UNIVERSITE DE BEJAIA: CLUB SCIENTIFIQUE ET CULTUREL « LES AMIS DU LIVRE »
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UNIVERSITE DE BEJAIA: CLUB SCIENTIFIQUE ET CULTUREL « LES AMIS DU LIVRE »
UNIVERSITE DE BEJAIA: CLUB SCIENTIFIQUE ET CULTUREL « LES AMIS DU LIVRE »
Déclaration
La rentrée universitaire s’est annoncée dès plus catastrophiques sur la communauté universitaire. Des incidents récurrents, comme celui de l’université de TLEMCEN, où des étudiants ont payé de leurs vies la dégradation des conditions socio-pédagogiques de nos universités, la multiplication des limitations sur les étudiants et les attaques contre le service public tombent en rafale : critères de sélection, limitation d’accès au Master, désorientation des nouveaux bacheliers, des transférés…etc. La réponse des étudiants ne s’est pas faite attendre : fermeture des départements, grèves de faim (cas des étudiants de l’université de SETIF), marches et contestations…etc., où le discours démagogique de nos responsables, qui se glorifient dans leur chaine de télévision et leurs journaux des « avancées » historique de l’université 50 ans après l’indépendance, est absolument démenti.
Les répercussions des réformes néolibérales, induites comme une rescousse à la crise multidimensionnelle que vit l’université, ne répond nullement aux attentes des étudiants qui aspirent à une formation de qualité et une meilleure prise en charge, mais elles s’avèrent comme le dernier rempart d’abdication de l’enseignement devant l’économique où notre diplôme répond directement aux besoins immédiat du patronat.
Même si la sélection a toujours subsisté dans l’université, cette année des nouvelles mesures sonnent le glas des égalités de chances entre les étudiants en instituant la sélection pour beaucoup de filières. Invoquant la politique des chiffres « du Bac politique » avec 60 % de réussite, les nouveaux bacheliers se voient rapidement attribués un domaine d’étude en dehors des choix formulés dans leurs fiches de vœux. Ceci engendre une université à double vitesse : « des écoles supérieures et des pôles d’excellence » formant des technocrates et contremaitres, et des « collèges universitaires » formant une main d’œuvre destinée à être une armée de réserve à exploiter.
L’université n’accomplit plus sa mission de transmission et d’accroissement des savoirs, mais elle est réduite à la fonction attribuée par l’idéologie dominante, celle de former une main d’œuvre spécialisée pour les exploiteurs. Le désengagement financier annoncé par la réforme LMD est l’aboutissement de la diminution drastique des budgets alloués à l’enseignement, la réduction des années d’études qui passa de quatre ans en ancien régime à trois ans en LMD, la spécialisation précoce des diplômes et leurs adaptations à un poste ultra-spécialisé rend notre diplôme à dévaluation rapide, la casse du cadre national des diplômes avec leurs régionalisation, selon le tissu économique local des universités…etc. tout ceci crée les inégalités de chance entre les étudiants et met en concurrence les universités et les filières entre elles.
Au niveau local, le démarrage de l’année universitaire, comme chaque année d’ailleurs, est reporté jusqu'à nouvel ordre : retard dans les délibérations, les inscriptions, les études, anarchie dans les affichages, délivrance des diplômes…etc., condamnant ainsi le déroulement normal de l’année universitaire en surchargeant les programmes et en retardant leurs achèvement à temps. Aussi sur le plans social, les cités universitaires n’accordent aucune des conditions élémentaires pour un étudiant : surcharge dans les chambres universitaires, manque d’hygiène et du transport universitaire, restos universitaires débordés, absence incessante d’eau, travaux interminables, …etc.
Cette politique épouvantable de la gestion des flux confirme encore une fois la non planification et l’absence de toutes perspectives et visions pour un service public aux services des aspirations de la société, mais seulement pour une université mercantile aux services des employeurs où on a accordé le premier agrément pour la construction d’une université privée pour la formation des cadres à Alger.
Si on trouve que la situation est alarmante, si le service public reçoit des attaques indéniables, si notre situation socio- pédagogiques est lamentable, si… ; notre réaction doit être à la mesure des attaques que subi notre camp. Nous n’avons rien à attendre du camp de nos administrateurs, désignés pour rendre des comptes à leurs sbires bureaucrates. Notre réponse devra « doit » être par la lutte et l’auto-organisation autours de nos revendications légitimes.
Non aux critères de sélection au Master
Pour une meilleure prise en charge « socio-pédagogique » des étudiants (es)
Pour une université du service public, gratuite, critique et ouverte à toutes et à tous.
Bejaia le : 20 novembre 2012
Déclaration
La rentrée universitaire s’est annoncée dès plus catastrophiques sur la communauté universitaire. Des incidents récurrents, comme celui de l’université de TLEMCEN, où des étudiants ont payé de leurs vies la dégradation des conditions socio-pédagogiques de nos universités, la multiplication des limitations sur les étudiants et les attaques contre le service public tombent en rafale : critères de sélection, limitation d’accès au Master, désorientation des nouveaux bacheliers, des transférés…etc. La réponse des étudiants ne s’est pas faite attendre : fermeture des départements, grèves de faim (cas des étudiants de l’université de SETIF), marches et contestations…etc., où le discours démagogique de nos responsables, qui se glorifient dans leur chaine de télévision et leurs journaux des « avancées » historique de l’université 50 ans après l’indépendance, est absolument démenti.
Les répercussions des réformes néolibérales, induites comme une rescousse à la crise multidimensionnelle que vit l’université, ne répond nullement aux attentes des étudiants qui aspirent à une formation de qualité et une meilleure prise en charge, mais elles s’avèrent comme le dernier rempart d’abdication de l’enseignement devant l’économique où notre diplôme répond directement aux besoins immédiat du patronat.
Même si la sélection a toujours subsisté dans l’université, cette année des nouvelles mesures sonnent le glas des égalités de chances entre les étudiants en instituant la sélection pour beaucoup de filières. Invoquant la politique des chiffres « du Bac politique » avec 60 % de réussite, les nouveaux bacheliers se voient rapidement attribués un domaine d’étude en dehors des choix formulés dans leurs fiches de vœux. Ceci engendre une université à double vitesse : « des écoles supérieures et des pôles d’excellence » formant des technocrates et contremaitres, et des « collèges universitaires » formant une main d’œuvre destinée à être une armée de réserve à exploiter.
L’université n’accomplit plus sa mission de transmission et d’accroissement des savoirs, mais elle est réduite à la fonction attribuée par l’idéologie dominante, celle de former une main d’œuvre spécialisée pour les exploiteurs. Le désengagement financier annoncé par la réforme LMD est l’aboutissement de la diminution drastique des budgets alloués à l’enseignement, la réduction des années d’études qui passa de quatre ans en ancien régime à trois ans en LMD, la spécialisation précoce des diplômes et leurs adaptations à un poste ultra-spécialisé rend notre diplôme à dévaluation rapide, la casse du cadre national des diplômes avec leurs régionalisation, selon le tissu économique local des universités…etc. tout ceci crée les inégalités de chance entre les étudiants et met en concurrence les universités et les filières entre elles.
Au niveau local, le démarrage de l’année universitaire, comme chaque année d’ailleurs, est reporté jusqu'à nouvel ordre : retard dans les délibérations, les inscriptions, les études, anarchie dans les affichages, délivrance des diplômes…etc., condamnant ainsi le déroulement normal de l’année universitaire en surchargeant les programmes et en retardant leurs achèvement à temps. Aussi sur le plans social, les cités universitaires n’accordent aucune des conditions élémentaires pour un étudiant : surcharge dans les chambres universitaires, manque d’hygiène et du transport universitaire, restos universitaires débordés, absence incessante d’eau, travaux interminables, …etc.
Cette politique épouvantable de la gestion des flux confirme encore une fois la non planification et l’absence de toutes perspectives et visions pour un service public aux services des aspirations de la société, mais seulement pour une université mercantile aux services des employeurs où on a accordé le premier agrément pour la construction d’une université privée pour la formation des cadres à Alger.
Si on trouve que la situation est alarmante, si le service public reçoit des attaques indéniables, si notre situation socio- pédagogiques est lamentable, si… ; notre réaction doit être à la mesure des attaques que subi notre camp. Nous n’avons rien à attendre du camp de nos administrateurs, désignés pour rendre des comptes à leurs sbires bureaucrates. Notre réponse devra « doit » être par la lutte et l’auto-organisation autours de nos revendications légitimes.
Non aux critères de sélection au Master
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Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: UNIVERSITE DE BEJAIA: CLUB SCIENTIFIQUE ET CULTUREL « LES AMIS DU LIVRE »
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BOUREZANE Ghilas
0792532205
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