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Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994!

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Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994! Empty Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994!

Message  Red@_Senoune Dim 2 Déc - 13:36

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Message  Red@_Senoune Dim 2 Déc - 13:40

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Message  Red@_Senoune Dim 2 Déc - 13:45

Le dernier billet de Saïd Mekbel, assassiné un certain samedi 3 décembre 1994 à Alger !

CE VOLEUR QUI ???


Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c’est lui. Ce père qui recommande à ses enfants de ne-pas dire dehors le méchant métier qu’il fait, c’est lui. Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c’est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu’un coup de crosse propulse au fond du camion, c’est lui. C’est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d’arriver à son travail et lui qui quitte, le soir, son travail sans être sûr d’arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c’est lui.
C’est lui qu’on menace dans les secrets d’un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu’il sait, ce citoyen nu et désemparé...
Cet homme qui fait le vœu de ne pas mourir égorgé, c’est lui. C’est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d’autres que ses petits écrits.
Lui qui espère contre tout parce que, n’est-ce pas, les rosés poussent bien sur les tas de fumier. Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.
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Message  Red@_Senoune Dim 2 Déc - 13:48

Par Nazim Mekbel, fils de Saïd!

Il y a 17 ans, Saïd Mekbel… Ce voleur qui …

"La vérité a besoin de témoins". Le 3 décembre 1994, mon père, Saïd Mekbel était assassiné dans un petit restaurant d’Hussein Dey.
Saïd Mekbel Saïd Mekbel


Quelques jours plus tard, nous avons pu voir des suspects arrêtés et présentés à la télévision comme étant les complices du meurtre commis. L’enquête dira qu’ils faisaient partie d’un groupe dénommé Katibat el Mout. L’assassin est vite décrit : il portrait une boucle d’oreille et avait une queue de cheval !

Un nom reviendra sans cesse comme étant le commanditaire de l’assassinat : Kadri Abdelkader.

Quelque temps après, le tireur à la boucle d’oreille est déclaré tué lors un accrochage à Bachdjarah puis le dimanche 12 juin 1995, Kadri Abdelkader est annoncé tué lors d’un autre accrochage à Belcourt. L’enquête nous apprendra qu’il fut aussi l’instigateur de l’assassinat de Mohamed Abderahmani, alors directeur du quotidien El Moudjahid.

Voilà donc un résumé de l’assassinat de mon père Saïd Mekbel, en ce décembre 1994.

Nous aurions pu nous en arrêter là et se dire, enfin, c’est fini ! Avec cette douleur en accompagnant mon père à sa dernière demeure, mais nous n’avons même pas eu le temps de terminer notre deuil qu’ont suivi, Aboud et Aliou Salah le 6 janvier, Bédiar et Haraïgue le 21 janvier, l’attentat du boulevard Amirouche le 30 janvier, Medjoubi le 13 février, Djahnine et Baba Ahmed le 15 février… Pourtant, le 25 février 1995, le président Zeroual signait une ordonnance dite de la Rahma, offrant une grâce réparatrice à ceux qui n’avaient pas les mains entachées de sang ! Ce sera le retour des fameux cuisiniers et chercheurs de bois descendants du maquis pour reprendre une vie "normale".

La suite ?

Le 25 février Khadidja Aïssa, le 27 février Nadia Berrabah… et tant d’autres encore, connus ou moins connus… puis les attentats, les faux barrages, les massacres qui nous plongeront encore et plus dans l’horreur.

Arrive le 13 juillet 1999 et l’adoption d’une nouvelle loi dite "la concorde civile" pour ceux qu’on surnomme alors les égarés. Ils retrouveront, eux aussi, maison et famille. Mais la liste, celle des morts, continue de s’allonger, sporadique certes, mais réelle.

Puis en février 2006, au nom de la paix sociale, est votée la nouvelle loi dite "d’amnistie". On apprendra que 7000 repentis qui n’ont rien demandé, ni repentance, ni pardon, retrouvent à leur tour une vie normale.

