Conférence de presse du président du BR RCD de Tizi-Ouzou : « Nous respecterons nos engagements vis-à-vis des citoyens »
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Conférence de presse du président du BR RCD de Tizi-Ouzou : « Nous respecterons nos engagements vis-à-vis des citoyens »
Ce rendez-vous avec la presse a été l’occasion pour le conférencier pour parler de la situation générale ayant résulté du scrutin du 29 novembre dernier et rappeler les défis que sont tenus de relever les élus de son parti ainsi que des programmes de développement à lancer et exécuter « dans les APC dont la gestion nous revient exclusivement ».
18/12/2012 - 19:07 mis a jour le 18/12/2012 - 17:14 par Saïd Tissegouine
Dans une conférence de presse animée aujourd’hui au siège de son parti de Tizi-Ouzou, le président des bureaux régionaux de Tizi-Ouzou et Boumerdès, M. Boussad Boudiaf a réitéré que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a été et demeure la première force politique en Kabylie.
Ce rendez-vous avec la presse a été l’occasion pour le conférencier pour parler de la situation générale ayant résulté du scrutin du 29 novembre dernier et rappeler les défis que sont tenus de relever les élus de son parti ainsi que des programmes de développement à lancer et exécuter « dans les APC dont la gestion nous revient exclusivement ».
Le conférencier n’a été ni avare en mots ni sujet à une quelconque déclaration logomachique. Au volet de la dénonciation, le conférencier a souligné que cette alliance contre-nature entre le FFS, le FLN et le RND qui « remonte à bien avant la tenue des législatives, porte des visées lointaines, car les enjeux dépassent la Kabylie ». M. Boussad Boudiaf a parlé du rendez-vous de 2014. Et pour appuyer sa thèse, il reprend la déclaration de Samir Bouakouir, ex-cadre du FFS, faite dans ce sens.
Revenant sur l’opacité ayant entouré les résultats de certaines APC, le président des bureaux régionaux RCD de Tizi-Ouzou et Boumerdès a accusé l’administration de la wilaya d’avoir installé « en catimini les Présidents des APC ». De ces installations d’APC hors cadre réglementaire, le conférencier cite le cas des communes de Makouda, Tigzirt, Mechtras, Aït-Bouadou et M’kira. Ces cas pousseront le conférencier à dire que cette façon de procéder est « contraire à l’éthique et à la morale ».
Sur ce même volet, il dénoncera vigoureusement l’article 80 de la loi organique de février 2012 qui n’est pas « claire » et surtout la légèreté avec laquelle elle est appliquée puisque « chaque chef de daïra l’applique selon sa propre interprétation ». « Dans le cas d’une confusion, c’est aux juristes experts de donner une signification et une interprétation à la loi et non à des chefs de daïras », s’écrit le conférencier lequel a été approuvé dans son analyse par Mme Leïla Hadj-Arab, elle-même juriste de formation ». Aussi bien du côté du M. Boussad Boudiaf que de celui de Leïla hadj-Arab, une multitude d’ambiguïtés dont souffre cette loi organique est avancée et mise en avant. Et pour clore ce chapitre, le conférencier a accusé tout simplement « d’incompétents et d’irresponsables » les auteurs de cette loi et ceux chargés de l’appliquer aveuglément.
Le second volet de l’intervention du premier responsable des bureaux régionaux RCD de Tizi-Ouzou et Boumerdès sera consacré à la gestion future des APC RCD, notamment celle de Tizi-Ouzou, et des appuis dont jouiront ses gestionnaires (élus RCD). Avant de se lancer dans des explications à ce sujet, il a insisté sur la transparence absolue dans la gestion des APC RCD puisqu’un « bilan annuel sera rendu public par chacune de nos équipes dirigeantes à la fin de l’année d’exercice ». A l’endroit de ces élus justement, il sera question de la mise sur pied de l’association des élus locaux dont la mission portera sur l’aide que sollicitera « tout élu du RCD pour mener à bien son exercice de gestion ». Concernant le premier point, le conférencier a affirmé que la politique de son parti est le lancement des programmes de développement urgents, à moyen terme, pour la période du mandat (cinq ans) et au delà de la période des mandats (long terme).
