FFS: Karim Tabbou organise une démission colléctive

L’ex-premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou ne se présentera finalement pas devant la commission de discipline du parti, laquelle devait l’entendre le jeudi 19 juillet. Ce dernier vient, en compagnie d’autres cadres et militants, de donner une suite radicale au mouvement de dissidence auquel l'ont contraint les mesures conservatoires prises à son encontre au lendemain du scrutin législatif.



Karim Tabbou et ses camarades d’infortunes signent en effet une démission collective des rangs du FFS. Une démission qu’ils s’apprêtent à annoncer dans une déclaration qui sera rendue publique dans les heures qui viennent. Ayant choisi de rompre avec la dissidence qui se structure autour de Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef, Djamel Zenati et Ali Kerboua, le député Tabbou s’est résigné au choix douloureux de faire des adieux irrémédiables à son désormais ex-parti, le FFS. Pour rappel, Karim Tabbou a été le premier cadre du parti à s’élever publiquement contre la compromission du FFS avec « un clan du pouvoir. » Une position qui lui couta, puisque Ait Ahmed, depuis sa résidence en Suisse, recommanda à la direction nationale à Alger de le suspendre des structures du parti. Tabbou s’est vu interdire toute déclaration au nom du FFS. Samir Bouakouir, qui lui emboita le pas dans la dénonciation de la compromission inédite du FFS avec le pouvoir, subira les mêmes sanctions. A la hussarde. Seulement la protestation solidaire, initiée par le duo avant d’être rejointe par d’autres mécontents, sera de courte durée. Tabbou prend congé de ses compagnons dans la protestation lors du dernier conclave tenu dans les environs de Boghni, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis, des assertions ont couru à son sujet, entre autres qu’il aurait à l’idée de créer un parti politique. L’option paraissait invraisemblable, tant qu’il affirmait militer pour faire retrouver au FFS sa ligne originelle. A présent, l’interrogation trouve toute sa place.

L’ex-premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou ne se présentera finalement pas devant la commission de discipline du parti, laquelle devait l’entendre le jeudi 19 juillet. Ce dernier vient, en compagnie d’autres cadres et militants, de donner une suite radicale au mouvement de dissidence auquel l'ont contraint les mesures conservatoires prises à son encontre au lendemain du scrutin législatif.



Karim Tabbou et ses camarades d’infortunes signent en effet une démission collective des rangs du FFS. Une démission qu’ils s’apprêtent à annoncer dans une déclaration qui sera rendue publique dans les heures qui viennent. Ayant choisi de rompre avec la dissidence qui se structure autour de Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef, Djamel Zenati et Ali Kerboua, le député Tabbou s’est résigné au choix douloureux de faire des adieux irrémédiables à son désormais ex-parti, le FFS. Pour rappel, Karim Tabbou a été le premier cadre du parti à s’élever publiquement contre la compromission du FFS avec « un clan du pouvoir. » Une position qui lui couta, puisque Ait Ahmed, depuis sa résidence en Suisse, recommanda à la direction nationale à Alger de le suspendre des structures du parti. Tabbou s’est vu interdire toute déclaration au nom du FFS. Samir Bouakouir, qui lui emboita le pas dans la dénonciation de la compromission inédite du FFS avec le pouvoir, subira les mêmes sanctions. A la hussarde. Seulement la protestation solidaire, initiée par le duo avant d’être rejointe par d’autres mécontents, sera de courte durée. Tabbou prend congé de ses compagnons dans la protestation lors du dernier conclave tenu dans les environs de Boghni, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis, des assertions ont couru à son sujet, entre autres qu’il aurait à l’idée de créer un parti politique. L’option paraissait invraisemblable, tant qu’il affirmait militer pour faire retrouver au FFS sa ligne originelle. A présent, l’interrogation trouve toute sa place.



Hamid Guerni

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