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Association Nationale de Jeunes. Rassemblement- Actions- Jeunesse .R-A-J. 20 d'OCTOBRE

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asmaali
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Message  rebai_s Mer 1 Oct - 21:48

Dans le cadre de ses activités de commémoration du mouvement national d’Octobre 1988, l’association RAJ organise une série de conférences le Vendredi 03 et le Samedi 04 Octobre a la salle de conférences Frederich Ebert, bd Bouguera El Biar.

Ce séminaire sera suivi le Dimanche 5 Octobre par un rassemblement à la place des Martyrs à Alger a partir de 12h30.

Nous serions heureux de vous comptez parmi nous à cette initiative.

Programme du séminaire


Vendredi 03 Octobre :

09h00 : accueil des participants et invités

10h00 : Intervention d’Ouverture.

10h30 : conférence débat

« 5/10/88 au 5/10/08, états des lieux des luttes démocratiques et sociales ».

Animée par :

Mr Idir Achour représentant du CLA
Mr Hakim Addad S.G du RAJ
Mr Ahmad Bettatache représentant du FFS.
Un journaliste

13h00 : Déjeuner.

14h30 : conférence débat sur Le Site e-joussour.net

« Une toile qui rapproche les luttes ».

Animée par des responsables du site d’Algérie et du Maroc.

Samedi 04 Octobre :

10h00 : conférence débat

« 50 ans après la déclaration de Tanger ; 20 ans après Octobre 88, quels liens, quels perspectives ».

Animée par :

· Mr Abdelhamid Mehri.

· Invités du mouvement politique et social du Maroc et de Tunisie.

12h30 : Déjeuner.

14h30. conférence débat

«Le rôle de la constitution dans la protection et la promotion des droits humains et du citoyen ».

Animée par :

· Mr Bouchachi, avocat et président de la LADDH.

· Mr Lezzar, avocat, journaliste.


18h00, clôture du séminaire.

Dimanche 05 Octobre a la place des Martyrs –Sahat a Chouhada- à Alger

12h30 : Rassemblement Pacifique.

Recueillement - dépôt de gerbe de fleures- Interventions.


« Le Monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d’intervenir ».
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Message  asmaali Jeu 2 Oct - 23:26

un grand coup de pouce au plus vieux partis de l'opposition FFS.
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Message  abl3ut Ven 3 Oct - 12:59

FFS affraid
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Message  ugaret Ven 3 Oct - 17:26

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Association Nationale de Jeunes.   Rassemblement- Actions- Jeunesse .R-A-J.   20 d'OCTOBRE Empty Un séminaire sur les 20 ans d’octobre 1988 à l’initiative de RAJ

Message  rebai_s Sam 4 Oct - 12:07

De « Bab El Oued Chouhada » à la république des harraga
Deux jours durant, un séminaire, abrité par la fondation Friedrich Ebert et organisé à l’initiative de l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), commémore les vingt ans d’Octobre 1988. Des personnalités du monde politique, associatif et syndical ont eu à disséquer, lors de cet inépuisable débat, le legs d’Octobre en tentant de donner un second souffle et une deuxième vie à un moment charnière dans l’histoire de l’Algérie contemporaine.


Interroger le 5 Octobre, sa genèse, ses conséquences et ses effets sur l’Algérie d’aujourd’hui, voilà un écheveau de questions bien coriaces que se propose d’examiner un séminaire de deux jours hébergé par la fondation Friedrich Ebert, à El Biar, les 3 et 4 octobre, à l’initiative de l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ). Une manière de commémorer comme il se doit le vingtième anniversaire des événements d’Octobre 1988. Sur un mur, une banderole proclame : « Le 5 octobre, journée officielle pour la démocratie », une revendication chère à nos amis du RAJ. En dépit du fait que le séminaire soit intervenu dans le prolongement de l’Aïd et un vendredi de surcroît, la salle de la fondation Ebert était pleine hier.