Nous voilà maintenant en 2011 et cette folle rumeur qui circule, celle d’une amnistie générale, vantée par notre monsieur Droits de l’Homme national. "Si c’est vrai, c’est une bonne nouvelle que je salue parce qu’elle permettrait de mettre fin à la tragédie". C’est avec ces sages paroles que Farouk Ksentini, nous explique comment une éventuelle amnistie générale des terroristes emprisonnés serait bienfaitrice pour notre pays.

Grâce à lui, nous apprenons qu’un simple décret pourrait mettre fin à notre malheur, qu’une amnistie générale calmerait notre souffrance et apporterait la paix. Mieux encore, il nous prédit la prospérité : "L’Algérie a besoin aujourd’hui d’une paix globale pour orienter ses efforts vers le traitement des problèmes auxquels elle est confrontée, notamment les problème économiques".

Me vient naïvement cette question : à quoi ont servi la Rahma de 1995, la concorde civile de 1999 et l’amnistie de 2006 ? Combien de morts y a-t-il encore eu après chacune de ces dates ?

1994 - 2011 : quel terrible constat que de voir toutes ces concessions faites par le citoyen au nom de la paix sociale et des projets économiques au détriment de sa propre vie. Nous devons oublier cette "sale" période, pour penser à l’intérêt national, nous apprenons ainsi que l’avenir de notre pays est conditionné par une falsification de notre passé !

Sommes-nous sans cesse obligés de modifier, transformer les faits avant de les reporter dans les livres d’histoire ?

Quelle grande déception de voir encore et toujours nos anciens moudjahides se battre à coup de communiqués et d’articles de presse pour se donner raison d’une guerre d’Algérie dont nous nous faisions une fierté d’en apprendre les glorieuses pages. En sera t-il de même pour cette tragédie ? Faudra-t-il attendre 40 ans pour enfin parler ouvertement de cette macabre décennie ?

Il est temps pour nous, citoyens que nous sommes, de nous occuper de notre Histoire, celle qui nous concerne, et ne plus attendre qu’on veuille bien nous donner une version édulcorée, lissée à coup de décret et de lois …

Plus de 200 000 morts, des noms illustres dont nous ne savons rien ou que très peu de leurs travaux ou créations, des anonymes dont nous ne connaissons que les chiffres et les lieux… et puis aussi tous ces survivants dont le silence est synonyme de détresse.

Depuis des années des associations activent et se battent sur le terrain en agissant auprès des victimes, mais leurs actions sont de plus en plus marginalisées, comme si elles dérangeaient une certaine quiétude, comme si les plaies béantes qu’elles tentaient de soigner tant bien que mal, étaient honteuses, tabou.

Pour parer à ce déni de mémoire et de justice, à cet oubli décrété, l’association Ajouad Algérie Mémoires est née, pour dire non à l’amnésie organisée.

Ajouad dont l’un des objectifs est d’instaurer le 22 mars comme Journée contre l’oubli (une date en mémoire aux deux marches de 1993 et 1994). Ajouad Algérie Mémoires s’attelle à faire un travail de recherche et d’archivage, un travail long et pénible mais ô combien nécessaire, non pas pour rester dans le pathos et ni dans la mélancolie mais pour combler notre histoire et enrichir notre avenir.

Nous le devons à nos enfants… car comme disait Saïd Mekbel "… la vérité est comme la justice, elle a besoin de témoins,… même les tout petits témoins qui peuvent écrire des choses qui restent et qui durent …."

Nazim Mekbel



http://www.lematindz.net/news/6449-il-y-a-17-ans-said-mekbel-ce-voleur-qui.html
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Message  Red@_Senoune Dim 2 Déc - 13:52

Béjaia : Synapse Architectes retenu pour le projet de la stèle de Mekbel

Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994! Stelem10

Les membres du bureau d’architecture Synspase architectes de Béjaia n’ont pas caché leur joie après à l’annonce de l’information que leur bureau venait de décrocher la première place au concours lancé pour la réalisation d’une maquette pour le projet d’une stèle à la mémoire du journaliste disparu Said Mekbel :

Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994! Stelem11

« Après une longue attente, le jugement concernant la place à la mémoire de Said Mekbel à enfin été fait. Nous avons été contactés par la DAL, nous sommes officiellement lauréat de ce concours », lit-on dans un message envoyé à la presse.

