Youcef SEBTI
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Youcef SEBTI
Youcef SEBTI
Né le 24 fevrier 1943 à Boudouis – Assassinée le 28 décembre 1993 à Alger
Après l’école primaire et la médersa à El Milia, le lycée d’enseignement franco-musulman de Constantine, il entreprend des études d’agronomie et de sociologie. Il passe quelque temps à l’hôpital psychiatrique de Kouba (Alger). Chimiste puis enseignant à l’école d’agriculture de Skikda, à partir de 1969, il est enseignant à l’institut agronomique d’El Harrach, où il consacrera pratiquement la moitié de sa vie à l’enseignement et à la recherche. Poète et écrivain libre, personnalité forte par ses idées, président du comité des sages de l’INA, il était l’un des fondateurs de l’association culturelle El Djahidiya dont il fut secrétaire général. Sebti s’activait inlassablement au niveau de plusieurs revues scientifiques et culturelles ainsi que des mass media tant au plan national qu’international.
Il avait écrit autrefois: "Nous croyions que la libéralisation allait nous apporter beaucoup de choses, Mais, ce sont ceux qui ont tiré profit de l’ancien système qui s’en sortiront dans le prochain».
Youcef SEBTI n’a jusqu’à ce jour publié qu’un seul recueil, L’Enfer et la Folie. C’est une sorte de journal de bord (septembre 1962 - octobre 1966) où sont consignés les souvenirs de la guerre et les désarrois d’une jeunesse. Le regard sur la guerre est loin d’être une rétrospective triomphaliste ou discursive, au lieu du discours guerrier, c’est la poésie intransigeante et totale qui se tient aux détours imprévisibles de l’événement pour faire feu de ses mots rouges» ainsi parlait Tahar Djaout. Et, comme pour rattraper le temps perdu, son village natal, ou comme dirait les uns sa tribu, les Ouled Aïdoune (Jijel), lui rend un vibrant hommage et ce, à travers des journées culturelles qui se tiennent du 18 au 23 août.
Dans la nuit du 27 à 28 décembre 1993, à El Harrach, des mains criminelles ont prématurément mis fin à sa vie. Sebti astreint son verbe à exprimer dans un style cru, un désespoir total et une solitude traumatisante. Douloureux dans son itinéraire, affamé dans sa quête, écœuré par l’absurde du quotidien, ce poète de l’angoisse, lucide, ennemi des nouveaux riches et des faux-semblants, a une passion illimitée du vrai. C’est lui prophétique qui écrit : "Je pleure l’été qui se retire / Je songe à la vieillesse / A la mort qui me dévoreront / bien avant / le retour du printemps (In L’Enfer et la Folie, page 53).
Né le 24 fevrier 1943 à Boudouis – Assassinée le 28 décembre 1993 à Alger
Après l’école primaire et la médersa à El Milia, le lycée d’enseignement franco-musulman de Constantine, il entreprend des études d’agronomie et de sociologie. Il passe quelque temps à l’hôpital psychiatrique de Kouba (Alger). Chimiste puis enseignant à l’école d’agriculture de Skikda, à partir de 1969, il est enseignant à l’institut agronomique d’El Harrach, où il consacrera pratiquement la moitié de sa vie à l’enseignement et à la recherche. Poète et écrivain libre, personnalité forte par ses idées, président du comité des sages de l’INA, il était l’un des fondateurs de l’association culturelle El Djahidiya dont il fut secrétaire général. Sebti s’activait inlassablement au niveau de plusieurs revues scientifiques et culturelles ainsi que des mass media tant au plan national qu’international.
Il avait écrit autrefois: "Nous croyions que la libéralisation allait nous apporter beaucoup de choses, Mais, ce sont ceux qui ont tiré profit de l’ancien système qui s’en sortiront dans le prochain».
Youcef SEBTI n’a jusqu’à ce jour publié qu’un seul recueil, L’Enfer et la Folie. C’est une sorte de journal de bord (septembre 1962 - octobre 1966) où sont consignés les souvenirs de la guerre et les désarrois d’une jeunesse. Le regard sur la guerre est loin d’être une rétrospective triomphaliste ou discursive, au lieu du discours guerrier, c’est la poésie intransigeante et totale qui se tient aux détours imprévisibles de l’événement pour faire feu de ses mots rouges» ainsi parlait Tahar Djaout. Et, comme pour rattraper le temps perdu, son village natal, ou comme dirait les uns sa tribu, les Ouled Aïdoune (Jijel), lui rend un vibrant hommage et ce, à travers des journées culturelles qui se tiennent du 18 au 23 août.
Dans la nuit du 27 à 28 décembre 1993, à El Harrach, des mains criminelles ont prématurément mis fin à sa vie. Sebti astreint son verbe à exprimer dans un style cru, un désespoir total et une solitude traumatisante. Douloureux dans son itinéraire, affamé dans sa quête, écœuré par l’absurde du quotidien, ce poète de l’angoisse, lucide, ennemi des nouveaux riches et des faux-semblants, a une passion illimitée du vrai. C’est lui prophétique qui écrit : "Je pleure l’été qui se retire / Je songe à la vieillesse / A la mort qui me dévoreront / bien avant / le retour du printemps (In L’Enfer et la Folie, page 53).
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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