Le gros de l’assistance était constitué de jeunes, dont beaucoup n’étaient pas nés en octobre 1988 ou étaient à peine hauts comme trois pommes. Côté tribune, le RAJ a fait appel à des associations, des syndicats autonomes ainsi que des personnalités politiques pour conduire le débat. Ainsi, à la séance d’ouverture, se sont succédé Ahmed Bettatache, un représentant du FFS, Idir Achour, représentant du CLA, Kamel Belabed du collectif des familles de harraga de la wilaya de Annaba et Hakim Addad, secrétaire général de RAJ. Un keffieh autour du cou, l’emblématique leader de RAJ introduit le débat. D’emblée, l’orateur entend clarifier les choses en décrivant les événements d’Octobre 1988 comme « un mouvement social et politique et non pas de simples émeutes ».

Et de souligner le rôle prépondérant de ce soulèvement populaire en insistant sur le fait que « c’est un moment fort qui a fait basculer l’Algérie dans une ère nouvelle où l’on est passé d’une situation de parti unique, de pensée unique et de presse unique à une configuration de type pluraliste ».

« L’Algérien n’est pas un tube digestif ! »

Hakim Addad entreprend ainsi de répondre à ceux qui « minimisent l’effet octobre 1988 » en leur rappelant que c’est grâce à l’intifada démocratique de l’automne 1988 que des partis d’opposition, des associations citoyennes, des syndicats autonomes et des journaux indépendants ont pu voir le jour « avec toutes les limites de cette ouverture », précise le conférencier pour dire l’ampleur du combat qui reste à mener afin de construire une vraie démocratie. « On ne peut pas honnêtement dire ‘’Octobre ma jabenna walou’’, qu’Octobre 1988 n’a rien apporté. » Et de lancer à l’adresse de Bouteflika et Ouyahia : « M. Bouteflika vous avez tort, M. Ouyahia vous avez tort. Les Algériens sont sortis en 1988 pour la liberté et la justice sociale, et leur corollaire la démocratie.

Ils ne sont pas sortis pour le ventre comme le laissait entendre récemment M. Bouteflika depuis Genève. » Une manière de leur signifier que « l’Algérien ne se réduit pas à un tube digestif ». « Nous ne croyons pas aux mouvements totalement spontanés. Certainement, il y a eu au départ une tentative de manipulation de la part du régime. Mais le pouvoir a été débordé, et les droits arrachés ont advenu par la volonté du peuple ». A la suite de cette allocution liminaire, deux jeunes ont lu chacun un poème de Mahmoud Darwich en hommage à l’Aède d’Al Jalil et la conscience torturée de la Palestine libre qui nous a quittés le 9 août dernier. Enchaîne à la tribune le représentant du FFS et professeur de droit, Ahmed Bettatache. Son intervention suscitera un déluge de questions de la part de la salle. Il situe sa communication autour du pluralisme démocratique et l’expérience du FFS.

« Résistance, pas opposition »

D’entrée, le conférencier assène : « Paradoxalement, le pluralisme partisan a connu son âge d’or durant la période coloniale. » Il argumente en avançant que la classe politique de l’époque avait plus de maturité et d’envergure. Concernant Octobre, il dira : « Quoi qu’on en dise, les événements d’Octobre étaient l’expression d’une revendication populaire pour le changement. » Et d’arguer que l’aspiration à la liberté est consacrée tant dans le corpus religieux que dans la mémoire collective à travers la guerre d’Indépendance. Mais, déplore-t-il, « depuis février 1992, nous sommes sous l’état d’urgence, ce qui donne les pleins pouvoirs aux services de sécurité ».

M. Bettatache a ensuite souligné le rôle du Contrat de Rome qui est toujours d’actualité, insiste-t-il. Il regrette, au passage, le sort de ses signataires : « Il y a eu un coup d’Etat scientifique contre Abdelhamid Mehri. Djaballah a été dépossédé de ses deux partis, Ennahdha ensuite El Islah, et le PT, avec tous mes respects, a changé de ligne politique », avant d’aboutir à la conclusion que « tous les partis ont été infiltrés ». « Que le FFS, avec sa ligne radicale, ait survécu à tout cela relève du miracle », ajoute-t-il. Pour lui, le FFS n’est pas un parti d’opposition « puisque ce sont les élections libres qui déterminent qui est au pouvoir et qui est dans l’opposition ». « Nous, nous sommes plutôt un parti de résistance », dit-il. « Aujourd’hui, la plupart des partis sont devenus des appendices du pouvoir.