Un plan d’urgence pour Tizi Ouzou
Questionné sur ce qui semble être d’une grande importance, à savoir la commune de Tizi-Ouzou, il a affirmé que concernant les plans d’urgence, « il sera question de prendre en charge le ramassage d’ordures ménagères puisque la saleté qui envahit la belle capitale du Djurdjura, transformée en poubelle géante ; l’état-civil où il ne sera plus question de refuser l’inscription de prénoms amazighs ou d’agresser les citoyens ; la réhabilitation des espaces urbains et leur restitution aux citoyens et, enfin, un plan de circulation, même provisoire, pour décongestionner et améliorer le quotidien infernal des Tizi-Ouziens ».
A la question de savoir si vraiment le RCD serait capable de faire revenir une gestion saine au niveau de l’APC de Tizi-Ouzou et, au même temps, poursuivre ceux qui, par le passé, se sont rendus coupables de mauvaise gestion, et ce en demandant une audit, le conférencier a déclaré qu’en premier lieu, le RCD s’interdit « la chasse aux sorcières. Ensuite, il sera question si c’est nécessaire d’une demande d’audit et de l’étude juste des résultats de celle-ci ».
A ce moment, le président d’APC d’Iferhounène, M. Hamid Naït-Saïd intervient. L’homme a témoigné avoir été responsable de la sanction traduite par l’incarcération des anciens maires d’Iferhounène issus du RND et FFS pour avoir volé les deniers de la commune. « Un bon président d’APC, témoigne le premier magistrat de la commune d’Iferhounène doit être courageux et responsable de ses actes car il est redevable de cela envers les citoyens qui l’ont élu ».
Reprenant la parole, M. Boussad Boudiaf a réaffirmé la ferme intention de l’actuelle équipe dirigeante de l’APC de Tizi-Ouzou de procéder à tous les correctifs jugés justes et nécessaires.
En dernier, nous devons souligner que juste avant la fin de la conférence de presse, une nouvelle venait de tomber : l’APC de Boudjima est revenue au RCD. A titre de rappel, cette APC a connu pendant plusieurs jours une situation de blocage. En effet, le FFS avec 03 sièges a voulu s’associer avec le RND qui détenait 05 sièges pour empêcher le RCD qui a bénéficié de 07 sièges de prendre la tête de l’APC. Donc hier, la situation a connu un dénouement. Et selon nos sources, le RCD a pris la tête de la commune après « le divorce à l’amiable » entre le FFS et le RND.
Saïd Tissegouine
http://www.tamurt.info/nous-respecterons-nos-engagements-vis-a-vis-des-citoyens,3341.html?lang=fr
18/12/2012 - 19:07 mis a jour le 18/12/2012 - 17:14 par Saïd Tissegouine
Dans une conférence de presse animée aujourd’hui au siège de son parti de Tizi-Ouzou, le président des bureaux régionaux de Tizi-Ouzou et Boumerdès, M. Boussad Boudiaf a réitéré que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a été et demeure la première force politique en Kabylie.
Ce rendez-vous avec la presse a été l’occasion pour le conférencier pour parler de la situation générale ayant résulté du scrutin du 29 novembre dernier et rappeler les défis que sont tenus de relever les élus de son parti ainsi que des programmes de développement à lancer et exécuter « dans les APC dont la gestion nous revient exclusivement ».
Le conférencier n’a été ni avare en mots ni sujet à une quelconque déclaration logomachique. Au volet de la dénonciation, le conférencier a souligné que cette alliance contre-nature entre le FFS, le FLN et le RND qui « remonte à bien avant la tenue des législatives, porte des visées lointaines, car les enjeux dépassent la Kabylie ». M. Boussad Boudiaf a parlé du rendez-vous de 2014. Et pour appuyer sa thèse, il reprend la déclaration de Samir Bouakouir, ex-cadre du FFS, faite dans ce sens.
Revenant sur l’opacité ayant entouré les résultats de certaines APC, le président des bureaux régionaux RCD de Tizi-Ouzou et Boumerdès a accusé l’administration de la wilaya d’avoir installé « en catimini les Présidents des APC ». De ces installations d’APC hors cadre réglementaire, le conférencier cite le cas des communes de Makouda, Tigzirt, Mechtras, Aït-Bouadou et M’kira. Ces cas pousseront le conférencier à dire que cette façon de procéder est « contraire à l’éthique et à la morale ».
