Entreprise des travaux routiers (ETR)de Béjaia Les travailleurs sans salaire depuis 3 mois
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Entreprise des travaux routiers (ETR)de Béjaia Les travailleurs sans salaire depuis 3 mois
Par Rayane Djerdi
Sans salaire depuis 3 mois, une centaine de travailleurs de l’Entreprise des travaux routiers (ETR) de la wilaya de Bejaia se sont rassemblés, jeudi 5 juillet, devant le siège de la wilaya pour pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions de travail, mais surtout pour demander le départ de l’actuel PDG. Selon des délégués des travailleurs, cette action de protestation est la troisième du genre surtout qu’aucune suite n’a été donnée à leurs revendications dont la plus essentielle est de diligenter une commission d’enquête sur ce que les protestataires qualifient « d’agissements néfastes » du premier responsable de l’entreprise. Ce dernier est notamment accusé d’exercer des pressions terribles sur les travailleurs dont une vingtaine ont été forcés à un congé de maladie pour des troubles mentaux. « En 31 ans d’exercice, je n’ai personnellement jamais assisté à une telle situation de décadence au sein de l’entreprise. Jusqu’à cette date, nous n’avons pas observé de mouvement de grève. C’est dire combien la situation est devenue insupportable », témoigne un employé, responsable de la maintenance. Il affirme que les travailleurs ont fait l’objet de menaces et de mises à pied sans raison apparente, si ce qu’ils ont osé soulever certains manquements. Notre interlocuteur en a lui-même fait l’amère expérience. En l’espace de quelques jours, il a fait l’obejt de trois mises à pieds « parce que j’ai rédigé un rapport sur des carances que j’ai constatées », a-t-il témoigné. Son collègue est plus catégorique. « Nous exigeons le départ de l’actuel responsable. Depuis sa prise de fonction en 1999, les choses se sont terriblement dégradées. Se comportant en maitre absolu, il refuse qu’on lui désobéisse. Au risque de subir sa colère », souligne un gréviste. Depuis le déclenchement du débrayage, le 1er avril dernier, l’administration de l’entreprise n’a pas jugé utile de prendre langue avec ses employés. « Au lieu de nous écouter, l’administration de l’ETR a recruté 14 nouveaux salariés, avec l’intention de casser notre mouvement », dénonce un autre gréviste. « Plus de 90 jours de grève, pas une seule fois le PDG ne s’est manifesté pour prendre attache avec les travailleurs, pour la plupart des pères de familles. C’est du mépris total », regrette un ancien employé de l’ETR venu témoigner sa solidarité avec ses anciens collègues. « La plupart d’entre nous n’ont même pas de quoi payer le prix de transport pour rejoindre le lieu du rassemblement », note un travailleur la gorge nouée par l’émotion. D’autre part, les grévistes qui sollicitent pour la énième fois l’arbitrage du wali de Béjaia, dénoncent le non respect des modalités de jumelage entre leur entreprise avec l’ex société des travaux de viabilisation (STVB), intervenue en 2007. « Il était en effet question d’appliquer la convention de branches la plus avantageuse (dans le cas présent, de la STVB, Ndlr). Or, cet engagement n’a pas été appliqué sur le terrain », déplore un délégué des travailleurs.
Sans salaire depuis 3 mois, une centaine de travailleurs de l’Entreprise des travaux routiers (ETR) de la wilaya de Bejaia se sont rassemblés, jeudi 5 juillet, devant le siège de la wilaya pour pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions de travail, mais surtout pour demander le départ de l’actuel PDG. Selon des délégués des travailleurs, cette action de protestation est la troisième du genre surtout qu’aucune suite n’a été donnée à leurs revendications dont la plus essentielle est de diligenter une commission d’enquête sur ce que les protestataires qualifient « d’agissements néfastes » du premier responsable de l’entreprise. Ce dernier est notamment accusé d’exercer des pressions terribles sur les travailleurs dont une vingtaine ont été forcés à un congé de maladie pour des troubles mentaux. « En 31 ans d’exercice, je n’ai personnellement jamais assisté à une telle situation de décadence au sein de l’entreprise. Jusqu’à cette date, nous n’avons pas observé de mouvement de grève. C’est dire combien la situation est devenue insupportable », témoigne un employé, responsable de la maintenance. Il affirme que les travailleurs ont fait l’objet de menaces et de mises à pied sans raison apparente, si ce qu’ils ont osé soulever certains manquements. Notre interlocuteur en a lui-même fait l’amère expérience. En l’espace de quelques jours, il a fait l’obejt de trois mises à pieds « parce que j’ai rédigé un rapport sur des carances que j’ai constatées », a-t-il témoigné. Son collègue est plus catégorique. « Nous exigeons le départ de l’actuel responsable. Depuis sa prise de fonction en 1999, les choses se sont terriblement dégradées. Se comportant en maitre absolu, il refuse qu’on lui désobéisse. Au risque de subir sa colère », souligne un gréviste. Depuis le déclenchement du débrayage, le 1er avril dernier, l’administration de l’entreprise n’a pas jugé utile de prendre langue avec ses employés. « Au lieu de nous écouter, l’administration de l’ETR a recruté 14 nouveaux salariés, avec l’intention de casser notre mouvement », dénonce un autre gréviste. « Plus de 90 jours de grève, pas une seule fois le PDG ne s’est manifesté pour prendre attache avec les travailleurs, pour la plupart des pères de familles. C’est du mépris total », regrette un ancien employé de l’ETR venu témoigner sa solidarité avec ses anciens collègues. « La plupart d’entre nous n’ont même pas de quoi payer le prix de transport pour rejoindre le lieu du rassemblement », note un travailleur la gorge nouée par l’émotion. D’autre part, les grévistes qui sollicitent pour la énième fois l’arbitrage du wali de Béjaia, dénoncent le non respect des modalités de jumelage entre leur entreprise avec l’ex société des travaux de viabilisation (STVB), intervenue en 2007. « Il était en effet question d’appliquer la convention de branches la plus avantageuse (dans le cas présent, de la STVB, Ndlr). Or, cet engagement n’a pas été appliqué sur le terrain », déplore un délégué des travailleurs.
Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
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