Le projet en question qui est une initiative du Comité mémorial de Said Mekbel, de journalistes et de l’Association des Journalistes de Béjaia, AJB, des élus et des membres de la société civile, consiste en l’aménagement d’une place au nom du défunt journaliste et une stèle à sa mémoire, au niveau de la place Rabéa, au chef-lieu de la wilaya de Béjaia.

Le projet tant attendu verra enfin le jour, espérons-le dans un avenir proche.

« Nous nous efforcerons d’accomplir notre mission dans les plus brefs délais et de la meilleure façon qui soit, afin que ce projet qui tarde depuis assez longtemps déjà, soit réalisé », a précisé un membre de Synapse Architectes.

Synapse Architectes souligne, par ailleurs que le buste proprement dit a été dessiné par Chebbi Mokrane, artisan sculpteur de la région de Tazmalt.

Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994! Bustem10
Pour rappel, le projet en question a été retiré à l’APC de Béjaia par la wilaya de Béjaia, le 17 mai dernier, à cause de l’énorme retard accumulé pour sa réalisation.



Farid Ikken

http://bejaia-aujourdhui.com/2012/11/bejaia-synapse-architectes-retenu-pour-le-projet-de-la-stele-de-mekbel/
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Message  Red@_Senoune Dim 2 Déc - 14:28

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Message  Aokas Ultras Dim 2 Déc - 20:19

Merci

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:22

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:23

http://www.rue89.com/2008/02/27/algerie-revelations-posthumes-du-journaliste-said-mekbel

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:26

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:30

http://ecrivainsmaghrebins.blogspot.com/2012/01/said-mekbel-une-mort-la-lettre.html

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:37

aid Mekbel - UNE MORT A LA LETTRE

Saïd Mekbel : UNE MORT À LA LETTRE
Monika Borgmann
2008
ISBN 978-2-912868-47-3


« Lorsque je suis arrivée en Algérie, la peur, les menaces et la violence avaient déjà poussé de nombreux intellectuels à l’exil. Je voulais comprendre pourquoi certains ne cédaient pas à cette peur, à ces menaces, à cette violence, pourquoi ils restaient en Algérie alors que d’autres quittaient leur pays.

Lors de mon premier rendez-vous, en novembre 1993, avec Saïd Mekbel, directeur et chroniqueur du quotidien francophone Le Matin, celui-ci évoqua ses liens d’amitié avec le journaliste et écrivain Tahar Djaout et le sentiment d’impuissance absolue qui l’avait envahi lorsque ce dernier avait été assassiné. Il parla des métamorphoses de sa peur et de ses tentatives pour comprendre les raisons secrètes du meurtre de Djaout et des autres. Il plongea dans le passé et se remémora sa vie clandestine sous Boumediene, la torture, et cette absurde relation de pouvoir qu’il avait alors entretenue avec ses bourreaux. Puis il revint au présent et développa dans les grandes lignes sa théorie des « meurtres pédagogiques ». Il réitéra plusieurs fois son désir désespéré de vivre assez longtemps pour pouvoir transmuer son vécu en oeuvre littéraire.

ganzeer.blogspot.com
Monika Borgmann


À la suite de cette première rencontre, trois autres entretiens eurent lieu. Je découvris alors un homme qui mettait à nu l’effrayante logique du meurtre des journalistes et des intellectuels et qui se sentait, du fait même de sa découverte, encore plus menacé, encore plus seul. Les interviews elles-mêmes, où se mêlaient le politique et le personnel, cessèrent pour moi – et peut-être pour lui aussi – d’être de simples entretiens journalistiques pour devenir des sortes de « confessions », faisant de moi le témoin de ses pensées. Je ne sais pas et ne saurai jamais pourquoi il s’est prêté à ces aveux.



