Amara Benyounès, SG du MPA, hier, face à la presse «Nos résultats ne sont ni une surprise, ni le fruit du hasard»
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Amara Benyounès, SG du MPA, hier, face à la presse «Nos résultats ne sont ni une surprise, ni le fruit du hasard»
Le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, a animé, hier au siège de son parti à Ben Aknoun, un point de presse.
Présents en force, les journalistes, tous secteurs confondus, ont eu à apprécier l’argumentaire et les explications du premier responsable du parti qui a chamboulé l’échiquier politique national en se plaçant à la troisième position. En premier, l’orateur a tenu à adresser ses remerciements aux électeurs qui ont bravé le froid glacial, à tous ceux qui ont contribué à la tenue du scrutin dans le calme, à tous ceux et toutes celles qui ont accordé leurs suffrages au MPA et, enfin, à tous les candidats, les militants et les sympathisants du parti qui ont permis au MPA d’atteindre ses objectifs. S’agissant du taux de participation (44, 27%) qu’il trouve « tout à fait acceptable», le SG du MPA considère également que ce chiffre constitue un cinglant revers pour ceux qui ont excellé dans les prévisions défaitistes affichées dans certains journaux aux desseins connus. Revenant aux résultas obtenus à l’issue de ces élections communales, Amara Benyounès juge qu’il ne s’agit là que d’une « confirmation des résultats obtenus lors des dernières législatives ». En effet, en dépit du fait que le parti venait d’être agréé depuis deux mois seulement, 7 députés ont été élus, conséquence des 168 000 voix qui ont opté pour le MPA. Quand aux locales, une nette progression a été établie en portant le nombre de voix à 524 000 voix, résultat qui place confortablement le parti comme la troisième force politique du pays. Un score espéré lors du dépôt des listes des candidatures et devenu réalité aujourd’hui. Pour le responsable du MPA, « ces résultats ne sont ni une surprise, ni résultant du hasard. Ils relèvent tout simplement de l’engagement des militants et découlent d’un discours courageux, lucide, constant, réaliste et attendu », selon l’orateur. Toujours dans le sillage des résultats du MPA qui ont fait dire à certains qu’« il y a anguille sous roche » pour n’avoir pas avalé le fait que le parti a réalisé un véritable ancrage dans la société et qu’il faille désormais compter avec lui, le SG du MPA a, encore une fois, mis l’index sur l’attitude de certains directeurs de journaux, sans les nommer, qui se sont donnés le mot pour opérer un « boycott actif » des meetings du MPA tout au long de la campagne électorale.
«Une union oui, mais ni autour d’un homme, ni contre un homme»
Par ailleurs, et fort de la position de son parti dans l’échiquier national, Amara Benyounès a fait appel à tous les démocrates, de tout bord, pour réaliser l’union sacrée et conjuguer ainsi les forces. « Nous sommes prêts à nous réunir avec tous les partis, sans exception aucune », a martelé Benyounès, qui croit que l’union des forces est une des qualités pour faire avancer un projet de société démocratique et républicain. Aussi, le numéro un du MPA a fait savoir que « le MPA n’a aucun ennemi politique », ceci pour dire qu’il est prêt à rencontrer, discuter et échanger des idées, avec l’ensemble des acteurs politiques. Mais, pour ce qui est d’éventuelles alliances, le patron du MPA a fait savoir que la priorité sera accordée aux partis siégeant au gouvernement.
«Nous sommes dans l’étape post-islamiste»
Répondant aux questions des journalistes, à propos de l’exception algérienne de n’avoir pas cédé à la vague Islamiste, comme ce fut la cas en Tunisie, en Egypte et en Libye, Amara Benyounès a fait savoir que l’Algérie a non seulement vécu, ou plutôt subi, cette étape, mais également que « nous sommes dans l’étape post-islamiste », un argumentaire pour signifier que l’Algérie a réussi l’exception et que cette menace ne pèse plus, aujourd’hui, et qu’elle relève désormais du passé. Maintenant que les élections communales sont terminées et que le peuple a tranché sur ses représentants, Amara Benyounès a indiqué que, prochainement, les heureux élus seront conviés à une rencontre nationale où ils auront, à la faveur d’un dépliant qui leur sera remis, à s’acclimater des ambitions et des pratiques du parti lors de leur gouvernance. «C’est dans la clarté de ses positions et leur constance, c’est dans le patriotisme de sa ligne politique et la transparence de sa gestion interne qu’il faut rechercher l’origine de ce succès et nulle part ailleurs, n’en déplaise à ceux qui refusent de voir les mutations politiques et sociales et continuent de voir le pays avec, dans la tête, une Algérie qui n’existe pas », c’est par ces mots que le SG du MPA a expliqué l’émergence du parti sur la scène politique nationale. Clair, net et précis.