Vingt ans après Octobre 1988, nous sommes devant une situation de ‘’ridda dimocratia’’ pour user d’un terme religieux (une trahison démocratique) », estime M. Bettatache. « Nous avons connu deux ans de ferveur démocratique ; après, il y a eu ce coup d’Etat contre le gouvernement Hamrouche suivi d’un putsch contre Chadli. Il y a une vraie crise de représentation en Algérie. Les vrais décideurs sont au sein de l’institution militaire. Ce sont eux qui vont choisir le prochain président et les autres candidats vont servir de lièvres. » Pour toutes ces raisons, le conférencier subodore que le FFS, sauf données exceptionnelles, n’ira pas à la prochaine présidentielle, car il ne saurait cautionner « un carnaval politique ».

M. Bettatache ne manque pas de mettre l’accent sur l’initiative lancée par Aït Ahmed, Abdelhamid Mehri et Mouloud Hamrouche pour envisager une autre alternative politique à l’impasse actuelle.

Haro sur la « désyndicalisation »

De son côté, le représentant du CLA, Idir Achour, étrenne sa communication en rendant un vibrant hommage à Redouane Osmane, fondateur du CLA et l’un des acteurs d’Octobre 1988, dit-il. Il rappelle que le 5 octobre c’est aussi la journée mondiale de l’enseignant et qu’elle coïncide avec la grande grève des enseignants de l’automne 2003 sous l’impulsion de Redouane Osmane, grève qui avait duré trois mois. Tout au long de son exposé, Idir Achour s’attache à dresser un état des lieux des luttes sociales. Il fait d’emblée le distinguo entre les indicateurs macro-économiques qui sont la fierté du gouvernement et la réalité micro-économique qui confine à la misère sociale. « Mieux ça va en haut, plus ça empire en bas », résume-t-il.

Dressant un tableau des acquis d’octobre, il recense « plus de 50 partis politiques agréés, plus de syndicats autonomes créés et plus de 1000 associations à caractère social ou culturel ». Le représentant du CLA fait toutefois le constat d’une forte « dépolitisation » et d’une « inquiétante désyndicalisation » qui gagne la société. « Or, sans une reconsidération de l’action politique, pas de pouvoir d’achat », souligne-t-il. « Quand je me lève le matin et que je ne trouve pas d’eau dans mon robinet, c’est politique. » A côté de cela, il relève une dangereuse précarisation de l’emploi couplée à un surendettement des ménages. Il constate que la « scène syndicale était dominée de 1962 à 1988 par le ‘‘Syndicat unique’’ », comme on parle de pensée unique et de parti unique.

« Aujourd’hui encore, malgré la profusion de syndicats autonomes, aucun ne peut se prévaloir d’être un partenaire social », ajoute-t-il. Pour lui, il est impératif que les syndicats autonomes créent sur le terrain un rapport de force favorable, avant de lancer : « Hélas, tous les moyens de lutte ont été épuisés, y compris la grève de la faim qui est le stade suprême de la lutte pacifique. Les grèves, qu’elles soient pacifiques ou ‘‘cassifiques’’, sont mises en échec. Il faut réfléchir à d’autres moyens de lutte. » Aussi, recommande-t-il, un regroupement des syndicats libres au-delà de leurs intérêts corporatistes, avec comme thème fédérateur le pouvoir d’achat.

Idir Achour rêve d’un front syndical unifié, une « nouvelle centrale syndicale », sorte d’UGTA parallèle, « avec une ligne revendicative ». Et de plaider pour la réappropriation de la rue. Il appelle aussi à la création d’une association des chômeurs et à l’institution d’une allocation chômage.

« Les harraga sont les enfants d’Octobre »

Kamel Belabed, représentant du collectif des familles de harraga de la wilaya de Annaba, a évoqué pour sa part la question brûlante de « el harga », l’immigration par mer, qui, à elle seule, résume tout l’échec et toute la faillite de la politique actuelle, à quoi il conviendrait d’adjoindre ces deux autres indices que sont la multiplication des émeutes spontanées et la prolifération des kamikazes. Refusant de faire des harraga des « voyous suicidaires », il lance : « El harga est devenue une forme ultime d’expression tout comme les événements d’Octobre. C’est une manière d’exprimer un ras-le-bol, voilà tout. Pour moi, les harraga sont des rebelles. Certains sortent pour casser et faire des émeutes, d’autres prennent la mer pour sauver leur peau.

