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Les musulmans ne sont plus en odeur de sainteté

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Message  Taremant.Ighil.Alemmas Jeu 2 Aoû - 15:45

Pour savoir ce que ressent aujourd’hui un musulman aux Etats-Unis, mettez-vous un instant dans la peau du Dr Mansour Mirza, 38 ans, d’origine pakistanaise, qui vit à Sheboygan County, dans le Wisconsin. En cet après-midi de février, vous assistez à une réunion de la commission d’urbanisme de Wilson (3 200 habitants), qui doit étudier votre demande de construction d’une mosquée dans le village voisin d’Ootsburg. Vous ne vous attendez pas à un refus, car vous êtes propriétaire du terrain et on ne peut pas dire que vous soyez un nouveau venu dans le coin, puisque vous travaillez depuis cinq ans à l’hôpital Manitowoc, voisin.

Pourtant, lorsque le débat commence, vous entendez des choses que ces gens ne vous diraient jamais dans l’intimité de votre cabinet. L’un après l’autre, les participants réagissent avec mépris et hostilité à votre demande, et la plupart des objections n’ont rien à voir avec les règles d’urbanisme. Elles concernent votre foi. L’islam est une religion de la haine, affirme-t-on. Les musulmans veulent éliminer le christianisme. Les musulmans assassinent leurs propres enfants. “Je ne veux pas de ça chez moi !” lance un des présents.

En y repensant, plus tard, Mansour Mirza se souvient qu’un ou deux des participants ont tenté de ramener la discussion sur un terrain plus calme. “Je pense que nous ne devrions pas faire de généralisations hâtives”, a déclaré l’un d’eux après le compte rendu du débat. Mais ces interventions ont à peine freiné le flot des paroles hostiles. Mansour Mirza a réussi à garder son calme lorsqu’un des membres de la commission a voulu savoir si des armes seraient entreposées dans la mosquée et si l’on y délivrerait un entraînement militaire, mais il est ressorti effaré de la séance. “Je n’aurais jamais cru que les mêmes personnes qui viennent me consulter à l’hôpital et me traitent avec respect me parleraient un jour de cette façon.” Parmi les quelque cent musulmans que compte Sheboygan County, certains estiment qu’il a fait preuve de naïveté. La plupart d’entre eux sont des Bosniaques et des Albanais venus aux Etats-Unis pour échapper aux persécutions serbes après l’éclatement de la Yougoslavie. Marqués par leur expérience dans leur pays d’origine, certains ont préféré taire leur appartenance religieuse. Ils craignent que le projet de construction d’une mosquée n’attire l’attention sur leur communauté. Ils n’ont pas tout à fait tort. Après la réunion, plusieurs pasteurs d’Oostburg ont lancé une campagne contre le projet. “L’objectif politique de l’islam est de dominer le monde, d’imposer ses enseignements et de supplanter les autres religions par des moyens militaires”, estime le révérend Wayne DeVrou, pasteur de la First Reformed Church d’Oostburg.

La bataille qui se livre à Wilson n’a rencontré que peu d’échos dans le pays jusqu’à ce qu’éclate la controverse à propos du projet de construction à New York d’un centre culturel islamique et d’une mosquée à deux blocs de Ground Zero, le site des attentats du 11 septembre 2001. Ce projet, nommé Park51, a été imaginé par l’imam Feisal Rauf et sa femme, Daisy Khan, des musulmans américains connus pour prêcher le dialogue interconfessionnel. Leur projet a été approuvé par les autorités municipales et bénéficie du soutien du maire, Michael Bloomberg, mais il a déclenché une levée de boucliers d’un bout à l’autre du pays. Certains de ses adversaires s’inquiètent en toute bonne foi de ce que la présence d’un tel lieu à proximité de Ground Zero puisse offenser les familles des presque 3 000 personnes tuées dans les attentats contre le World Trade Center. Il n’est pas nécessaire d’entretenir des préjugés envers l’islam pour penser, comme beaucoup d’Américains, que les environs de Ground Zero constituent un territoire sacré. Malheureusement, à l’approche des législatives de mi-mandat, qui se tiendront en novembre, la diffusion de tels sentiments n’a fait qu’enflammer le débat. Et, comme dans le Wisconsin, certains des adversaires de Park51 sont motivés par une inquiétante islamophobie.


