Le président de l’Association DEFI tite la sonnette d’alarme
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Le président de l’Association DEFI tite la sonnette d’alarme
Béjaïa / Le handicapés en mal de subvention
Le président de l’Association DEFI tite la sonnette d’alarme
Le nouveau président de l’association DEFI, Mustapha Brahmi, qui a pris ses fonctions depuis un trimestre, tire la sonnette d’alarme. Il a adressé des écrits à toutes les autorités concernées pour une aide financière urgente et a sollicité l’ensemble des sociétés publiques et privées mais sans aucune suite jusqu’à présent.
Questionné sur les éventuelles subventions qu’accorderait l’Etat à cette association, son président répondit que seule la caisse d’assurance sociale reverse les cotisations des travailleurs à concurrence de 313 DA par élève et par jour ouvrable, ce qui est infime par rapport aux besoins de ces deux centres qui emploient 34 éducateurs et autres psychomotriciens pour 74 stagiaires. Selon ce dernier, les besoins financiers de l’association dépassent les 600 millions par an pour un montant de 400 millions versé annuellement par la CNAS. En outre, l’association est tenue dans les meilleurs délais d’apurer sa dette qui s’élève à près de 400 millions de centimes et de trouver aussi un moyen d’apporter sa quote-part au projet dit de l’ONG 2. Dans un prospectus conçu pour faire connaître l’Association l’DEFI et ses besoins, il a été fait mention d’un besoin urgent de prés de 700 millions de centimes et de trouver aussi une source régulière de financement pour la masse salariale, la réalisation des divers projets, la rénovation de ses structures et l’acquisition des équipements et matériels psychopédagogiques nécessaires.
En conclusion, le président rappelle dans ses écrits aux autorités l’utilité d’une aide substantielle et régulière pour éviter la fermeture de ces deux centres et la remise de ces innocentes personnes (handicapés) à leur parents avec tous les problèmes que cela engendrera. Il rajoute aussi que l’Etat doit s’impliquer dans la prise en charge de ces difficultés multiformes et ces enfants, à l’instar de tous les autres enfants algériens, doivent être pris en charge pour leur assurer l’éducation et les soins nécessaires afin de leur permettre d’appréhender l’avenir sous de meilleurs auspices. Selon le premier responsable de cette association, si l’Etat consent à prendre en charge les salaires des travailleurs, ce serait un fardeau qu’on enlèvera à l’association qui continuera à quémander pour s’occuper de se stagiaires même si c’est vraiment dur en ces moments difficiles.
Sous l’égide de l’Association pour la défense, l’éducation, la formation et l’insertion des inadaptés mentaux (DEFI), a été crée en 1996, à Aokas, le premier centre pour toute la région de l’Est bougiote chargé de la prise en charge des jeunes handicapés avec l’objectif de les insérer dans la vie active. En 2003, une annexe avait été créée dans la commune de Taskriout.
Pour faire passer ses stagiaires du statut d’assistés à celui de productifs, l’Association DEFI ouvrit en 2004 des ateliers protégés d’élevage de lapins et de poule pondeuse financés par l’unité de gestion des projets d’une organisation non gouvernementale (Unité ONG 1).
Toujours dans ce cadre, elle sollicita la même organisation internationale (Unité ONG 2), dans le cadre du projet d’appui aux associations algériennes, pour la création d’ateliers protégés de formation et de production dans l’horticulture qu’elle mettra en activité très prochainement.
Malgré ces initiatives et la volonté des membres de l’association et du personnel pédagogique, ces deux centres risquent la fermeture d’ici la fin de l’année en cours si les pouvoirs publics n’interviennent pas pour sauver les seuls lieux pouvant assurer des lendemains meilleurs à cette frange de la population.
Une collation est prévue pour la semaine prochaine, à laquelle ont été conviés les autorités et partons de la région pour essayer de les sensibiliser à contribuer à sauver ces enfants.
A. Gana
Le président de l’Association DEFI tite la sonnette d’alarme
Le nouveau président de l’association DEFI, Mustapha Brahmi, qui a pris ses fonctions depuis un trimestre, tire la sonnette d’alarme. Il a adressé des écrits à toutes les autorités concernées pour une aide financière urgente et a sollicité l’ensemble des sociétés publiques et privées mais sans aucune suite jusqu’à présent.
Questionné sur les éventuelles subventions qu’accorderait l’Etat à cette association, son président répondit que seule la caisse d’assurance sociale reverse les cotisations des travailleurs à concurrence de 313 DA par élève et par jour ouvrable, ce qui est infime par rapport aux besoins de ces deux centres qui emploient 34 éducateurs et autres psychomotriciens pour 74 stagiaires. Selon ce dernier, les besoins financiers de l’association dépassent les 600 millions par an pour un montant de 400 millions versé annuellement par la CNAS. En outre, l’association est tenue dans les meilleurs délais d’apurer sa dette qui s’élève à près de 400 millions de centimes et de trouver aussi un moyen d’apporter sa quote-part au projet dit de l’ONG 2. Dans un prospectus conçu pour faire connaître l’Association l’DEFI et ses besoins, il a été fait mention d’un besoin urgent de prés de 700 millions de centimes et de trouver aussi une source régulière de financement pour la masse salariale, la réalisation des divers projets, la rénovation de ses structures et l’acquisition des équipements et matériels psychopédagogiques nécessaires.
En conclusion, le président rappelle dans ses écrits aux autorités l’utilité d’une aide substantielle et régulière pour éviter la fermeture de ces deux centres et la remise de ces innocentes personnes (handicapés) à leur parents avec tous les problèmes que cela engendrera. Il rajoute aussi que l’Etat doit s’impliquer dans la prise en charge de ces difficultés multiformes et ces enfants, à l’instar de tous les autres enfants algériens, doivent être pris en charge pour leur assurer l’éducation et les soins nécessaires afin de leur permettre d’appréhender l’avenir sous de meilleurs auspices. Selon le premier responsable de cette association, si l’Etat consent à prendre en charge les salaires des travailleurs, ce serait un fardeau qu’on enlèvera à l’association qui continuera à quémander pour s’occuper de se stagiaires même si c’est vraiment dur en ces moments difficiles.
Sous l’égide de l’Association pour la défense, l’éducation, la formation et l’insertion des inadaptés mentaux (DEFI), a été crée en 1996, à Aokas, le premier centre pour toute la région de l’Est bougiote chargé de la prise en charge des jeunes handicapés avec l’objectif de les insérer dans la vie active. En 2003, une annexe avait été créée dans la commune de Taskriout.
Pour faire passer ses stagiaires du statut d’assistés à celui de productifs, l’Association DEFI ouvrit en 2004 des ateliers protégés d’élevage de lapins et de poule pondeuse financés par l’unité de gestion des projets d’une organisation non gouvernementale (Unité ONG 1).
Toujours dans ce cadre, elle sollicita la même organisation internationale (Unité ONG 2), dans le cadre du projet d’appui aux associations algériennes, pour la création d’ateliers protégés de formation et de production dans l’horticulture qu’elle mettra en activité très prochainement.
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Une collation est prévue pour la semaine prochaine, à laquelle ont été conviés les autorités et partons de la région pour essayer de les sensibiliser à contribuer à sauver ces enfants.
A. Gana
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Date d'inscription : 26/04/2008
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