J’entends souvent les gens accabler les harraga en les traitant d’inconscients et de suicidaires. Non. Ce sont des gens qui veulent vivre dans la dignité et qui aspirent à une vie meilleure ailleurs, même s’ils n’ont que 1% de chances d’y parvenir. Ils se sentent comme à Ghaza, tant l’horizon pour eux est verrouillé. » Il signale que pas moins de 1700 articles de presse ont été recensés sur la question « et on n’a pas tout lu ». Quelques-uns de ces articles sont exposés dans la salle. « La harga c’est donc un prolongement de cette lutte pour la dignité. Le message de nos enfants est : ‘’si vous, vous consentez à vivre dans cette hogra, nous, on ne peut pas cautionner ça’’ », poursuit l’orateur. Et de s’indigner contre la criminalisation en cours de la harga considérée désormais comme un délit puni par la loi.

« On vient condamner les harraga à la prison ferme, alors que ce sont eux les criminels (les gouvernants). Ils ont démantelé l’économie nationale, les sociétés nationales, ils ont généralisé la précarité. N’est-ce pas là des agissements criminels ? », fulmine Kamel Belabed. « Au lieu de régler les problèmes des jeunes, ils ont mis au point cette politique infâme du préemploi. Et quand les jeunes fuient légitimement cette situation, on pond clandestinement une loi qui les condamne à la prison. Il s’est même trouvé des imams pour prononcer une fetwa contre ceux qui prennent la mer en leur promettant d’aller en enfer, comme s’ils n’étaient pas déjà en enfer. » Kamel Belabed aura droit à plusieurs ovations tant son cri du cœur a ému la salle composée à 90% de jeunes de l’âge de son fils, disparu en mer.

Hakim Addad prend le relais pour dire que les harraga partent pour un « mieux-vivre » et guère pour mourir. Dans la foulée, il exhorte les jeunes à s’impliquer davantage pour prendre leur destin en main. « Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupera de toi », conclut-il en les invitant à s’engager massivement dans le front social, politique, associatif et syndical déjà existant, en attendant l’émergence d’autres espaces d’expression. Hakim Addad a appelé pour finir à un rassemblement pacifique à la place des Martyrs ce dimanche 5 octobre, à partir de 12h30.

La séance de l’après-midi a été dédiée à une communication prononcée par Me Mustapha Bouchachi, président de la LADDH, sur « le rôle de la Constitution dans la promotion des droits humains et du citoyen ». Pour cette deuxième journée est attendue, notamment une conférence de Abdelhamid Mehri consacrée au Maghreb des luttes.

Par Mustapha Benfodil EL WATAN du 04 10 2008.
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Message  ugaret Sam 4 Oct - 12:20

désole, xtigh mati


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Association Nationale de Jeunes.   Rassemblement- Actions- Jeunesse .R-A-J.   20 d'OCTOBRE Empty DEBAT : A nos amis du RAJ...

Message  asmaali Sam 4 Oct - 13:46

Le clan de Saint-Egédio fête curieusement le 20ème anniversaire du soulèvement du 5 octobre. On a tendance à oublier que c'est Mehri qui était à la tête du FLN "ressourcé" au lendemain des événements du 5 octobre. C'est l'équipe Chadli, Hamrouche, Mehri, Belkhadem (à la tête de l'APN de l'époque) qui ont permis la création et la légalisation du FIS. Si un jour l'histoire doit juger les responsables de la tragédie des années 90, ces messieurs seront en première ligne de la justice républicaine. Aujourd'hui ils ne peuvent en aucune façon revenir sur la scène politique, si non cela sera une nouvelle tragédie avec toutes les conséquences catastrophiques que nous avons vécues, et en plus risque d'implosion de l'Algérie et même de scission. S'il ya commémoration du 20ème anniversaire du 5 octobre c'est pour honorer la mémoire des victimes de cette journée, qui luttaient pour une Algérie républicaine. Ce n'est certainement pas avec les Mehri et consorts que notre pays se dirigera vers ce noble objectif. Que nos amis démocrates du RAJ comprennent que les alliances avec les islamistes "modérés", les faux démocrates du FLN (Mehri-Hamrouche), ne peuvent que reconduire le système ou pire instaurer un Etat théocratique. Il n'est pas trop tard pour une alternative démocratique, pour peu que l'ensemble des démocrates organisés ou non se séparent définitivement du système en quittant les institutions «élues » (APN, SENAT, APC, APW), et se rassemblent autour de leur projet de société qui ne peut être que celui d'une Algérie républicaine démocratique, moderne et laïque