Le 3 décembre 1994 à midi, dans la pizzeria Errahma, Saïd Mekbel fut atteint de deux balles dans la tête et succomba à ses blessures après un combat de plusieurs heures contre la mort. Un an auparavant, nous avions déjeuné dans ce restaurant, tout proche du Matin, et j’avais pu remarquer les coups d’oeil incessants et nerveux qu’il jetait derrière lui, conscient que lui aussi pouvait un jour devenir une victime. » [extrait de l’avant-propos] Monika Borgmann, née en Allemagne, a étudié la philologie arabe et les sciences politiques à Bonn et à Damas. De 1990 à 2001, elle a travaillé en tant que journaliste indépendante pour la radio et la presse au Caire, tout en voyageant à travers le Moyen Orient et l’Afrique du Nord. Elle est également co-auteure et co-réalisatrice du film Massaker, documentaire dressant le portrait de six hommes impliqués dans le massacre de Sabra et Chatila en 1982 durant la guerre civile libanaise. Elle est aussi co-réalisatrice du film Le Balcon, court-métrage tourné lors de la guerre de l’été 2006 au Liban.

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:53

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Message  Aokas Revolution Mar 4 Déc - 13:54

http://www.jacquesmagnin.fr/journalistes_et_combats.htm

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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 15:54

La chasse aux francophones et était une des missions des fondamentalistes durant les années noirs. Il y a des esprits minuscules qui ne comprennent pas que c'est dieu qui crée les âmes et l'homme quel qu'il soit n'a pas le droit de tuer ou assassiner. mais les aveuglés et drogués ont le cerveau en ratatouille. le temps a donné tort aux obscurantistes qui ont endeuillés tant de de milliers de familles algériennes. la démocratie VAINCRA un jour ou l'autre, car la démocratie donne aussi des droits aux minorités pour exister en toute quiétude.
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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 16:20

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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:29


Confessions de Saïd Mekbel à une journaliste allemande : le général Toufik est derrière l’assassinat des intellectuels algériens
03/12/2012 - 16:50

ALGER (SIWEL) — Saïd Mekbel, ancien directeur du journal Le matin, assassiné le 03 décembre 1994 a indiqué à la journaliste allemande Monika Bergmann, que l’assassinat des intellectuels algériens était l’œuvre du patron des services secrets algériens, DRS, en l’occurrence, le général Toufik.

Saïd Mekbel, assassiné le 03 décembre 1994. PH/DR
Saïd Mekbel, assassiné le 03 décembre 1994. PH/DR
Monika Bergmann, qui s’est rendue en Algérie en 1993, pour une enquête sur les assassinats d’intellectuels a rencontré Saïd Mekbel. Ce dernier s’est livré à la journaliste au cours d’entretien qu’elle a publié en livre sous le titre « Saïd Mekbel, une mort à la lettre, de Monika Borgmann – Téraèdre/Dar al-Jadeed, Paris/Beyrouth, 2008 – 141 pp., 15€ ».

Lors de leurs entretiens, Saïd Mekbel avait annoncé à la journaliste que des hauts responsables ordonnent l’assassinat d’intellectuels. « Il y a un projet pour liquider cette frange de la population, [parce qu’elle] sait ce que signifie la République, ce que signifie une démocratie », écrit la journaliste en page 29). Et d’ajouter en page 30 qu’« on veut tuer ceux qui détiennent l’héritage de la civilisation universelle ». « Il y a un cerveau quelque part qui choisit. Peut-être que les exécutants, ceux qui tuent, sont recrutés parmi les petits tueurs islamistes, chez les intégristes. Mais moi, je pense qu’en haut, il y a des gens qui choisissent. Ces choix sont faits très froidement », rapporte-t-elle en page 34). « Au début, je me disais que c’étaient les intégristes qui tuaient. C’était facile. […] Mais maintenant, je suis persuadé qu’il y a des gens qui font tuer un peu par pédagogie ! », enchaîne-telle en pages 37 et 38. « Si on me tue, je sais très bien qui va me tuer. Ce ne sont pas des islamistes. C’est une partie de ceux qui sont dans le pouvoir et qui y sont toujours. Pourquoi ? […] C’est que je suis le seul responsable d’un journal qui n’a jamais travaillé pour le régime », écrit-elle encore en page 74.


le général Toufik, patron du DRS. PH/DR
le général Toufik, patron du DRS. PH/DR
Ces confessions de Mekbel, rapportées dans le livre qui vient de paraître ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Mekbel a indiqué clairement qu’« en haut, il y a des gens qui font tuer par pédagogie ». Plus précis, le défunt Mekbel ajoute que « c’est quelqu’un qui nous connaît tous ». Allusion faite au patron du DRS. Mekbel soulignera pour la journaliste que Toufik « a géré leurs (les journalistes NDLR) carrières, leurs fichiers, leur vie, leurs diplômes, etc » (p. 100).