L’Amérique n’a pas interdit la burqa

Le site prévu pour la construction de Park51 n’est pas seulement tout proche de Ground Zero, il est également à un jet de pierre de clubs de strip-tease, de boutiques où l’on vend de l’alcool et d’autres établissements typiques de la pointe sud de Manhattan. Les musulmans du quartier viennent prier dans le bâtiment depuis près d’un an. Mais, depuis le début du mois d’août, le site est le théâtre de fréquentes manifestations dans lesquelles les participants brandissent des pancartes où l’on peut lire des choses comme : “Tout ce que je sais de l’islam, je l’ai appris le 11 septembre”. La controverse ayant attiré les regards sur d’autres exemples de manifestations antimusulmanes à travers le pays, il convient de se poser une question plus générale : les Etats-Unis ont-ils un problème avec l’islam ? Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 – et les autres tentatives déjouées depuis – empêchent-elles les musulmans de s’intégrer en Amérique ? Beaucoup de musulmans américains en sont convaincus. La controverse autour de Park51, observe Ebrahim Moosa, maître de conférences en études islamiques à l’université Duke, en Caroline du Nord, souligne “le manque de tolérance” à l’endroit des musulmans, qui, s’il existe depuis le 11 septembre 2001, s’est accentué au cours des dernières années.



Il y a lieu de croire que les sentiments qui s’expriment tant à Manhattan qu’à Sheboygan County ne sont pas isolés. Un récent sondage effectué par Time-Abt SRBI montre que 46 % des Américains pensent que l’islam encourage davantage ses fidèles à la violence contre les non-croyants que les autres religions. L’islamophobie aux Etats-Unis est loin d’atteindre les niveaux constatés dans d’autres pays où les musulmans sont en minorité. Il n’existe pas d’équivalent américain de l’interdiction de la burqa en France ou de la récente loi interdisant la construction de minarets en Suisse. Les sondages montrent que la plupart des musulmans se sentent plus libres et plus en sécurité aux Etats-Unis que dans n’importe quel autre pays occidental. Deux musulmans américains siègent au Congrès et, cette année, Rima Fakih a été la première musulmane élue Miss USA. Dans quelques semaines, le premier établissement d’enseignement supérieur musulman ouvrira officiellement ses portes à Berkeley, en Californie, avec pour devise “Où l’islam rencontre l’Amérique”.

Les blogueurs se déchaînent

Mais, si des Américains ordinaires rencontrent en effet l’islam, il est évident que, chez beaucoup d’autres, la suspicion et l’hostilité grandissent. En France et en Grande-Bretagne, des politiciens d’extrême droite profèrent des choses consternantes sur les musulmans, mais on n’a jamais vu en Europe une figure aussi importante qu’un ancien président de la Chambre des représentants comparer l’islam au nazisme, comme l’a fait récemment Newt Gingrich. “L’argument central qui se dégage des protestations contre les projets de mosquées est que les musulmans ne sont ni ne peuvent être de vrais Américains”, note Eboo Patel, musulman américain, membre du Comité de conseil interreligieux de la Maison-Blanche. Il est logique que les controverses les plus vives éclatent autour de la question des mosquées. Du fait que la population musulmane américaine est beaucoup plus disséminée que dans les pays européens (à l’exception de certaines villes comme Dearborn, dans le Michigan, qui accueillent de fortes concentrations de musulmans), les lieux de culte représentent souvent les cibles les plus tangibles pour exprimer sa haine. Et il y en a soudain beaucoup plus qu’auparavant. D’après Ihsan Bagby, professeur d’études islamiques à l’université du Kentucky, il existe aujourd’hui 1 900 mosquées aux Etats-Unis, alors qu’on en comptait environ 1 200 en 2001. Beaucoup d’entre elles ne sont guère que des salles de prière improvisées dans des boutiques ou des bureaux. Quand une association musulmane annonce qu’elle veut construire une vraie mosquée, elle s’expose au grand jour et devient plus vulnérable.

En 2010, au moins six projets de mosquée américaines ont rencontré une farouche opposition. La fureur antimusulmane est loin de se limiter aux protestations contre les projets de mosquée. A Gainesville, en Floride, un pasteur a annoncé son intention de brûler des exemplaires du Coran à l’occasion de l’anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, ajoutant que Jésus lui-même brûlerait le Coran, car “ce n’est pas un livre saint”. C’est sur Internet que les attaques sont les plus violentes. Des blogueurs comme Pamela Geller, une New-Yorkaise qui dirige le site Atlas Shrugs, ont joué un rôle essentiel pour faire de Park51 une affaire nationale, contre l’avis de certains commentateurs conservateurs qui avaient approuvé le projet. En décembre dernier, Laura Ingraham, qui remplaçait Bill O’Reilly sur la chaîne d’information continue conservatrice Fox News, a terminé son interview de Daisy Khan en lui confiant : “J’aime ce que vous essayez de faire.” Cela n’a pas empêché Pamela Geller d’orchestrer une vaste campagne contre le projet de centre communautaire. D’autres blogueurs ont renchéri sur le même thème et la campagne s’est propagée comme une traînée de poudre. Les arguments avancés par les détracteurs de l’islam sont désormais bien connus : du fait que la plupart des attentats terroristes sont perpétrés par des musulmans au nom de leur foi, on conclut que l’islam est une religion violente. Des passages du Coran sortis de leur contexte sont brandis comme la preuve que l’islam demande à ses fidèles de tuer ou de convertir tous les non-musulmans. Les articles de la charia exigeant la lapidation des coupables d’adultère et préconisant d’autres types de châtiments cruels servent à démontrer que les musulmans sont des sauvages et des arriérés. L’islam est donc un culte de la mort, et non une véritable religion. Par conséquent les libertés constitutionnelles ne s’appliquent pas à son égard. L’intolérance religieuse ne se limite naturellement pas à l’islam : les juifs, les mormons et d’autres sont aujourd’hui encore la cible de discours de haine. Mais le fiel le plus virulent est réservé aux musulmans. Franklin Graham, fils de Billy Graham, le pasteur évangélique le plus influent des Etats-Unis, a déclaré que “l’islam est une religion de la haine ; c’est une religion de la guerre”. On ne devrait pas laisser construire Park51, affirme-t-il, parce que les fidèles musulmans s’y rendront, et “ils revendiqueront comme territoire islamique tout le secteur qu’ils traverseront à pied. Ils finiront par déclarer territoire islamique tout le quartier du World Trade Center.”

Il faut toutefois souligner que, là où l’opposition à un projet prend des accents manifestement anti-islamiques, elle est régulièrement dénoncée par de nombreuses associations chrétiennes, juives et laïques. Les musulmans ne sont certainement pas privés d’amis, mais, depuis quelques semaines, ils se sentent abandonnés par ceux dont ils attendaient le soutien le plus ferme. Ils trouvent que les responsables démocrates, par exemple, ont été étonnamment silencieux durant la controverse au sujet de Park51. Même André Carson, congressiste démocrate de l’Indiana et l’un des deux musulmans de la Chambre des représentants, a esquivé les questions portant sur l’emplacement exact du projet, expliquant que “c’est certainement une question dont mes amis à New York devront débattre”. Les espoirs des musulmans ont été encouragés, puis balayés par le président Obama. Le 13 août, à l’occasion d’un dîner à la Maison-Blanche, en présence de responsables musulmans, le président a défendu avec éloquence le droit de la communauté à pratiquer sa religion – et donc à construire des mosquées là où la législation l’autorise –, mais, le lendemain même, il a apporté un bémol à sa déclaration de la veille, soulignant qu’il ne s’agissait pas d’un commentaire sur “la sagesse de la décision d’implanter la mosquée à cet endroit”.

Même dans une petite ville aussi distante de New York et relativement sûre que Dearborn, dans le Michigan, la polémique entourant Park51 inquiète. Le 11 août, au premier jour du ramadan, une vive discussion s’est engagée entre les clients d’une boulangerie. Certains affirmaient que le projet devait être retiré, faute de quoi il risquait d’alimenter les sentiments antimusulmans ; d’autres rétorquaient que céder aux pressions serait une erreur. “Ne pas le construire équivaudrait à donner raison à ceux qui prétendent que les musulmans ne sont pas de vrais Américains”, a alors affirmé Samir, immigrant irakien de fraîche date, qui n’a souhaité donner que son prénom. “Dans ce cas, je ferais aussi bien de retourner à Bagdad, parce que je ne serai jamais accepté ici.” A Dearborn comme ailleurs, de nombreux musulmans américains sont choqués par la diabolisation de Rauf. “Cela prouve que l’on n’opère aucune distinction entre le bon et le mauvais”, observe Saeed Khan, chargé de cours en politique des identités ethniques et spécialiste de la diaspora musulmane à la Wayne State University de Detroit. “La communauté musulmane est rejetée en bloc.” En réalité, la population musulmane américaine est probablement la plus diversifiée au monde : elle regroupe des musulmans de pratiquement toutes les races et de toutes les tendances.

Une religion de paix pour Bush

Arsalan Iftikhar se souvient de la “première vague” de colère qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001, quand des personnalités chrétiennes de premier plan se demandaient ouvertement si l’islam était véritablement une religion et qualifiaient le prophète Mahomet de voleur, de brigand et de terroriste. Certains dirigeants politiques se montrèrent à peine plus circonspects. Saxby Chambliss, qui était alors le représentant de la Georgie (il est devenu depuis sénateur), a même affirmé que l’on devrait “arrêter tout musulman franchissant la frontière” de son Etat. Il a par la suite présenté des excuses pour cette remarque. Ces dérapages ont rapidement été désamorcés par le président George W. Bush, qui, aussitôt après les attentats du 11 septembre, a déclaré à l’occasion d’une visite dans un centre musulman de Washington qu’il n’y aurait pas de représailles contre cette communauté. L’islam, a-t-il dit, est une religion de paix, mais, dans les derniers mois de son mandat, certains groupes républicains commençaient à rompre avec la ligne officielle de la Maison-Blanche, puis, durant la campagne présidentielle de 2008, certains se sont mis à répandre l’idée qu’Obama était musulman, ce qui a permis au discours anti-islamique de s’installer dans le débat politique. Depuis son investiture, Obama a fait de l’amélioration de l’image des Etats-Unis dans le monde musulman l’une de ses priorités [comme il l’a affirmé lors de son célèbre discours du 4 juin 2009 au Caire]. Mais sa main tendue aux musulmans américains a été beaucoup plus discrète. A la différence de Bush, Obama ne s’est encore jamais rendu dans une mosquée américaine. Et, pendant ce temps, les attitudes à l’égard de l’islam se sont sensiblement raidies au cours des deux dernières années au sein de l’opinion publique américaine, peut-être du fait d’une série d’incidents liés au terrorisme et impliquant des musulmans américains comme le commandant Nidal Hasan, inculpé pour la fusillade du 5 novembre 2009 à Fort Hood, ou Faisal Shahzad, auteur de l’attentat avorté de Times Square le 1er mai 2010.

Menace sur l’intégration

Aujourd’hui, il est à craindre que le mouvement de protestation contre la mosquée new-yorkaise et l’attention qu’il a suscitée parmi les politiciens n’aient ancré solidement l’islamophobie dans le discours dominant. Jusqu’à présent, la réaction de la communauté musulmane américaine n’a guère dépassé le stade de l’incompréhension et du désarroi. Elle a toujours eu du mal à présenter un front uni : les divergences fondées sur les différences raciales et linguistiques sont nombreuses, et la communauté ne possède aucun leader incontesté. Parallèlement, certains craignent que le ressentiment croissant envers l’islam ne finisse par ôter aux musulmans, et tout particulièrement aux jeunes, le désir de s’assimiler. “Quand vous entendez un politicien de premier rang comparer l’islam au nazisme”, souligne Ebrahim Moosa, de l’université Duke, “vous pouvez imaginer ce que peut penser un jeune musulman de 17 ans habitant en Virginie : ‘Oh, mon Dieu, ces gens sont vraiment hostiles à ma religion’.”

Pour Arsalan Iftikhar, la meilleure chance de la communauté est désormais d’en appeler au sens de la justice et de l’équité du peuple américain. Et cela peut marcher. A Wilson, le conseil exécutif de la ville a fini par trancher en faveur de Mansour Mirza, et la société islamique de Sheboygan a aménagé en mosquée un bâtiment dont elle était propriétaire. La communauté musulmane locale a d’ores et déjà élu un imam, Mohammed Hamad. Mais il a fallu une tragédie pour opérer ce rapprochement entre musulmans et non-musulmans : en juin, Sofia Khan, une jeune musulmane de Chicago, s’est noyée dans le lac Michigan près d’Oosburg alors qu’elle était en vacances avec sa famille. Rita Harmeling, une habitante du coin appartenant à une Eglise qui s’était opposée au projet de mosquée, a alors appelé l’imam pour lui demander d’aller réconforter la famille Khan endeuillée. Puis Rita Harmeling a aidé les volontaires et sauveteurs qui tentaient de retrouver le corps de la jeune fille. Bientôt, d’autres résidents ont également ouvert leur porte à la famille Khan. Lorsque le corps de Sofia a été retrouvé, un voisin de la mosquée a mis son jardin à la disposition des proches de la victime. A Sheboygan County, la communauté s’est serré les coudes face à l’épreuve, une bonne vieille tradition américaine qui a joué en faveur de Mansour Mirza, Hamad et la famille Khan. Mais, quand il s’agit des musulmans et de l’islam en général, les bonnes fées de l’Amérique ne sont pas toujours aussi accommodantes.




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L’Amérique est-elle islamophobe ? s’interrogeait le 30 août dernier le magazine Time, dont nous publions le reportage ci-contre.


Sondage
Les deux tiers des habitants de New York souhaitent que le centre communautaire musulman soit construit loin du site des attentats du 11 septembre 2001, et 50 % d’entre eux sont totalement opposées à la construction du centre. C’est ce que dévoile un sondage du New York Times daté du 3 septembre. Dans son éditorial, le quotidien s’offusque de ce que les habitants de la ville “la plus cosmopolite du pays” ne soient pas plus tolérants envers la religion musulmane. Le journal déplore le silence des défenseurs de la liberté et prend position en faveur de la construction du centre près de Ground Zero, car le déplacer “compromettrait les valeurs américaines”.


Taremant.Ighil.Alemmas

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Message  Taremant.Ighil.Alemmas Jeu 2 Aoû - 15:46

http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/09/les-musulmans-ne-sont-plus-en-odeur-de-saintete

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Message  Taremant.Ighil.Alemmas Jeu 2 Aoû - 15:56

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