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Message  asmaali Sam 4 Oct - 13:56

c'est la politique du FFS par l'intermédiaire de son fils adopté RAJ, comment espérer un changement avec Mehri, Hamrouche et autres, ceux qui ont étouffé cette démocratie, ceux qui causé les événements d'octobre 88.
Vous êtes dans la même direction, Le FFS n'est-il pas un partis opportuniste.
un partis de DEMOKHRATES

asmaali a écrit: C'est l'équipe Chadli, Hamrouche, Mehri, Belkhadem (à la tête de l'APN de l'époque) qui ont permis la création et la légalisation du FIS. Si un jour l'histoire doit juger les responsables de la tragédie des années 90, ces messieurs seront en première ligne de la justice républicaine.
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Message  you and me Sam 4 Oct - 14:33

Riche programme, j'aurais voulu y être et se remémorer les années de révolte et d'espoir.

Bonne initiative du RAJ, a encourager.
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Message  asmaali Sam 4 Oct - 14:38

bonne initiative.....!!! quelle initiative, c'est noble de commémorer une telle date, mais non pas en présence de ceux qui ont causé tant de morts , des jeunes ont sacrifié leur vie à cause ....

massider a écrit:Riche programme, j'aurais voulu y être et se remémorer les années de révolte et d'espoir.
Bonne initiative du RAJ, a encourager.
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Message  Aghdir Lun 6 Oct - 18:00

Hakim ADDAD, secrétaire général de RAJ

« Un tsunami populaire n’est pas à écarter »

Hakim Addad est secrétaire général de l’association Rassemblement actions jeunesse. Depuis sa création en 1993, le RAJ a été l’une des rares associations, voire la seule à ne jamais manquer le rendez-vous du 5 Octobre, en réitérant la même revendication : instituer le 5 Octobre journée nationale pour la démocratie.