Devant ces révélations, la journaliste allemande lui demande d’être plus précis encore, en lui disant que « c’est quelqu’un de l’armée ? Je te demande ça parce que Khalida Messaoudi a rendu Toufik responsable ». Mekbel, sans ambages a répondu que « c’est ça, c’est lui. […] Son nom est [Mohamed] Médiène. […] Quand j’ai découvert ça, j’ai essayé de rassembler, de faire le puzzle. […] Ce qui est terrible chez cet homme-là, c’est qu’il semble être l’auteur d’une théorie qui affirme que certains pays doivent sacrifier leur élite à un moment donné de leur histoire. […] Et selon cette théorie, il faut commettre des actes choquants pour réveiller les masses, pour réveiller la conscience, la société civile. […] C’est un terrorisme pédagogique ». (p. 100-104).

Selon Rue89 qui a publié des extraits du livre, « il faut dire que le paradoxe est vertigineux, car le journal de Saïd Mekbel, journaliste chevronné (il avait fait ses classes à l’Alger républicain d’Henri Alleg, après l’indépendance de 1962), était alors à la pointe du combat des « éradicateurs » algériens : ces intellectuels laïques, le plus souvent sincères, avaient fait le choix de soutenir sans réserve l’entreprise d’éradication des partisans de l’islam politique, en fermant les yeux sur les terribles exactions des « forces de sécurité » pour parvenir à leur but -torture généralisée, exécutions extrajudiciaires, disparitions. Et pourtant, au-delà des contradictions et des fulgurances de ce témoignage, son fil rouge, répété de façon obsessionnelle, est la mise en cause par Saïd Mekbel de la thèse officielle attribuant aux islamistes les assassinats en série qui frappaient l’intelligentsia algérienne depuis le printemps 1993.





La couverture du livre de Monika Bergmann. PH/DR
La couverture du livre de Monika Bergmann. PH/DR
Khalida Toumi, anciennement appelée Khalida Messaoudi a aussi confirmé, comme le rapporte le livre, que c'était bel et bien le patron du DRS qui est derrière les assassinats d'intellectuels. Khalida, désignée ministre depuis 2002, semble changer de camp pour être dans celui des criminels qu'elle avait dénoncée pour la presse étrangère durant les années 90.

aai/Rue89
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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:29

http://www.siwel.info/Confessions-de-Said-Mekbel-a-une-journaliste-allemande-le-general-Toufik-est-derriere-l-assassinat-des-intellectuels_a4344.html
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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:31

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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:32

Saïd Mekbel, assassiné le 03 décembre 1994
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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:37

http://www.emarrakech.info/Un-temoignage-post-mortem-accuse-la-DRS-de-l-assassinat-d-intellectuels-algeriens_a65248.html
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Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:40

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Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994! Empty Re: Une pensée à Saïd Mekbel, lâchement assassiné un certain samedi 03 décembre 1994!

Message  laic-aokas Mar 4 Déc - 17:41

Décennie rouge en Algérie: Voici la vérité … pour qui veut bien savoir.
Djameleddine BENCHENOUF Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 05 - 08 - 2011