Ferhat Zafane
Présents en force, les journalistes, tous secteurs confondus, ont eu à apprécier l’argumentaire et les explications du premier responsable du parti qui a chamboulé l’échiquier politique national en se plaçant à la troisième position. En premier, l’orateur a tenu à adresser ses remerciements aux électeurs qui ont bravé le froid glacial, à tous ceux qui ont contribué à la tenue du scrutin dans le calme, à tous ceux et toutes celles qui ont accordé leurs suffrages au MPA et, enfin, à tous les candidats, les militants et les sympathisants du parti qui ont permis au MPA d’atteindre ses objectifs. S’agissant du taux de participation (44, 27%) qu’il trouve « tout à fait acceptable», le SG du MPA considère également que ce chiffre constitue un cinglant revers pour ceux qui ont excellé dans les prévisions défaitistes affichées dans certains journaux aux desseins connus. Revenant aux résultas obtenus à l’issue de ces élections communales, Amara Benyounès juge qu’il ne s’agit là que d’une « confirmation des résultats obtenus lors des dernières législatives ». En effet, en dépit du fait que le parti venait d’être agréé depuis deux mois seulement, 7 députés ont été élus, conséquence des 168 000 voix qui ont opté pour le MPA. Quand aux locales, une nette progression a été établie en portant le nombre de voix à 524 000 voix, résultat qui place confortablement le parti comme la troisième force politique du pays. Un score espéré lors du dépôt des listes des candidatures et devenu réalité aujourd’hui. Pour le responsable du MPA, « ces résultats ne sont ni une surprise, ni résultant du hasard. Ils relèvent tout simplement de l’engagement des militants et découlent d’un discours courageux, lucide, constant, réaliste et attendu », selon l’orateur. Toujours dans le sillage des résultats du MPA qui ont fait dire à certains qu’« il y a anguille sous roche » pour n’avoir pas avalé le fait que le parti a réalisé un véritable ancrage dans la société et qu’il faille désormais compter avec lui, le SG du MPA a, encore une fois, mis l’index sur l’attitude de certains directeurs de journaux, sans les nommer, qui se sont donnés le mot pour opérer un « boycott actif » des meetings du MPA tout au long de la campagne électorale.
«Une union oui, mais ni autour d’un homme, ni contre un homme»
Par ailleurs, et fort de la position de son parti dans l’échiquier national, Amara Benyounès a fait appel à tous les démocrates, de tout bord, pour réaliser l’union sacrée et conjuguer ainsi les forces. « Nous sommes prêts à nous réunir avec tous les partis, sans exception aucune », a martelé Benyounès, qui croit que l’union des forces est une des qualités pour faire avancer un projet de société démocratique et républicain. Aussi, le numéro un du MPA a fait savoir que « le MPA n’a aucun ennemi politique », ceci pour dire qu’il est prêt à rencontrer, discuter et échanger des idées, avec l’ensemble des acteurs politiques. Mais, pour ce qui est d’éventuelles alliances, le patron du MPA a fait savoir que la priorité sera accordée aux partis siégeant au gouvernement.
«Nous sommes dans l’étape post-islamiste»
Répondant aux questions des journalistes, à propos de l’exception algérienne de n’avoir pas cédé à la vague Islamiste, comme ce fut la cas en Tunisie, en Egypte et en Libye, Amara Benyounès a fait savoir que l’Algérie a non seulement vécu, ou plutôt subi, cette étape, mais également que « nous sommes dans l’étape post-islamiste », un argumentaire pour signifier que l’Algérie a réussi l’exception et que cette menace ne pèse plus, aujourd’hui, et qu’elle relève désormais du passé. Maintenant que les élections communales sont terminées et que le peuple a tranché sur ses représentants, Amara Benyounès a indiqué que, prochainement, les heureux élus seront conviés à une rencontre nationale où ils auront, à la faveur d’un dépliant qui leur sera remis, à s’acclimater des ambitions et des pratiques du parti lors de leur gouvernance. «C’est dans la clarté de ses positions et leur constance, c’est dans le patriotisme de sa ligne politique et la transparence de sa gestion interne qu’il faut rechercher l’origine de ce succès et nulle part ailleurs, n’en déplaise à ceux qui refusent de voir les mutations politiques et sociales et continuent de voir le pays avec, dans la tête, une Algérie qui n’existe pas », c’est par ces mots que le SG du MPA a expliqué l’émergence du parti sur la scène politique nationale. Clair, net et précis.
Ferhat Zafane
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Date d'inscription : 28/02/2009
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