Tout d’abord, comment avez-vous vécu Hakim Addad, à titre personnel, le 5 Octobre 88 ?
Personnellement, je me trouvais en France à cette époque-là et étais déjà militant dans des associations citoyennes. Très rapidement, on a pris un peu le relais en termes d’information sur ce qui était en train de se passer lors de ces journées sanglantes, en particulier à Alger. Nous avons ainsi organisé plusieurs conférences sur la question et j’ai souvenir d’une grosse manifestation unitaire à Paris en solidarité avec les manifestants en Algérie contre la répression et la torture. C’était une manière de contrecarrer cette fumeuse phrase qui disait que ce n’était qu’un « chahut de gamins » pour lui rétorquer que bizarrement, ce « chahut de gamins » avait énormément de retentissement et de soutiens à travers le monde.
Vous êtes surtout connu comme étant une figure de proue de l’association Rassemblement actions jeunesse. Chaque année, le RAJ commémore infailliblement la journée du 5 Octobre. Pouvez-vous nous expliquer ce que représente exactement le 5 Octobre pour le RAJ ?
Je suis un militant parmi beaucoup d’autres au sein du RAJ. Je profite d’ailleurs de cette tribune pour rendre un hommage appuyé à toutes celles et tous ceux qui militent dans le RAJ et qui alimentent cette association avec leur courage et leur sincérité, au moment où une grande partie de la jeunesse et de la population algériennes parle de quitter le pays. De voir et d’avoir des jeunes, surtout à l’intérieur du pays, filles et garçons qui continuent à porter l’étendard de l’espérance, malgré leurs difficultés de vie, force le respect. Cet hommage va au-delà des « enrajés » et s’adresse aussi à toutes celles et tous ceux qui, chacun dans son coin, quelle que soit son action ou sa fonction, dans l’université ou l’entreprise, participe à faire vivre l’espoir. Le RAJ commémore cette date depuis sa création officielle en 1993, tant il s’inscrit dans le prolongement naturel du mouvement d’Octobre 88. Pour nous, ce mouvement – et non ces émeutes – a changé en profondeur, qu’on l’admette ou non, le paysage politique et social de l’Algérie. Dès le départ, nous avons estimé au RAJ que nous nous devions de continuer à transmettre les messages véhiculés par Octobre 88. Il y a trois messages essentiels que nous délivrons, en l’occurrence. Le premier message, c’est d’abord un travail de mémoire pour dire qu’il ne faut pas oublier pour ne pas recommencer, convaincus que nous sommes que cette date doit rester gravée dans la mémoire collective algérienne. Notre deuxième message porte sur la reconnaissance des martyrs d’Octobre 88 et le combat de ceux qui se sont battus à ce moment-là et pas seulement les gens qui ont disparu. Troisième chose, en étant là, nous disons que nous devons continuer à nous mobiliser pour la liberté et la justice sociale et ainsi pérenniser certains acquis du 5 Octobre 88. N’oublions pas que l’octobre des libertés en Algérie est arrivé en 88, soit bien avant décembre 89 et la chute du Mur de Berlin avec son lot de démocratie en Europe de l’Est.
Comment s’organisent ces commémorations et autour de quels mots d’ordre ?
La cérémonie principale se fait symboliquement à Sahate Echouhada, à Alger, mais d’autres initiatives sont organisées dans d’autres villes du pays où il y a des comités de RAJ. Certaines commémorations ont vu la participation d’autres associations comme l’Association des victimes d’Octobre 88, surtout à Béjaïa, ou encore SOS Disparus et d’autres, mais c’est vrai que c’est le RAJ qui porte un peu seul sur ses épaules tant la commémoration du 5 Octobre, le jour J, que les manifestations qui sont organisées autour du 5 Octobre. De notre point de vue, il ne s’agit pas seulement de se pointer avec une gerbe de fleurs à la place des Martyrs, de lire la Fatiha, d’observer une minute de silence, de se chamailler ou de jouer des coudes à chaque fois avec la police et de repartir chez soi. Il faut aussi faire parler ces événements fondateurs en organisant des conférences-débats autour de gens qui ont vécu ces moments-là, des gens du milieu politique, associatif, journalistique, syndical ou citoyen tout simplement pour éclairer un peu plus notre lanterne sur ce qu’a été Octobre 88 et ce que nous devons faire avec dans l’avenir.
Y a-t-il quelque chose de particulier pour ce 20e anniversaire ?
Cela est un appel à participation. Nous prévoyons un séminaire de deux jours à Alger les 3 et 4 octobre à la Fondation Friedrich Ebert avant la cérémonie du 5 octobre qui aura lieu comme d’habitude à la mythique place des Martyrs à 12h 30, avec la même revendication centrale, à savoir exiger que le 5 octobre soit reconnu journée officielle pour la démocratie. Lors de ce séminaire, nous mettrons l’accent sur le bilan de ces vingt ans. Nous allons nous pencher également sur les perspectives du mouvement social et politique de façon à perpétuer le message d’Octobre 88. Des organisations politiques et sociales, des responsables politiques et syndicaux seront conviés à cet effet ainsi que des défenseurs des droits humains à l’instar de Mustapha Bouchachi, président de la Laddh, et des représentants du monde associatif. Par ailleurs, nous examinerons, cette année, la question des frontières de toutes sortes imposées aux peuples à l’intérieur du Maghreb. Je veux parler de la charte de Tanger qui, en 1958, avait posé les jalons d’un Maghreb sans frontières, et avait soulevé le rêve et l’espoir que les habitants de la région constituent une même entité. Nous consacrerons donc une conférence au 50e anniversaire de la charte de Tanger et ses perspectives. Pour cela, nous sollicitons un grand monsieur, j’ai nommé, Abdelhamid Mehri qui, nous semble-t-il, est le plus à même de parler de cette question. Nous invitons aussi des représentants de pays nord-africains sans toutefois préciser les dates de leur arrivée afin qu’il n’y ait pas de « grève surprise » de quelque compagnie aérienne à la dernière minute, si vous voyez ce que je veux dire…
Que vous inspire le fait d’entendre que vous êtes l’une des rares associations à se revendiquer de la lignée d’Octobre 88 ? Y aurait-il un « malaise » autour du 5 Octobre ? Cette date serait-elle devenue un « tabou » ?
