MOHAMED MORSI DIVISE L’ÉGYPTE Mobilisation contre la dictature des Frères musulmans
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MOHAMED MORSI DIVISE L’ÉGYPTE Mobilisation contre la dictature des Frères musulmans
Le président égyptien Mohamed Morsi, tenté par le pouvoir absolu, est en passe de scinder la société égyptienne en deux : ses partisans qui se recrutent dans la confrérie et les adversaires qui représentent de larges pans de la société. Hier, une vive tension a régné au Caire. Soutenant le «Hakem», les Frères musulmans se sont donné rendez-vous, eux aussi, devant le palais présidentiel, assiégé la veille par des dizaines de manifestants anti-Morsi. Ces derniers ont été, au demeurant, chassés, après quelques heurts.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - La révolution continue ! Visiblement, les Cairotes et leurs concitoyens égyptiens n’entendent pas se faire dociles face aux velléités absolutistes d’un Mohamed Morsi qui s’est avéré aussi, sinon plus potentat que le Raïs déchu. La mythique place Tahrir, qui a fait vaciller, puis chuter le pouvoir du puissant Hosni Moubarak, est réinvestie de nouveau par des milliers de manifestants mobilisés pour faire barrage aux pouvoirs étendus de Morsi et à son projet de Constitution jugé limitatif des libertés individuelles et publiques. Leur détermination à se dresser en face du chef de l’Etat et de son projet islamiste a été poussée au point d’assiéger le palais présidentiel et d’apposer, comme dans une extrême audace, des tags sur ses murs. Faits inédits dans une Egypte maintenue pendant de très longues années sous le joug de la dictature. Face à la déferlante humaine qui a dressé bivouac devant sa fenêtre, le président Mohamed Morsi a dû, contraint, établir ses quartiers ailleurs, laissant le soin à ses partisans d’initier une contre-offensive, après l’incapacité des forces de l’ordre à faire évacuer les alentours de son palais présidentiel. Les Frères musulmans ont, en effet, appelé les ouailles à manifester leur soutien à Morsi, à travers un rassemblement devant le palais présidentiel. Le porte-parole de la confrérie islamiste, Mahmoud Ghozlan, a, dans un communiqué public, appelé à la mobilisation pour «défendre la légitimité du chef de l’Etat face à ceux qui veulent imposer leur opinion par la force». Les affrontements entre les deux camps ne sont pas loin. Ils ne tiennent qu’à une petite escarmouche. L’opposition politique en Egypte campe sur ses positions. Elle n’entend point se montrer indulgente avec Morsi et sa confrérie. «Il a été convenu, en coordination avec les forces révolutionnaires, de manifester devant le palais présidentiel. Si les Frères musulmans ne nous attaquent pas, tout se passera bien. Si ce n’est pas le cas, nous tiendrons M. Morsi pour responsable», a déclaré à l’AFP, Mohamed Waked, porte-parole du Front national pour la justice et la démocratie. Cet opposant a raison de lancer un tel avertissement. Le risque d’affrontements entre les deux camps est patent. Les pro-Morsi ont dit se mobiliser pour chasser les anti-président des alentours du palais présidentiel. Ce qu’ils ont tenté d’ailleurs hier en début d’après-midi. Morsi semble vouloir aller au bout de sa logique. Le référendum sur la Constitution, que les magistrats égyptiens ont déclaré ne pas superviser, est maintenu à sa date prévue initialement, le 15 décembre plus précisément. Morsi n’a également pas affiché d’intention à retirer le décret par lequel il s’est arrogé les pleins pouvoirs. La communauté internationale suit avec anxiété l’évolution de la situation en Egypte. Depuis Bruxelles, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a appelé à un dialogue urgent entre les différentes parties. Un dialogue dont la nécessité est démontrée, selon elle, par la situation qui prévaut dans le pays.
S. A. I.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - La révolution continue ! Visiblement, les Cairotes et leurs concitoyens égyptiens n’entendent pas se faire dociles face aux velléités absolutistes d’un Mohamed Morsi qui s’est avéré aussi, sinon plus potentat que le Raïs déchu. La mythique place Tahrir, qui a fait vaciller, puis chuter le pouvoir du puissant Hosni Moubarak, est réinvestie de nouveau par des milliers de manifestants mobilisés pour faire barrage aux pouvoirs étendus de Morsi et à son projet de Constitution jugé limitatif des libertés individuelles et publiques. Leur détermination à se dresser en face du chef de l’Etat et de son projet islamiste a été poussée au point d’assiéger le palais présidentiel et d’apposer, comme dans une extrême audace, des tags sur ses murs. Faits inédits dans une Egypte maintenue pendant de très longues années sous le joug de la dictature. Face à la déferlante humaine qui a dressé bivouac devant sa fenêtre, le président Mohamed Morsi a dû, contraint, établir ses quartiers ailleurs, laissant le soin à ses partisans d’initier une contre-offensive, après l’incapacité des forces de l’ordre à faire évacuer les alentours de son palais présidentiel. Les Frères musulmans ont, en effet, appelé les ouailles à manifester leur soutien à Morsi, à travers un rassemblement devant le palais présidentiel. Le porte-parole de la confrérie islamiste, Mahmoud Ghozlan, a, dans un communiqué public, appelé à la mobilisation pour «défendre la légitimité du chef de l’Etat face à ceux qui veulent imposer leur opinion par la force». Les affrontements entre les deux camps ne sont pas loin. Ils ne tiennent qu’à une petite escarmouche. L’opposition politique en Egypte campe sur ses positions. Elle n’entend point se montrer indulgente avec Morsi et sa confrérie. «Il a été convenu, en coordination avec les forces révolutionnaires, de manifester devant le palais présidentiel. Si les Frères musulmans ne nous attaquent pas, tout se passera bien. Si ce n’est pas le cas, nous tiendrons M. Morsi pour responsable», a déclaré à l’AFP, Mohamed Waked, porte-parole du Front national pour la justice et la démocratie. Cet opposant a raison de lancer un tel avertissement. Le risque d’affrontements entre les deux camps est patent. Les pro-Morsi ont dit se mobiliser pour chasser les anti-président des alentours du palais présidentiel. Ce qu’ils ont tenté d’ailleurs hier en début d’après-midi. Morsi semble vouloir aller au bout de sa logique. Le référendum sur la Constitution, que les magistrats égyptiens ont déclaré ne pas superviser, est maintenu à sa date prévue initialement, le 15 décembre plus précisément. Morsi n’a également pas affiché d’intention à retirer le décret par lequel il s’est arrogé les pleins pouvoirs. La communauté internationale suit avec anxiété l’évolution de la situation en Egypte. Depuis Bruxelles, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a appelé à un dialogue urgent entre les différentes parties. Un dialogue dont la nécessité est démontrée, selon elle, par la situation qui prévaut dans le pays.
S. A. I.
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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