Karim Tabbou répond à la direction du FFS: “Faisons tous un retrait...tactique”
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Karim Tabbou répond à la direction du FFS: “Faisons tous un retrait...tactique”
L’ex premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), Karim Tabbou, n’a pas tardé à réagir suite à la résolution adoptée par le Conseil national de son parti, le sommant de remettre son mandat de député «pour comportement indigne et nuisible au parti».
Dans une déclaration hier à la radio chaine 3, Karim Tabbou a répliqué que, si le FFS considère que le mandat de député qui lui a été attribué par la population n’est pas utile, c’est l’ensemble des députés du parti qui devront remettre leur mandat à la population qui les a élus. Une manière pour Karim Tabou de ne pas se conformer à la résolution de son parti qui avait exigé de lui de remettre son mandat de député à l’APN : « Le mandat m’a été donné par la population et si le FFS considère aujourd’hui que ce mandat n’est pas utile, je pense que nous tous, comme nous sommes, devrons remettre notre mandat à la population », répliquait en effet hier, Karim Tabou, élu député sur la liste FFS de Tizi-Ouzou. Suspendu de toute activité au sein et au nom du FFS le 20 mai dernier pour s’être opposé à la participation du parti aux dernières législatives et avoir considéré cette participation comme une « compromission avec les cercles du régime », Karim Tabbou ne semble pas fléchir devant l’actuelle direction du FFS à laquelle il ne cesse de reprocher, à travers ses différentes sorties depuis l’annonce des résultats des législatives, d’avoir concocté un deal avec le régime au détriment des principes du FFS. Pour le désormais premier opposant à la direction actuelle du FFS, tout ce qu’il entreprend depuis l’annonce des résultats des législatives, est la preuve de son attachement et sa fidélité aux valeurs du parti : « Je pense donner à chaque fois la preuve aux militants et aux citoyens que Karim Tabou a été fidèle aux principes du FFS plus que ne le sont les autres, qui sont rentrés dans le jeu du pouvoir et des coulisses », ajoute-t-il. Dans une autre déclaration à l’APS, Karim Tabbou, est allé jusqu’à défier les vingt-six autres députés élus au sein du FFS de « remettre leur mandat, puisque eux-mêmes font le constat que la situation est toujours dans l’impasse ». Pour lui ces autres députés du FFS « devraient faire un retrait tactique semblable à la participation tactique aux législatives, afin d’être en cohérence avec leur discours ». Une attaque à peine voilé en direction d’Ali Laskri, l’actuel premier secrétaire et élu député sur la liste FFS de Boumerdes, qui ne cesse de rappeler dans ses différentes déclarations que la participation du FFS à ces législatives était purement tactique.
Samir Bouakouir dénonce les purges au sein du parti
Pour sa part, Samir Bouakouir, candidat malheureux aux législatives du 10 mai dernier sur la liste FFS dans l’émigration et suspendu par la direction actuelle de son poste de représentant du parti à l’étranger, a dénoncé la purge qui a touché plusieurs cadres et militants du parti depuis les dernières législatives : « Des listes noires, selon des procédés rappelant des périodes sombres de l’Histoire, sont dressées, pouvant mettre en danger l’intégrité physique de cadres et de militants », écrit-il dans une déclaration rendue publique hier. Selon lui, c’est la direction actuelle du FFS qui instrumentalise le Conseil national pour en faire « un instrument de purge ». Bouakouir qualifie la méthode de la direction actuelle du FFS de stalinienne. « En refusant de répondre aux appels incessants de cadres, de militants et de sympathisants au débat démocratique et au rassemblement, la direction du FFS s’enlise dans une attitude bureaucratique et stalinienne de règlements de comptes, sur fond de dénigrements et d’invectives, indigne d’un grand parti historique, moteur de l’alternative démocratique ». Dans sa déclaration, l’ex représentant du FFS à l’étranger accuse cette même direction de chercher à « engranger les dividendes politiques et matériels de son intégration dans les stratégies claniques du système ». Dans sa déclaration, Samir Bouakouir lance un appel en direction du président Hocine Ait Ahmed, unique autorité légitime selon lui, capable de rétablir la ligne originelle du FF : « C’est au seul président du FFS, Hocine Aït Ahmed, unique autorité légitime aujourd’hui, que revient le devoir d’agir pour mettre fin à la dérive politique actuelle et de rétablir la ligne politique originelle ». Bouakouir croit dur comme fer que : « les militants et cadres, de plus en plus nombreux et attachés à l’autonomie du FFS vis-à-vis du pouvoir et de ses clans, sont plus que jamais déterminés à sauver ce grand parti ».