Sur ce même volet, il dénoncera vigoureusement l’article 80 de la loi organique de février 2012 qui n’est pas « claire » et surtout la légèreté avec laquelle elle est appliquée puisque « chaque chef de daïra l’applique selon sa propre interprétation ». « Dans le cas d’une confusion, c’est aux juristes experts de donner une signification et une interprétation à la loi et non à des chefs de daïras », s’écrit le conférencier lequel a été approuvé dans son analyse par Mme Leïla Hadj-Arab, elle-même juriste de formation ». Aussi bien du côté du M. Boussad Boudiaf que de celui de Leïla hadj-Arab, une multitude d’ambiguïtés dont souffre cette loi organique est avancée et mise en avant. Et pour clore ce chapitre, le conférencier a accusé tout simplement « d’incompétents et d’irresponsables » les auteurs de cette loi et ceux chargés de l’appliquer aveuglément.
Le second volet de l’intervention du premier responsable des bureaux régionaux RCD de Tizi-Ouzou et Boumerdès sera consacré à la gestion future des APC RCD, notamment celle de Tizi-Ouzou, et des appuis dont jouiront ses gestionnaires (élus RCD). Avant de se lancer dans des explications à ce sujet, il a insisté sur la transparence absolue dans la gestion des APC RCD puisqu’un « bilan annuel sera rendu public par chacune de nos équipes dirigeantes à la fin de l’année d’exercice ». A l’endroit de ces élus justement, il sera question de la mise sur pied de l’association des élus locaux dont la mission portera sur l’aide que sollicitera « tout élu du RCD pour mener à bien son exercice de gestion ». Concernant le premier point, le conférencier a affirmé que la politique de son parti est le lancement des programmes de développement urgents, à moyen terme, pour la période du mandat (cinq ans) et au delà de la période des mandats (long terme).
Un plan d’urgence pour Tizi Ouzou
Questionné sur ce qui semble être d’une grande importance, à savoir la commune de Tizi-Ouzou, il a affirmé que concernant les plans d’urgence, « il sera question de prendre en charge le ramassage d’ordures ménagères puisque la saleté qui envahit la belle capitale du Djurdjura, transformée en poubelle géante ; l’état-civil où il ne sera plus question de refuser l’inscription de prénoms amazighs ou d’agresser les citoyens ; la réhabilitation des espaces urbains et leur restitution aux citoyens et, enfin, un plan de circulation, même provisoire, pour décongestionner et améliorer le quotidien infernal des Tizi-Ouziens ».
A la question de savoir si vraiment le RCD serait capable de faire revenir une gestion saine au niveau de l’APC de Tizi-Ouzou et, au même temps, poursuivre ceux qui, par le passé, se sont rendus coupables de mauvaise gestion, et ce en demandant une audit, le conférencier a déclaré qu’en premier lieu, le RCD s’interdit « la chasse aux sorcières. Ensuite, il sera question si c’est nécessaire d’une demande d’audit et de l’étude juste des résultats de celle-ci ».
A ce moment, le président d’APC d’Iferhounène, M. Hamid Naït-Saïd intervient. L’homme a témoigné avoir été responsable de la sanction traduite par l’incarcération des anciens maires d’Iferhounène issus du RND et FFS pour avoir volé les deniers de la commune. « Un bon président d’APC, témoigne le premier magistrat de la commune d’Iferhounène doit être courageux et responsable de ses actes car il est redevable de cela envers les citoyens qui l’ont élu ».
Reprenant la parole, M. Boussad Boudiaf a réaffirmé la ferme intention de l’actuelle équipe dirigeante de l’APC de Tizi-Ouzou de procéder à tous les correctifs jugés justes et nécessaires.
En dernier, nous devons souligner que juste avant la fin de la conférence de presse, une nouvelle venait de tomber : l’APC de Boudjima est revenue au RCD. A titre de rappel, cette APC a connu pendant plusieurs jours une situation de blocage. En effet, le FFS avec 03 sièges a voulu s’associer avec le RND qui détenait 05 sièges pour empêcher le RCD qui a bénéficié de 07 sièges de prendre la tête de l’APC. Donc hier, la situation a connu un dénouement. Et selon nos sources, le RCD a pris la tête de la commune après « le divorce à l’amiable » entre le FFS et le RND.
Saïd Tissegouine
http://www.tamurt.info/nous-respecterons-nos-engagements-vis-a-vis-des-citoyens,3341.html?lang=fr
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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