Lorsque la junte avait commencé à mettre en place les mécanismes du « terrorisme pédagogique », les Algériens n'avaient pas encore découvert l'horreur de la guerre contre les civils, qui allait être mise en branle. Cela a commencé par l'assassinat des intellectuels, des personnalités et des artistes parmi les plus populaires, les plus appréciés de la population, puis la logique s'est élargi à des populations entières, des populations isolées, de préférence choisies parmi celles qui avaient voté massivement pour le FIS. Le terrorisme pédagogique entre en suite dans une sorte de tourbillon infernal, qui avalait la vie partout où il passait. Enlèvements, séquestrations, torture instituée en règle systématique d'interrogatoire mais surtout de terreur, pour installer l'effroi au sein de la population acquise aux thèses islamistes, et même à celle qui sans y adhérer voulait se servir de cette dynamique pour balayer le régime odieux qui avait pris tout le pays en otage, et s'en servait comme d'un bien privé. Le terrorisme pédagogique parvint à un niveau d'organisation, et de redoutable efficacité grâce à la complicité active d'une certaine catégorie de la population que certains considèrent comme étant l'élite du pays. Journalistes, pseudo-intellectuels, « capitaines d'industrie », hommes d'affaires, et surtout pseudo responsables politiques, de formations qui n'avaient de représentativité que celle que leur faisait la machine à propagande du pouvoir, allaient tout faire pour que le carnage se commette à huis-clos, et inscrit à l'actif des « hordes islamistes ». Des relais installés à l'étranger, composés d'hommes politiques marrons, de pseudo philosophes, de journalistes et d'une faune de faiseurs d'opinion en tout genre, grassement rétribués ou induits en erreur sur la vraie nature du régime, allaient étouffer la voix des suppliciés, et permettre aux criminels contre l'humanité de commettre des massacres à grande échelle, et de leurrer une opinion publique qui mit longtemps à s'apercevoir qu'elle était victime d'une machination de grande envergure. Deux cent mille morts plus tard, et un cortège interminable de malheurs, lorsque les Algériens se rendirent compte qui était le chef d'orchestre de cette sanglante partition, les jeux étaient faits. Les généraux avaient réussi à laminer l'islamisme politique, avec ses propres armes et son propre discours. Et l'opération a été menée si rondement qu'elle a permis à ses auteurs, en plus d'évacuer la menace islamiste sur le régime, d'engranger des milliards de dollars de dividendes, pris sur la bête, au moment même où elle était saignée à blanc. Deux en un ! Liquider la menace et s'enrichir dans le même temps. Et pendant ce temps, les chantres de l'éradication, qui criaient à tue-tête qu'on ne pouvait pas faire la guerre avec des gants blancs, qui hurlaient à la mort, et tiraient à boulets rouges sur quiconque osait posait la question de savoir qui tuait qui, ces éradicateurs, comme ils se plaisaient eux-mêmes à se définir, en opposition aux réconciliateurs qui cherchaient à faire cesser le carnage, en firent tant et si bien que le monde entier à ignoré ce qui s'est réellement passé durant ces années de sang. Nombreux parmi eux, qui étaient sincères, et qui refusaient seulement de voir leur société basculer dans une impasse théocratique, sont revenus aujourd'hui de leurs illusions. Ils ont découvert le visage hideux de la bête immonde. Ils ont compris que la junte les a utilisés, pour pouvoir commettre des massacres de masse sans être inquiétée le moins du monde. Et de profiter de cette période confuse pour s'enrichir et constituer une nouvelle classe sociale, une bourgeoisie comprador sortie du chapeau, constituée des parentèles et des clientèles de la junte. Ils l'ont d'autant plus compris qu'ils ont observé, par eux-mêmes, que la junte a usé de tactiques pour ramener un Bouteflika qui a réussi à faire croire à une vaste réconciliation, entre « agents honorables de l'Etat » et « repentis ». Une vraie farce si ce n'était une autre tragédie, une autre injustice, commise contre tout un peuple, en lui extorquant un pardon scélérat, pour des crimes imprescriptibles, contre tout un peuple. Mais s'il y avait des gens sincères au sein de ces éradicateurs, il y en avait aussi qui étaient rétribués pour leur action, qui émargeaient dans les services, qui avaient un fil à la patte, où qui y trouvaient leur intérêt. Ceux-là, même s'ils sont rentrés dans leur trou, restent toujours opérationnels, et