A. C
Dans une déclaration hier à la radio chaine 3, Karim Tabbou a répliqué que, si le FFS considère que le mandat de député qui lui a été attribué par la population n’est pas utile, c’est l’ensemble des députés du parti qui devront remettre leur mandat à la population qui les a élus. Une manière pour Karim Tabou de ne pas se conformer à la résolution de son parti qui avait exigé de lui de remettre son mandat de député à l’APN : « Le mandat m’a été donné par la population et si le FFS considère aujourd’hui que ce mandat n’est pas utile, je pense que nous tous, comme nous sommes, devrons remettre notre mandat à la population », répliquait en effet hier, Karim Tabou, élu député sur la liste FFS de Tizi-Ouzou. Suspendu de toute activité au sein et au nom du FFS le 20 mai dernier pour s’être opposé à la participation du parti aux dernières législatives et avoir considéré cette participation comme une « compromission avec les cercles du régime », Karim Tabbou ne semble pas fléchir devant l’actuelle direction du FFS à laquelle il ne cesse de reprocher, à travers ses différentes sorties depuis l’annonce des résultats des législatives, d’avoir concocté un deal avec le régime au détriment des principes du FFS. Pour le désormais premier opposant à la direction actuelle du FFS, tout ce qu’il entreprend depuis l’annonce des résultats des législatives, est la preuve de son attachement et sa fidélité aux valeurs du parti : « Je pense donner à chaque fois la preuve aux militants et aux citoyens que Karim Tabou a été fidèle aux principes du FFS plus que ne le sont les autres, qui sont rentrés dans le jeu du pouvoir et des coulisses », ajoute-t-il. Dans une autre déclaration à l’APS, Karim Tabbou, est allé jusqu’à défier les vingt-six autres députés élus au sein du FFS de « remettre leur mandat, puisque eux-mêmes font le constat que la situation est toujours dans l’impasse ». Pour lui ces autres députés du FFS « devraient faire un retrait tactique semblable à la participation tactique aux législatives, afin d’être en cohérence avec leur discours ». Une attaque à peine voilé en direction d’Ali Laskri, l’actuel premier secrétaire et élu député sur la liste FFS de Boumerdes, qui ne cesse de rappeler dans ses différentes déclarations que la participation du FFS à ces législatives était purement tactique.
Samir Bouakouir dénonce les purges au sein du parti
Pour sa part, Samir Bouakouir, candidat malheureux aux législatives du 10 mai dernier sur la liste FFS dans l’émigration et suspendu par la direction actuelle de son poste de représentant du parti à l’étranger, a dénoncé la purge qui a touché plusieurs cadres et militants du parti depuis les dernières législatives : « Des listes noires, selon des procédés rappelant des périodes sombres de l’Histoire, sont dressées, pouvant mettre en danger l’intégrité physique de cadres et de militants », écrit-il dans une déclaration rendue publique hier. Selon lui, c’est la direction actuelle du FFS qui instrumentalise le Conseil national pour en faire « un instrument de purge ». Bouakouir qualifie la méthode de la direction actuelle du FFS de stalinienne. « En refusant de répondre aux appels incessants de cadres, de militants et de sympathisants au débat démocratique et au rassemblement, la direction du FFS s’enlise dans une attitude bureaucratique et stalinienne de règlements de comptes, sur fond de dénigrements et d’invectives, indigne d’un grand parti historique, moteur de l’alternative démocratique ». Dans sa déclaration, l’ex représentant du FFS à l’étranger accuse cette même direction de chercher à « engranger les dividendes politiques et matériels de son intégration dans les stratégies claniques du système ». Dans sa déclaration, Samir Bouakouir lance un appel en direction du président Hocine Ait Ahmed, unique autorité légitime selon lui, capable de rétablir la ligne originelle du FF : « C’est au seul président du FFS, Hocine Aït Ahmed, unique autorité légitime aujourd’hui, que revient le devoir d’agir pour mettre fin à la dérive politique actuelle et de rétablir la ligne politique originelle ». Bouakouir croit dur comme fer que : « les militants et cadres, de plus en plus nombreux et attachés à l’autonomie du FFS vis-à-vis du pouvoir et de ses clans, sont plus que jamais déterminés à sauver ce grand parti ».
A. C
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Karim Tabbou répond à la direction du FFS: “Faisons tous un retrait...tactique”
http://www.depechedekabylie.com/national/110398-faisons-tous-un-retraittactique.html
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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