Malaise, tabou, amnésie entretenue, tous ces mots traduisent effectivement une volonté d’occulter cette date. Cela ne flatte pas notre ego d’être malheureusement les seuls à célébrer ces événements régulièrement, même si à certains moments, il y a eu d’autres organisations qui se sont jointes à nous lors de certaines commémorations. De souvenir de militant algérien ayant toujours célébré Octobre 88, il y a toujours eu avant et pendant octobre, de grosses difficultés à organiser quelque chose autour de cette date, à faire parler les gens, y compris la classe politique, y compris aussi nos amis de la presse, alors qu’ils devraient la porter un peu comme leur date de naissance. Autant nous comprenons que le pouvoir veuille enterrer le 5 Octobre et organiser une amnésie collective autour de ce moment historique, autant nous sommes dubitatifs devant le peu d’intérêt manifesté aussi bien par la classe politique de la famille dite « démocratique » que par les médias dits « indépendants » à l’endroit d’une date annonciatrice d’une Algérie nouvelle, voire carrément d’une mise sur les rails d’une deuxième République.
M. Ouyahia déclarait récemment que la rue n’a été pour rien dans ce soulèvement populaire et que ce sont les contradictions internes au système qui ont été à l’origine d’Octobre 88. Qu’avez-vous envie de lui répondre ?
A lui, rien. Je constate seulement que M. Ouyahia a une vision fort limitée, très « œillères », des choses. C’est un débat sur lequel le RAJ s’est longuement penché et nous avons approché à cet effet, entre autres, des personnalités qui à l’époque faisaient partie du pouvoir. Pour ne citer que lui, M. Hamrouche disait, dès 1996 lors d’une université d’été de RAJ, que le mouvement populaire a débordé les luttes de sérail. Cette thèse, selon laquelle la population n’a jamais revendiqué la démocratie et que tout cela est l’œuvre du système, est une lecture éculée, insultante même, comme si le peuple ne pouvait pas s’émanciper sans eux. En ce qui nous concerne, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il y avait eu en effet des luttes idéologiques et d’intérêts au sein du sérail, mais en même temps, nous revendiquons le fait que la population algérienne, les jeunes en particulier, a été beaucoup plus loin dans les revendications que le simple « chahut de gamins » qu’avait voulu organiser le pouvoir. Les jeunes l’ont poussé vers beaucoup plus de changements qu’il ne le voulait, l’ouverture politique par exemple.
Pour revenir aux acquis d’Octobre 88 et en particulier la question des libertés fondamentales, pensez-vous qu’il y a un recul des libertés depuis le retour de M. Bouteflika aux affaires ?
Ces libertés acquises dans la douleur ont commencé en vérité à être enterrées par le régime en place à partir de l’arrêt du processus démocratique et électoral en 1992. Donc, ce n’est pas particulier à l’arrivée de Bouteflika en 1999. C’est une question de régime plus que d’hommes. On peut évidemment parler de sa gestion et de son zèle dans l’écrasement des libertés. L’état d’urgence, faut-il le rappeler, est toujours en cours depuis 1992. Les restrictions à la liberté de la presse, les entraves à l’activité politique partisane, syndicale ou associative libre, les atteintes aux droits humains sont quotidiens.
A quoi, il convient d’ajouter l’interdiction d’occuper la rue qui est le plus grand acquis d’Octobre…
Tout à fait. Depuis juin 2001, il nous est interdit de manifester dans les rues d’Alger. Aujourd’hui, le verrouillage est presque total et tant que nous ne sommes pas tous jetés en prison, nous pouvons nous estimer heureux et nous pouvons nous réjouir de notre petit lopin de liberté, dont il faut profiter avant qu’il ne soit trop tard. A tout cela, nous disons non. Comme le dit le slogan « Soyons réalistes, exigeons l’impossible ! » La rue est à ceux qui l’occupent. Avis à la population : rendez-vous pacifique le 5 octobre. Craignez-vous plus de verrouillage avec un troisième mandat de Bouteflika ?
C’est une question de régime, pas seulement d’hommes encore une fois. Qu’il y ait troisième mandat de M. Bouteflika ou premier mandat d’un autre, avec ce même régime, les choses peuvent s’aggraver. Bien sûr, si le régime continue sur cette voie « boutefliko-ouyahienne », cela risque fortement d’empirer. Mais, le régime algérien doit faire très attention, parce qu’il y va maintenant de sa propre survie. Il ne pourra pas éternellement verrouiller la cocotte minute sans laisser échapper un trou d’air, sinon, ça lui explosera à la figure. « Tout pouvoir excessif meurt par son excès même ». Ils devraient méditer cette phrase là haut. Avec ce que nous voyons comme déflagrations à travers l’Algérie, tous les jours de l’année, il est à craindre qu’un jour ou l’autre, il y ait une explosion généralisée.
Vous pensez qu’un autre 5 octobre n’est pas à écarter ?
Absence de libertés, injustices sociales, répression, absence de projets sérieux et autres : les ingrédients sont presque tous réunis comme à la veille d’Octobre 88. Cela dit, un tel scénario n’est pas appelé de nos vœux, parce que nous pensons que la répression sera extrêmement dure et nous ne voulons pas qu’il y ait plus de sang et de martyrs qu’il n’y en a eu d’Octobre 88 à ce jour. Mais, vu toutes les injustices, un tsunami populaire n’est pas à écarter. Et c’est pour cela que nous crions société réveille-toi ! Nos gouvernants sont devenus fous. Le pouvoir ne sera pas le seul perdant s’il y a ce tsunami populaire. Cela risque d’être le chaos. Dans RAJ, il y a « jeunesse » et souvent, le 5 Octobre a été associé à la jeunesse insurgée.
Quelle appréciation faites-vous de la place faite aux jeunes dans la société ?
La jeunesse est présente essentiellement à travers les unes des journaux qui parlent sans cesse de la détresse des jeunes Algériens en termes de harraga, kamikazes, drogue, suicide. Mais malheureusement, hormis les manchettes des journaux, elle n’a pas la place qui lui est due dans la représentation nationale et encore moins dans les institutions. D’où la persistance de ce malaise et de ce cri de rage d’Octobre 88 qui continue à se faire entendre à ce jour… Aussi, devons-nous en tant qu’organisations sociales, politiques, servir de canal d’expression et de mobilisation pacifique dans la société. Il faut que les initiatives autour des libertés se multiplient. Nous pouvons comprendre ce qui a pu amener les jeunes à s’exprimer par l’émeute et cette responsabilité incombe en premier lieu au pouvoir qui a fermé tous les canaux d’expression pacifique dans ce pays et qui, de surcroît, utilise la violence comme forme de gestion de la société, quitte à la créer. C’est pour cela que nous disons à ces jeunes que ce n’est pas la meilleure des solutions. Il faut recréer en eux la foi en la lutte, politique et citoyenne, il faut les amener à s’organiser, à se mobiliser à travers des structures qui, même si elles ne leur conviennent pas totalement, sont là pour leur donner la possibilité de revendiquer leurs droits de manière collective et plus efficace, avec, on l’espère, de meilleurs résultats que la casse. Ceci justement est l’un des acquis d’Octobre 88.

