la tenue durant le 1er semestre d’une conférence nationale pour la construction de l’alternative démocratique."
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: "L'appareil du FFS doit être dessaisi de la préparation du congrès"
http://www.lematindz.net/news/10817-lappareil-du-ffs-doit-etre-dessaisi-de-la-preparation-du-congres.html
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Sujets similaires
» Aokas ne doit pas étre entre les mains des voyous et des fanatiques
» Entraves dans la préparation du congrès
» en Kabylie, la langue d'enseignement doit être le kabyle et point barre
» pour la plupart, une kabyle doit etre docile
» Aokas ne doit pas étre entre les mains des voyous et des fanatiques
» Entraves dans la préparation du congrès
» en Kabylie, la langue d'enseignement doit être le kabyle et point barre
» pour la plupart, une kabyle doit etre docile
» Aokas ne doit pas étre entre les mains des voyous et des fanatiques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum