MA YELA, Nouvel album de AKLI D

Né dans un petit village de Kabylie en Algérie « AKLI D » a grandi au rythme de la musique. Bercé par les mélodies de sa mère et entouré d’une famille passionnés de football et musique, c’est dans son village natal qu’il participe pour la première fois, à l’âge de 13 ans, à un concert de lycée et décide aussitôt de ne plus poser la guitare. C’est cette guitare qui sera son passeport pour les voyages, les tournées et les rencontres qui jalonnent son itinéraire comme beaucoup de chanteurs kabyles. Il participe aux festivals locaux organisés par les maisons de culture. A l'âge de 15 ans, il remporte avec sa formation le 1er prix du Festival Africain. Arrive à Paris où il joue de la musique dans les bars à fréquentation algérienne. Un jour il aperçoit des musiciens jouer sur l'esplanade de Beaubourg, Il emprunte un banjo pour une chanson, il ne quittera plus les Places Publiques. De par cette expérience, il apprendra des musiques de tous horizons (Reggae, Folk, Rock, …) qui viendront métisser ses compositions. Il écoute Idir, Cheikh El Hasnaoui et Slimane Azem par mis les noms illustres de la chanson kabyle comme il écoute conjointement les « protest-songs » de Bob Dylan ou Neil Young, au rock déjanté de Jacques Higelin, au mouvement rasta, au blues du Mississipi et autres échos du m’balax. Quelques années plus tard, il se consacre à l 'Ecole du Cinéma, il va suivre pendant quatre années les cours de Kathleen Leslie élève de Lee Strasberg. Une jeune américaine l'invite à San Francisco (Etats-Unis) ou il monte une formation musicale (Fusion Groove). Il enchaînera alors les concerts (Café International, Université de Stanford, …) durant plusieurs mois. De retour en 1994, il part en Irlande pour une expérience musicale " berbéro-celtique " dont il sortira très enrichi. De retour à Paris, il crée son propre groupe Les Rebeuh des Bois. Jusque là AKLI D ne s'est jamais soucié de faire un disque, la musique étant pour lui un art de vivre avant tout. Un ami lui parle d'un producteur (Al SUR Production). Vite il réalise une maquette et son premier album ANEF-AS TRANKIL qui voit le jour en octobre 99. De la grande « marche des Beurs » à laquelle il participe en 1985 alors qu’il est jeune immigré, au combat pour les sans papiers, la lutte contre le code de la famille en Algérie en passant par les manifestations étudiantes, théâtre de la mort de Malik Oussekine, l’aide aux orphelins tchétchènes, son engagement lui inspirera ses chansons (« Tchetchenia », « Malik », «Salam », « Al Paris »...)

Akli D présente aujourd’hui un nouvel album riche en métissage, des textes de paix d’amour et de fraternité. Après son premier album pour l’identité culturelle amazigh, il décide de consacrer un album à l’identité humaine servi par un univers musical démesuré et envoûtant. Une personne à changer m’a façon de voir le monde en réalité c’est Mohand Ouyahia (dit Mohia comédien et musicien kabyle) avoue AKLI D dans une émission récente sur BRTV.

http://www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-21443.html