ne manquent jamais de montrer le bout de leur museau, lorsqu'ils se sentent protégés. Ce sont les pires, parce qu'ils soutiennent un régime sanguinaire et crapuleux, non pour des convictions, ni par peur d'une quelconque menace, mais parce qu'ils mangent au râtelier sanglant. Et ils sont d'autant plus haïssables qu'ils tentent encore de défendre l'indéfendable, en tentant de salir ceux qui osent braver le monstre qui dévore la nation toute vive. Aujourd'hui, il n'y a plus rien à cacher De nombreux témoignages sont venus confirmer la vraie nature du complot contre le peuple. Un journaliste de renom, qui avaient été assassiné en ces années de violence et de confusion, particulièrement estimé de ses lecteurs, qui combattait la terreur sans pour autant appeler au meurtre et à la dévastation, Monsieur Said Mekbel, rabi yerhmou, avait confié à une journaliste, peu de temps avant d'être assassiné, qu'il était convaincu que les assassinats ciblés de journalistes étaient commandités par le principal général du DRS. Ces confidences ont paru dans un livre de Monika Bergman: « Une mort à la lettre. » Curieusement, les chantres de l'éradication, ceux qui hurlaient à la mort avec les loups de la mort, n'ont pipé mot sur ce livre majeur. Eux qui partent au quart de tour, à chaque fois que la question « qui tue qui » est seulement suggérée, ont passé sous silence ce témoignage bouleversant, parce qu'il serait trop compromettant, s'il étaient ramené à plus de jour. Mais cela n'a pas empêché les Algériens de savoir, de tout savoir, malgré la main mise du régime sur tous les moyens d'information. Le peuple algérien sait aujourd'hui que les crimes qui ont été commis contre notre peuple ont été délibérément pensés, et froidement exécutés par la junte qui a pris la totalité du pouvoir, au lendemain de l'interruption du processus électoral. Le complot a été prémédité dans des détails infimes, jusqu'à infiltrer patiemment les groupes islamistes qui se constituaient, souvent sous l'impulsion d'émirs à sa solde. Mais il ne faut pas dédouaner les islamistes de ce carnage. Les islamistes armés, et même parmi ceux qui appelaient au soulèvement, ont joué un rôle tout aussi criminel, dans cette tragédie. Parmi ces islamistes, je fais personnellement la différence entre deux catégories, si je puis dire. Celle de gens sincères, souvent illuminés, endoctrinés à un point inimaginable, et qui croyaient réellement qu'ils menaient un djihad pour le triomphe de l'islam, et qui étaient à mille lieux de s'imaginer que les fetwas qu'ils mettaient en application sortaient des labos du DRS. Et l'autre, composée d'islamistes « organiques », des agents du DRS, infiltrés par ce dernier au cœur de la mouvance islamiste, et dont la mission était de faire perpétrer des carnages contre la population, par les groupes islamistes armés dont ils avaient pris le contrôle. Mais les uns et les autres étaient des alliés objectif de la junte, soient qu'ils en étaient les agents secrets, ou qu'ils agissaient à l'insu de leur plein gré. Les groupes islamistes armés ont pleinement contribué aux massacres qui ont été commis contre les populations civiles. Aujourd'hui, de nombreux leaders islamistes ont eu le courage de dire la vérité, ou une part de la vérité, dans les circonstances où elle s'est produite. Mais le chemin reste encore long, et il leur faudra assumer la réalité dans toute son ampleur. Nombreux parmi ces leaders, dont Anwar Haddam et Ali Benhadj, entre autres, ont appelé à une enquête objective et totalement indépendante, pour situer les responsabilités de chacun. Mais le régime a rejeté en bloc, et de façon très énergique, toute discussion qui pourrait aboutir à une telle éventualité. Parce qu'il sait que sa responsabilité est immense. L'affaire Zendjabil, une parmi d'innombrables autres, qui montrent combien l'implication du régime dans la gestion du terrorisme est monstrueuse, est significative à cet égard. Où l'on découvre que le trafic du kif et de la cocaïne étaient dirigés par un général major du DRS, et dont les sommes d'argent, faramineuses, en plus d'être partagées entre de nombreuses personnalités sécuritaires et judiciaires du pays, contribuaient aussi à financer le terrorisme. Nous ne sortirons de cette spirale infernale, et nous ne nous libèrerons de cette étreinte mortelle qui nous broie, que le jour où nous déciderons de faire éclater la vérité. La vérité doit être sue et dite.
D.B le 05 08 2011
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