Par Mustapha Benfodil

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Message  rebai_s Mer 15 Oct - 18:35

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Message  rebai_s Mer 15 Oct - 18:47

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Message  rebai_s Mer 15 Oct - 18:49

rebai_s a écrit:Association Nationale de Jeunes.   Rassemblement- Actions- Jeunesse .R-A-J.   20 d'OCTOBRE Photo_10

Abdelouhab Fersaoui de RAJ comité d'AitSmail et un autre militant a droite de RAJ de Melbou, ton commentaire ay asmaali Taremant
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Message  asmaali Mer 15 Oct - 22:39

d'abord je voudrais signaler une anomalie, soit elle est vollue, soit elle est faite inconsciemment : rebai_s :pourquoi tu a posté ce sujet dans la rubrique Politique, hors que les objectifs zaama avoués par cette organisation est bel et bien la jeunesse .... le mouvement associatif .
deuxième des choses, je suis très heureux de voir des jeunes s'activant, des militants...c'est formidable, mais mais ...

rebai_s a écrit: Abdelouhab Fersaoui de RAJ comité d'AitSmail et un autre militant a droite de RAJ de Melbou, ton commentaire ay asmaali Taremant
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Message  ugaret Mer 15 Oct - 23:41

yettsellim yid-s en famille chaque jour, yettruz deg-s chaque minute "awracax" .
wacdexlek a Ugaret deg txulat-nsen.ulac-iyi gar-asen.
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